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- Ce qu'il faut retenir de la 11e journée
Le PSG continue sur sa lancée, le Gaz’ gagne enfin !
Notre belle Ligue 1 nous aura encore gâtés ce week-end. Au programme : le PSG qui éclate l'ASSE, le Gaz qui remporte son premier succès, Montpellier qui sort de la zone rouge et l'OL qui respire un peu.
L’analyse définitive : le SCO doit-il revoir ses objectifs à la hausse ?
Ce week-end, le match nul d’Angers à domicile face à Guingamp apparaît presque comme une contre-performance pour les hommes de Stéphane Moulin, tant on s’était accoutumés au fait de les voir enchaîner les succès. Car si on s’y est habitués depuis, il n’en reste pas moins complètement dingue que le SCO squatte tranquillement la deuxième place du classement, juste derrière un PSG intouchable. Évidemment, jamais une équipe qui avait pris 22 points en 11 matchs n’a été reléguée à l’issue de la saison. Avec son classement actuel, Angers vivrait même un échec en terminant dans la deuxième partie de tableau. Bien sûr, il faudra attendre encore quelques matchs, voir un maintien assuré mathématiquement, pour que les Angevins l’avouent, mais toujours est-il qu’avec une telle dynamique, le SCO va bientôt pouvoir se permettre d’annoncer une nouvelle ambition. Et pourquoi pas l’Europe, tiens ?
L’équipe du week-end : le Gazélec Ajaccio
Cela faisait plusieurs matchs déjà que les Ajacciens montraient qu’ils avaient largement leur mot à dire dans ce championnat. Solides défensivement, les Corses se montraient toutefois trop souvent maladroits devant le but adverse pour célébrer leur première victoire. Mais à force de travail, celle-ci a fini par arriver ce week-end. Et pas face à n’importe qui, puisque le Gaz’ s’est payé le luxe de taper l’équipe en forme du moment, l’OGC Nice et son génie d’Hatem Ben Arfa. Un succès largement mérité, 3 buts à 1. Rodéric Filippi, auteur du deuxième but corse, a même inscrit le seul but niçois de la rencontre. Comme quoi, il n’y avait bien qu’une équipe sur le terrain. Une juste récompense pour les hommes de Thierry Laurey qui pourraient bien avoir définitivement lancé leur saison face au « Barça français » . La réponse dans les semaines qui arrivent.
La polémique autour de la machine à café : Javier Pastore va-t-il faire ses valises ?
Ce dimanche, les Pastoristes étaient sous le choc. Après l’annonce de l’absence de l’Argentin de la feuille du match PSG-ASSE, les réseaux sociaux se sont enflammés : cantonné à un rôle de remplaçant depuis le début de saison, Javier serait lassé, prêt à faire ses valises lors du prochain mercato vers un endroit où son talent serait, enfin, reconnu à sa juste valeur. Le club a toutefois calmé les choses en déclarant que le milieu de terrain était juste souffrant, diminué par une conjonctivite. Il n’empêche que le débat est revenu sur la table. Javier ne mériterait-il pas sa place au sein de cette équipe ? Laurent Blanc n’a pas l’air chaud pour changer de tactique. Enfin, pour l’instant.
Vous avez manqué Reims-Monaco et vous n’auriez pas dû
Au stade Auguste-Delaune, Reims et Monaco n’avaient que faire des supporters à la bourre. Pas de round d’observation entre deux équipes qui ont décidé de jouer à fond dès la première minute. Et jusqu’à la dernière. Au final, un match à l’intensité folle, des occasions des deux côtés, des poteaux, un carton rouge et malheureusement un seul but. Mais peu importe, car le spectacle, lui, était bel et bien au rendez-vous. On aurait presque voulu que cela se termine sur un match nul, tant les deux équipes se sont battues avec hargne et détermination. Un très beau match de foot.
Le top 5
Rodéric Filippi (Gazélec Ajaccio) : Un but contre son camp pour commencer avant d’aller de l’autre côté du terrain pour s’envoler plus haut que tout le monde et marquer dans les bonnes cages cette fois. Ça méritait bien un salto arrière.
Adam Ounas (Bordeaux) : Entré à vingt minutes de la fin du match, Adam Ounas aura eu le temps d’enfiler sa cape de super-héros en offrant la victoire à Bordeaux d’une magnifique demi-volée du gauche.
Romain Alessandrini (OM) : Quelques ratés, encore, mais un but splendide pour offrir à Marseille son troisième succès de la saison. Alessandrini a sûrement fermé quelques bouches ce dimanche.
Mathieu Valbuena (OL) : Souvent critiqué, à tort, pour ses performances depuis le début de saison, Petit Vélo a enfin mis tout le monde d’accord avec un match plein ponctué de son premier but sous les couleurs lyonnaises.
Marco Verratti (PSG) : On lui reproche souvent de ne pas être décisif dans le dernier geste. Sans doute lassé par ces remarques, Marco a décidé de planter face à Saint-Étienne, sauf que l’Italien n’est tellement pas habitué qu’il s’est trompé de cages. Dommage.
Ils l’ont dit
Willy Sagnol (Bordeaux) : « Oui, surtout sur les 25 dernières minutes, où Troyes a eu deux-trois occasions vraiment très franches. » Quand on lui demande si son équipe a réalisé un braquage face à Troyes, le coach bordelais n’hésite pas plaider coupable. La classe des gangsters à l’ancienne, sans doute.
Romain Alessandrini (OM) : « Tous les joueurs sont concernés. Après, est-ce que certains peuvent donner plus ? Oui, je le pense réellement, et moi le premier. » Allez faute avouée, à moitié pardonnée, Romain.
Thierry Laurey (Gazélec Ajaccio) : « On a montré que nous avions notre place dans ce championnat. » Reste plus qu’à la conserver, maintenant.
Johny Placide (Reims) : « Ce qui m’importe, c’est de rapporter des points à l’équipe, et le bilan est mauvais. Trois défaites, c’est frustrant et ça devient un peu chiant, car on est toujours dans la réaction, on n’est pas assez méchants. » Ne surtout pas demander à Placide s’il est content de ses parades réussies un jour de défaite, car seule la victoire est belle pour le gardien rémois.
Jean-Marc Furlan (Troyes) : « Ce serait décourageant et usant s’il n’y avait rien dans le jeu. Face à une équipe qui a un autre potentiel et qui ne vise pas la même chose que nous, ce n’est pas le néant. » En ce qui concerne les victoires troyennes, malheureusement, si.
L’image du week-end
À vitesse réelle, impossible de savoir si le coup franc de Grosicki avait bien franchi la ligne. D’ailleurs, il y a encore quelques mois, le but n’aurait sûrement pas été validé. Mais avec la goal-line technology, l’arbitre de la rencontre n’aura eu qu’à sentir sa montre vibrer pour accorder, très justement, le but rennais. Ça a du bon, quand même, la technologie.
La stat inutile : 12
Comme le nombre de buts inscrits par Zlatan face à l’ASSE, la victime préférée du géant suédois.
⇒ Résultats et classement de Ligue 1
Par Gaspart Manet