- Ligue 1
- J17
- PSG-Metz (3-1)
Le PSG fesse Metz avant les vacances
Longtemps contrarié par des Messins durs au mal, le leader parisien a dû s'en remettre aux idées de Vitinha et à un doublé de Mbappé pour terminer son année 2023 sur une note sucrée.
Paris Saint-Germain 3-1 FC Metz
Buts : Vintinha (49e), Mbappé (60eet 83e) pour le PSG // Udol (72e) pour Metz
Il y a des cadeaux qui ne se refusent pas. À 25 ans, Kylian Mbappé le sait trop bien. La star du jour (et pas que) a vu son PSG buter sur les invités messins pendant toute une mi-temps, entamer l’apéro au petit trot avec un but de Vitinha, avant de laisser le couronné Kylian déballer ses paquets. Le meilleur buteur de Ligue 1 et meilleur joueur du mois a ainsi conforté puis scellé la victoire parisienne pour son dernier match de 2023, avec notamment un but offert sur un plateau par les Grenats. Suffisant pour mettre son histoire de cœur avec Luis Enrique de côté et filer en vacances l’esprit léger.
Donjons et Graoully
En attendant le retour hypothétique de son roi Georges Mikautadze, qui pourrait être prêté à son club formateur cet hiver par l’Ajax, le FC Metz se la joue château fort avec deux belles lignes défensives dont seul s’extrait la pointe Joel Asoro. Forcément, le siège est confortable pour ce PSG déjà champion d’automne. Danilo Pereira distribue mécaniquement les rations depuis le rond central, et il faut attendre une combinaison côté gauche amenant la frappe de Vitinha pour voir l’édifice en pierre de Jaumont essuyer ses premiers coups du boutoir.
Le début d’un calvaire pour les Messins ? Que nenni. La flèche Mbappé et toute l’artillerie derrière elle sont enrayées par le dispositif de visiteurs qui intensifient leurs duels et profitent des belles accélérations de Cheikh Sabaly et Kevin Van Den Kerkhof pour respirer. L’ailier algérien voit même Danilo repousser du crâne son centre sur son propre poteau (23e). Au moment de voir son mur repousser le coup franc du Kyks (33e), László Bölöni peut se dire qu’il n’a pas grand-chose à gribouiller dans son petit carnet, si ce n’est un reproche pour Danley Jean-Jacques, coupable d’avoir gâché un bon contre d’une frappe lointaine sans autre espoir que de concourir au prix Púskás. Son homologue Luis Enrique devra, lui, plancher sur son équipe modulable, coulissante, dominatrice, mais tellement fade.
Vitinha fait sauter le bouchon, Mbappé déguste
La réponse à cette apathie intervient dès le retour des vestiaires quand Lee Kang-in trouve Vitinha dans la surface. Le petit Portugais navigue dans le bloc jaune, prend de court Joseph Nduquidi et vient réchauffer le Parc des Princes (1-0, 49e). Mais la fête ne pouvait pas véritablement commencer sans que Mbappé ne prenne sa part du gâteau d’anniversaire : après avoir multiplié les échecs, le Bondynois souffle les bougies d’une frappe en toute décontraction à l’entrée de la surface qui vient se loger sous la barre d’Alexandre Oukidja (2-0, 60e). Les Grenats sont à un Van Den Kerkhof d’abdiquer… avant de se remettre en selle grâce au coup de casque décroisé de leur capitaine Matthieu Udol sur corner (2-1, 72e).
Vitinha a beau claquer des roulettes, Paris n’est pas encore souverain. Le repli de Lamine Camara devant Lee est déterminant, à l’inverse de la passe mollassonne de Nduquidi vers son gardien que parvient à intercepter Kylian Mbappé, venant s’offrir le plus facile de ses 18 buts cette saison en Ligue 1 (3-1, 83e) et clôturer l’année avec un sourire. Pour ne rien gâcher, même Ethan, frère de, a eu le droit de participer aux célébrations, passant sa première minute sur une pelouse de Ligue 1, au plus près de son aîné. Le château fort de Metz, toujours 14e du classement, était en fait gonflable, et les Parisiens ont sauté dedans sans se déchausser.
PSG (3-4-3) : Donnarumma – Skriniar (Hernandez, 64e), Danilo, Marquinhos – Vitinha, Zaïre-Emery, Ugarte (E. Mbappé, 90e+1), Lee (Soler, 90e+1) – Kolo Muani (Asensio, 67e), Mbappé, Barcola (Ramos, 90+1e). Entraîneur : Luis Enrique.
FCM (4-1-4-1) : Oukidja – Nduquidi, Traoré, Hérelle, Udol – N’Doram – Van Den Kerkhof, Maïga (Camara, 61e), Jean-Jacques (Jallow, 90e), Sabaly (Sané, 71e) – Asoro (Elisor, 71e). Entraîneur : László Bölöni.
@so_foot « El jefe » ça définit bien le benz’ non? #eljefe #benzema #autocomplete #footballtiktok #mbappe #zidane #aigenerated #capcutedit #capcut
Par Mathieu Rollinger, au Parc des Princes