- France
- Ligue 1
- 7e journée
- VAFC/PSG (0-1)
Le PSG s’impose en vieux routinier
Match de semaine et rencontre tranquille pour le PSG. Sans briller et dans l'ennui, les joueurs de Laurent Blanc s'imposent 1-0, enfoncent encore plus des Valenciennois mal en point et prennent provisoirement la tête de la Ligue 1.
Depuis une victoire contre le TFC en trompe-l’œil, c’est peu dire que Valenciennes est en souffrance. Cinq rencontres, cinq défaites, quelques fessées, 10 buts encaissés pour un pauvre but inscrit… Vous l’aurez compris : une suite de statistiques qui fait peur à l’heure de rencontrer le PSG. Un PSG qui semble avoir trouvé sa routine cette saison, toujours sur courant alternatif sur le plan du jeu, mais toujours aussi efficace. Ce soir encore, l’histoire s’est répétée. Sans envie après une très grosse semaine, les Parisiens ont exécuté froidement une équipe de Valenciennes courageuse, mais limitée offensivement. Juste de quoi passer à autre chose sans avoir à revenir sur ces 90 minutes.
La lumière d’Edi(n)son
L’horloge indique 48 secondes que le PSG s’est déjà procuré deux situations et une occasion : bien lancé, Ibrahimović décale Pastore dont la frappe passe de peu au-dessus. Le match devient alors une histoire bien connue, celle du match de semaine qui manque de rythme : le PSG attaque sans trop y croire, alors que Valenciennes regarde la balle de loin sans trop flipper. Pastore, Jallet, les deux revanchards du onze parisien, ceux qui ont le plus perdu en ce début de saison sont ceux qui ont le plus faim et ça se voit. Mais parce qu’il faut toujours se méfier d’un faux rythme, les quelques intentions valenciennoises à la mi-temps de la mi-temps sont là pour rappeler aux joueurs parisiens que leur entame de match manque cruellement d’intensité. Après une semaine ponctuée de deux grosses rencontres au stade Karaïskaki et au Parc des Princes contre Monaco, le PSG décompresse. Marquinhos s’envole sur les épaules de Lindsay Rose, mais sa tête ne trouve pas le cadre. Une pauvre anecdote qui raconte pourtant la seule occasion de la mi-temps. Avant que Zlatan ne lance Cavani dans la surface au milieu de la défense valenciennoise. Transparent jusque-là, ce dernier trompe Penneteau d’une frappe croisée juste avant la pause. Le PSG passe devant sans effort, grâce à ses individualités. Une histoire vieille comme le monde, mais une histoire toujours aussi cruelle.
RAS
Verratti sauve sur sa ligne une tête de Rose et le tempo n’a pas changé : il est toujours aussi lent. Quelques séquences maladroites, peu d’envie, beaucoup de déchets et, au bout, une réalité : l’ennui est le mot qui raconte le mieux cette rencontre. Sur un centre en retrait de Ducourtioux, Melikson cherche vainement à armer sa frappe. Vainement…. Ibrahimović dévie, lui, un centre tendu de Digne du bout du pied dans les bras de Penneteau. À vingt minutes du terme, la partie paraît déjà toucher à sa fin. Un coup franc de Rose, très en vue ce soir, n’y change rien. Contré par Verratti, sorti du mur, il ne fait même pas cinq mètres. C’est pour dire. Parce que la purge ne s’est jamais cachée, M. Buquet décide donc d’y mettre un terme.
Par Antoine Mestres