- Trophée des champions
- PSG-Olympique lyonnais (4-1)
Le PSG cartonne l’OL et lance sa saison
Après une première mi-temps de très belle facture au cours de laquelle ils auront trouvé le chemin des filets à trois reprises, les Parisiens s’imposent très facilement 4-1 face à un Lyon bien trop fébrile défensivement. Emery et ses hommes remportent leur premier trophée de la saison.
PSG 4-1 Olympique lyonnais
Buts : Pastore (9e), Lucas (19e), Ben Arfa (34e) et Kurzawa (55e) pour Paris // Tolisso (87e) pour Lyon
L’écran géant du Wörthersee Stadion de Klagenfurt ne laisse pas la place au doute. On joue la 34e minute de jeu de ce Trophée des champions et le PSG mène déjà 3 buts à 0 face à l’OL, son dauphin en championnat la saison passée. Les hommes d’Unai Emery viennent alors tout juste de trouver le chemin des filets pour la troisième fois de la soirée. Bien servi par Ángel Di María au point de penalty, Hatem Ben Arfa se retourne et envoie un missile du gauche dans la lucarne d’Anthony Lopes. Comme un symbole. Le néo-Parisien, fortement convoité par Jean-Michel Aulas cet été, vient sceller définitivement le sort de la rencontre. Un joli but, son premier sous ses nouvelles couleurs, lors de sa première titularisation à la pointe de l’attaque du PSG pour palier l’absence de Cavani. Pastore, Lucas puis Kurzawa se chargent quant à eux de corser l’addition et d’envoyer déjà un message très fort à la Ligue 1, à une semaine de la reprise du championnat.
Le festival offensif parisien
Dans un Wörthersee Stadion aux trois quarts vide, ce sont pourtant les joueurs de Bruno Génésio qui sont les premiers à se mettre en évidence. Après un joli mouvement amorcé par Darder et Morel, Fekir croit ouvrir le score dès la quatrième minute de jeu mais l’international français est signalé hors jeu, à juste titre, par le corps arbitral autrichien. Intéressants dans ce début de match, les Lyonnais pressent les Parisiens dans leur moitié de terrain mais se font surprendre dès la première offensive du PSG. Esseulé sur l’aile gauche, Kurzawa dépose un centre millimétré au second poteau pour Pastore qui fusille Lopes de volée. 1-0. Dans la foulée, Di María est tout proche d’inscrire déjà l’un de des buts de l’année depuis le milieu de terrain mais Lopes détourne le lob de l’Argentin. Le gardien portugais, champion d’Europe cet été, est acclamé par la poignée de supporters lyonnais ayant fait le déplacement en Autriche. Des supporters qui ne peuvent constater que la fébrilité de la défense rhodanienne, en difficulté sur chaque offensive des hommes d’Unai Emery. Bien servi par Di María, Lucas profite de la passivité de Nkoulou pour doubler la mise dès la 18e minute de jeu. Les Lyonnais, la tête sous l’eau, continuent de sombrer face aux multiples vagues offensives parisiennes. Si Aurier puis Di María – très en vue ce soir – manquent de réussite dans le dernier geste, Hatem Ben Arfa envoie le cuir dans la lucarne d’Anthony Lopes. 3-0. L’addition à la pause aurait encore pu être plus salée mais Di María ne parvient à profiter du cadeau du gardien lyonnais qui lui avait donné le ballon dans les pieds sur sa relance.
Emery réussit sa première
La seconde période débute sans Alexandre Lacazette, remplacé par Mathieu Valbuena. Le cauchemar des Lyonnais n’est pas pour autant terminé puisque Pastore, qui perfore la défense des Gones avec une facilité déconcertante, manque le but du 4-0 sur une louche pleine d’audace (50e). Un quatrième but qui arrive quatre minutes plus tard lorsque Kurzawa, très remuant ce soir, profite d’un alignement catastrophique de Rafael et part gagner son face-à-face avec Lopes. Cornet tente de sauver ce qui peut encore l’être côté Lyonnais mais l’ancien Messin voit Kevin Trapp, finalement préféré à Alphonse Areola, détourner sa tentative. Le suspense de cette rencontre mort et enterré, les deux tacticiens s’agitent sur les bancs de touche et font tourner leurs effectifs. Entré en jeu à la place de Di María, Verratti se contente de faire circuler le ballon au milieu de terrain devant des Lyonnais complètement résignés. Les Gones se réveillent finalement en fin de match lorsque que Corentin Tolisso, en position de hors-jeu, vient réduire la marque de la tête après une belle séquence de possession. La seule satisfaction de la soirée pour des Lyonnais encore bien trop loin du niveau des quadruples champions de France en titre.
Par Maxime Feuillet