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Le PSG a-t-il une chance face au Barça ?

Par Simon Capelli-Welter, avec Markus Kaufmann
Le PSG a-t-il une chance face au Barça ?

Rêver plus grand. Tel est le slogan actuel du Paris Saint-Germain, et ça tombe bien. Là, pour éliminer “la plus belle équipe de tous les temps”, il va falloir rêver XXL.

Bon bon bon. Ce sera donc le Barça. Autant dire, après cette démonstration contre le Milan, le favori retrouvé de la compétition. Le tirage n’a pas été Chantôme avec Paris. Pour les supporters de la capitale (ou les haters du Mes), il va falloir y croire. Fort. Très fort. Très très très fort. Mais, comme l’a dit Carlo Ancelotti juste après ce tirage : « Ce sera très difficile mais tout peut arriver. » Tout, c’est à dire une qualification, un exploit, un miracle. Reste à voir comment. Quatre motifs d’espoir.

1 – Le savoir-faire d’Ancelotti

C’est dans ces moments-là, quand le PSG s’apprête donc à affronter le FC Barcelone, que le recrutement de Carlo Ancelotti prend tout son sens. Et que le débat sur le licenciement d’Antoine Kombouaré prend, enfin, fin. L’expérience du Mister en Ligue des Champions permet au moins d’entretenir l’espoir. Celle de Kombouaré renverrait le PSG au bon souvenir de ses exploits passés en C1. Le coup de Casque d’or face au Real permettrait de dresser un parallèle avec le Kombouaré joueur et d’ainsi croire à la qualification en invoquant la grandeur passée ; l’Antoine entraîneur, lui, n’apporterait pas forcément toutes les garanties pour croire au miracle. Ancelotti connait la Ligue des Champions. Plutôt intimement d’ailleurs. Il en a quand même gagnées quatre. Deux en tant que milieu de terrain (un peu besogneux, et déjà grisonnant) au sein du Milan AC (en 1989 et 1990, à une époque où certaines équipes gagnaient la C1 deux fois d’affilée). Et deux en tant qu’entraîneur, toujours du Milan AC. En 2003 contre son ancienne équipe, la Juventus. Et en 2007, sous forme de revanche contre Liverpool. En C1, Carlo a tout vu, tout entendu, tout connu, sauf un putain d’exploit avec Paris… Pour cela, Carlo devra sans doute se faire un peu violence. Car pour battre le Barça, il faut une certaine dose d’anticonformisme, d’audace, de folie… Comme Di Matteo, ou Mourinho. Un truc dans les gènes, forcément, du PSG mais pas forcément de Carlo. Ou comme l’a dit Zamparini : « Ancelotti a du mal à lever les yeux de ses schémas » . Et ce n’est pas avec des schémas que tu bats le Barça…

2 – Le sang-froid des Thiago’s…

La qualité de la relance, en particulier la qualité de la relance dès l’arrière-garde, est peut-être le point le plus important pour résister au Mes que un club et son pressing. Le Milan l’a ainsi constaté lors de son match retour. Pour résister à l’entame de match en fanfare du Barça, il aurait fallu calmer un peu le jeu, et passer au travers de ce pressing d’enfer. Assez vite, il n’en fut rien, la relance milanaise s’est vite montrée approximative, fébrile, lamentable. Un mec comme Zapata a complètement coulé, tenant davantage du clown triste que du révolutionnaire mexicain. Paris devra donc faire moins pire. La présence de Thiago Silva est d’ores et déjà source d’une certaine garantie, voire d’assurance. A ses côtés, pas sûr que Sakho, dont les – encore un trop présents – errements de relance ne rassurent pas nécessairement Ancelotti, soit titularisé. Ce sera donc Alex, à moins que Thiago Sylvain…

Au milieu, la qualité parisienne pourrait s’avérer essentielle. Entre Thiago Motta et Verratti, il y a de quoi donner de très bons ballons devant, chose que n’ont pas réussie Montolivo et Boateng. La présence d’un Thiago Motta, par exemple, serait plus que bienvenue. Actuellement touché au mollet, l’Italo-Brésilien ferait bien d’accélérer un peu ses séances de rééduc’. Sa qualité de relance, son sens de la faute tactique, son art de contrôler un milieu de terrain sans même avoir besoin de toucher le ballon, le package du numéro 28 est complet et ne sera pas de trop face aux Catalans. L’adage dit que quand Motta est là, le PSG ne perd pas. Il serait de bon ton de le confirmer sur la plus grande des scènes. Le mec connait la maison. Pour y avoir joué, et pour l’avoir soufflée. Avec l’Inter, le 21 avril 2010, lors du match aller à Milan, il avait dégoûté le Barça. Et le rouge du retour lui a certainement donné envie de recommencer…

3 – Le moteur Blaise Matuidi

Si Blaise Matuidi n’a jamais joué ni avec l’Inter, ni contre le Barça, la marge de progression de l’ancien Stéphanois est sans limite. Là, si d’aventure le PSG passe, le Real envoie direct une offre de 40M pour choper « el nuevo Makelele« . Face au Barça, Blaise peut se transformer en bouclier hyper mobile. Quelque part, il est un peu l’anti-Messi : aussi vif, aussi infatigable, mais en défense. Son duel avec le petit Argentin aux oreilles décollées est à comparer avec les duels Messi-Lass en 2010-2011 : à l’époque, Lass avait été le joueur à gagner le plus de duels contre l’Argentin…

4 – Zlatan et le coup de l’enfant dans le dos

Bim. Ou le bruit du poteau de M’Baye Niang. S’il est évidemment stupide de penser que ce but aurait forcément qualifié le Milan, il est tout aussi débile de négliger qu’il aurait incontestablement changé le cours de la rencontre. Des occasions de la sorte, dans le tunnel entre le central et le latéral barcelonais, le PSG en aura forcément. Comme en ont eues Ramires, Torres, Sneijder ou encore Maicon… Les différentes flèches déséquilibrantes (et parfois déséquilibrées) du PSG (Lavezzi, Lucas, Ménez, même Pastore). Des mecs prêts à refaire une « Di Maria sur Puyol ». Et cette fois, ce ne sera pas un ancien Caennais face aux cages de Valdès. Cela pourrait même être un autre ancien de la maison catalane (non pas Maxwel!), aka un certain Zlatan, qui sera forcément revanchard contre son ancien club, mais qui devra aussi patienter jusqu’au match retour pour assouvir sa soif de vengeance. En attendant, certains osent penser que le PSG joue mieux sans son Suédois. Le match aller sera une occasion en or de le prouver.

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« D’ici deux ans, le gardien de l’équipe première aura un casque »
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Par Simon Capelli-Welter, avec Markus Kaufmann

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