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Le portrait-robot du futur directeur sportif du PSG

Par Mathieu Faure
Le portrait-robot du futur directeur sportif du PSG

Depuis le départ en juillet 2013 de Leonardo, le Paris Saint-Germain n'a officiellement plus de directeur sportif. Olivier Létang, adjoint de Leo au départ, occupe toujours le poste de « directeur sportif adjoint », mais adjoint de qui ? Bonne question. Une chose est sûre, d'aucuns semblent s'accorder sur le fait qu'il manque un DS à cette équipe et que tous les maux parisiens proviennent de là. D'accord, mais qui ?

15% de Leonardo

Sirigu – Van der Wiel, Thiago Silva, Marquinhos, Maxwell – Motta, Verratti, Matuidi – Pastore – Ibrahimović, Cavani. Actuellement, le PSG peut aligner une équipe uniquement composée de joueurs recrutés par Leonardo. Avec un banc de touche fourni, qui plus est (Lucas, Lavezzi, Digne). Depuis le départ du Brésilien, le PSG n’a recruté que trois joueurs (David Luiz, Cabaye, Aurier) dont deux très chers. Leonardo, c’était la classe naturelle, un CV de joueur de football international, la maîtrise de plusieurs langues, la mèche faussement rebelle, des entrées dans tous les clubs de Serie A, un carnet d’adresses, de la persuasion et, pour couronner le tout, le sens de la formule face au caméra. Tout ce qu’il manque aujourd’hui au PSG. En son temps, Leo était un punching-ball médiatique. Il encaissait.

10% de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy sera un jour le président du PSG. Ce n’est pas de nous, mais son fils Louis dans un entretien à Outsidermag. Quoi qu’il en soit, l’ancien président de la République aime le PSG à la folie. Sans doute plus que sa femme. D’ailleurs, l’ancien maire de Neuilly a grandement œuvré dans le rapprochement QSI-PSG. Nico, c’est le mec un peu fan, au fond. Quand on parle PSG, ses yeux brillent. Nico, c’est le garçon qui aime avoir un peu de pouvoir, qui envoie de la punchline lors des repas officiels, qui déteste qu’on salisse son club et son image. Bref, c’est un nerveux, un mec qui va à la guerre pour tout et n’importe quoi quand ça concerne le PSG. Autrement dit, un directeur sportif sur le qui-vive H24. Même un peu trop. « Touche pas à mon club » en pins sur sa veste. Juste en dessous de la Légion d’honneur.

10% de Jamel Debbouze

Pour être un bon directeur sportif, il faut un peu d’humour. Un minimum. A priori, quand vous achetez David Luiz pour 50 millions, vous en avez beaucoup. Un bon négociateur doit être un homme drôle. Capable de sortir la petite blague qui va détendre une réunion tendue de 5 heures sur les droits à l’image du futur numéro 9 du PSG. « Dites, Roberto Bettega, qu’est-ce que deux trous dans un trou ? Mon nez dans votre cul. Ahah(rires gras). Bon, cette prime à la signature, 500 000 euros, ça suffit, non ? » De la poigne, c’est bien. Un peu de bonhomie, c’est mieux. Pour se faire respecter, le directeur sportif du PSG doit être un minimum apprécié. Et donc drôle.

25% de Jorge Valdano

Jorge Valdano, c’est Leonardo. Mais en mieux. Et en plus classe. Champion du monde avec Maradona sur le pré, l’Argentin a occupé le poste de DS du plus grand club du monde : le Real Madrid. Sur place, le garçon a fait chauffer le chéquier comme jamais. Et sa liste de courses est exceptionnelle : Kaká, CR7, Özil, Robinho, Sergio Ramos. Du gros CV et du futur crack. Bien sûr, tout a été surpayé. C’est le but. Faire dans le clinquant, mais dans le respect de la personne humaine. Sans un José Mourinho ingérable, Valdano serait resté au Real Madrid. À Paris, Jorge serait comme un poisson dans l’eau. Une ville classe – parfait pour ses cheveux gominés -, un vestiaire latin, un patron plein aux as et une envie de démesure incroyable. Valdano, c’est le seul mec capable de payer Cristiano Ronaldo 125 millions d’euros pour le ramener à Paris et convaincre tout le monde que l’opération sera rentabilisée en 4 jours avec la vente des maillots. Un génie.

20% de Miles Jacobson

Miles Jacobson est un petit bonhomme qui mange plutôt bien. Il a un regard coquin et compte ses billets comme d’autres achètent du PQ. Miles, c’est le patron de Football Manager. Le jeu le plus additif du monde. Un jeu tellement poussé que certains grands clubs ont acheté la base de données du jeu pour mieux recruter des futurs cracks (coucou Everton). Le prochain DS parisien doit être dans cette optique. Dénicher des perles au tarif plus qu’abordable. Au départ, le PSG voulait trouver le nouveau Lionel Messi en région parisienne. Pour l’instant, ils ont trouvé Jean-Kevin Augustin qui ne sait pas encore dans quel sens agencer ses prénoms pour débuter sa carrière. Verratti est le seul « coup » de scouting du PSG. Et encore, l’Italien avait un CV en Italie et surtout un prix (11 millions hors bonus). Ce qui manque au PSG actuel, c’est un DS capable de ramener du joueur en fin de contrat, du jeune prometteur, sans débourser un seul euro. Actuellement, on est sur un modèle où les remplaçants émargent à plus de 200 000 euros par mois. Oui, il faut se creuser les idées, voyager, mettre en place des rabatteurs et être malin.

15% de Luis Campos

À Monaco, certains l’appellent « Gargamel » . Parce que oui, le directeur sportif du club de la Principauté a une tête de méchant. Lui, il s’en fout. Il a un temps d’avance sur le monde moderne. Si ce n’est deux. Son système est infaillible. Et pragmatique. Pour chaque poste, une liste de cibles potentielles réparties en trois catégories de prix. De la moins chère à la plus chère. Un titulaire quitte le club, Luis Campos regarde sa liste et s’ajuste avec son budget. Un jeu d’enfant. Pour ce faire, le Portugais voyage tout le temps, a posté des espions partout et possède un réseau qui est un subtil mix de ceux du FC Porto, de Jorge Mendes et de l’Ajax Amsterdam. Bref, Campos, c’est Valdano sans la classe, mais avec plus de talent. Bling-bling, non. Efficace, oui.

5% de Nasser Al-Khelaïfi

Parce qu’il faut que le directeur sportif ait un côté paternaliste aussi. DS, ce n’est pas seulement le mercato, c’est la gestion des hommes au quotidien. Le mec qui doit aller faire comprendre à Zlatan Ibrahimović que garer sa Volvo beige sur le parking visiteur est une connerie. Son boulot ? Faire le lien entre le groupe sportif et le staff technique. Être la courroie de transmission entre les dirigeants et la base. Pour ça, il faut un homme qui sache faire des câlins. Nasser est un câlin à lui tout seul. Pour lui, une simple victoire en phase de groupes de Ligue des champions est un événement international. Nasser flagorne, rassure, paye, dîne, convoque, écoute, prend des nouvelles, joue au tennis, prolonge, augmente. Bref, Nasser a un grand cœur. Et tout le monde l’aime. On l’appelle même « papa » .

Dans cet article :
Targhalline : « Je n’avais pas d’autre choix que de réfléchir plus vite »
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Par Mathieu Faure

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