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Le point sur les courses au maintien en Europe

par Arnaud Clement
5 minutes
Le point sur les courses au maintien en Europe

Dans les cinq grands championnats, il reste entre trois et cinq journées à disputer. Si les champions sont tous connus, c'est loin d'être le cas pour ce qui est des blases qui poseront leurs fesses dans la charrette. Le point sur les bonnets d'ânes européens.

Les participes passés :

Honneur aux meilleurs des meilleurs, ceux qui ont déjà réussi à se faire inscrire au tableau d’honneur dans leurs pays presque en même temps que les champions. En Allemagne, on sait depuis le week-end dernier que Greuther Fürth retournera étrenner ses coupes Playmobil et ses joueurs en plastique en 2.Bundesliga. En même temps, avec trois succès en 31 journées, peu de chance de conquérir l’Europe comme le grand voisin de Bavière. En Angleterre, il est aussi couru d’avance que les mercenaires de QPR et de Reading vont prendre leurs cliques et leurs claques pour se tailler, après l’officialisation de leur mise en terre samedi dernier et un zéro à zéro plus que miteux entre eux deux. Un épilogue guère surprenant. Les Rangers pourront toujours se satisfaire d’avoir enquiquiné City ou tapé Chelsea, le probable futur vainqueur de la C3. Mais à quoi bon si c’est pour se faire dérouler par Aston Villa ou Stoke City ? Quant aux Royals de Reading, il faudra leur dire que ce n’est pas parce que leur boss est russe qu’il faut pratiquer le football seulement en hiver. Dans la foulée du Boxing Day, Pogrebnyak and co empilent cinq victoires et un nul, avant de concéder neuf défaites et deux scores de parité dans la foulée. Bonjour tristesse, bonjour goulag ! Enfin, même si sa relégation n’est pas encore actée, c’est à Pescara que revient la palme du relégable le plus dépassé des cinq grands championnats. Pire défense d’Europe (ndlr : 70 buts encaissés en 33 journées), pire attaque du Calcio, pire équipe à domicile comme à l’extérieur, deux petits points pris sur le 45 derniers mis en jeu… Une véritable arlésienne !

Les assistés respiratoires :

Ils cumulent les déboires, sont dans le mal et pourtant, ils ne sont pas morts ! Eux, ce sont les mal-classés qui sont déjà bien dans le dur, mais peuvent encore le faire. On retrouve dans cette catégorie deux frenchies, Troyes et Brest. Et aussi bizarre que cela puisse paraître au vu du classement, on donne plus de chances de s’en sortir à la lanterne rouge qu’aux Bretons. D’abord de par un calendrier plus favorable, avec seul Bordeaux comme « épouvantail » , et non le PSG comme pour les hommes de Corentin Martins. Et puis bon, honnêtement, entre une équipe qui n’en finit plus de creuser son trou après sept défaites consécutives – série en cours – et une autre qui pourrait sérieusement reprendre un zeste de tonus en cas de succès contre Évian Thonon Gaillard samedi au stade de l’Aube, le choix est vite fait. Difficile de se refaire la cerise pour Sienne en revanche. Le club toscan traîne toujours comme un boulet ses six points de pénalité infligés après le Calcioscommese, sans quoi il serait aujourd’hui quinzième. Mais même avec seulement deux points de retard sur la ligne de vie, quand on regarde le calendrier et voit des affiches contre la Juve, le Napoli ou la Fio à disputer, Sienne peut quasiment s’exclamer « à la tienne » et déjà payer son pot de départ.

Dernier nommé de la catégorie, Wigan. Un drôle de paradoxe pour une équipe qui sera peut-être européenne l’an prochain en cas d’exploit contre City en finale de Cup. Oui mais voilà, les Latics ont aujourd’hui cinq points de retard – avec un match en moins, certes – sur Sunderland, Aston Villa et Newcastle. Nul doute que les prochains rendez-vous contre des joueurs de Swansea ou West Brom, plus préoccupés par leurs futurs lieux de vacances, seront capitaux.

Les « tu veux ou tu veux pas » :

Eux, ce sont ceux qui ne savent pas où est leur place et repassent d’une semaine à l’autre au-dessus ou en dessous du trait rouge qui fait peur. D’ailleurs, leurs présidents ont anticipé leurs incertitudes en chiffrant à la fois un budget « élite » et un autre « antichambre » . C’est le cas chez les Teutons d’Hoffenheim et d’Augsbourg, ces derniers étant pour le moment barragistes. Les Bavarois ont d’ailleurs plus de chances de s’en sortir au vu de leur abnégation ou de leurs armes offensives que sont Sascha Mölders ou le Coréen Ji. D’autant que juste devant, le Fortuna Düsseldorf avance à un rythme d’escargot de Bourgogne, en témoigne ses trois points cueillis lors des neuf dernières sorties. Quant au club-joujou de Dietmar Hopp, même si son entraîneur intérimaire Gisdorf donne pour le moment satisfaction depuis quatre matchs, jouer son maintien contre Hambourg ou chez le Borussia Dortmund ressemble à tout sauf à un dessert qui glisse tout seul.

Plus près de nous, ce sont les Lionceaux du FC Sochaux-Montbéliard qui occupent ce rôle, malgré une seule défaite au compteur lors des six dernières sorties. La bagarre avec Nancy et l’ETG devrait durer jusqu’au terme du championnat. Reste à savoir si l’effet Patrick Gabriel va perdurer en Lorraine et si l’ETG ne va pas payer trop cher sa semaine à venir sans son facteur X offensif, Saber Khlifa. Dans la Botte, le Genoa et Palerme devraient se disputer la place du con. Pour le moment à l’actif des premiers, elle pourrait bien revenir aux seconds vu les clients affamés qui les attendent (ndlr : Juventus, Udinese, Fiorentina pour les Siciliens, seulement l’Inter pour le Genoa). À moins que la victoire récente contre l’Inter n’ait donné un appétit vorace aux hommes du président Zamparini.

Enfin, rien ne semble vraiment décidé en Espagne. Et pour cause, le Real Majorque ne pointe qu’à deux points de Saragosse et de Vigo, à trois du Dépor’, à quatre de Grenade et à cinq d’Osasuna. D’ailleurs, avec les réveils conjugués des deux clubs galiciens du Celta et du Dépor’ ou le fait que les Andalous de Grenade doivent encore se coltiner Málaga, la Sociedad et Valence, on peut s’attendre à une conclusion étouffante, comme l’an passé. Le Rayo Vallecano, Grenade et Saragosse s’étaient sauvés à la dernière minute, coulant par la même occasion le sous-marin jaune.

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