- Coupe du monde
- Équipe de France
Le point Bleu du 20 juin
Chaque jour pendant la Coupe du monde, So Foot fait le point sur l'équipe de France. Alors, le groupe, il vit bien ou pas ?
Hier, les Bleus ont fait :
Un entraînement loin des regards indiscrets, puisque la séance du jour était à huis clos. Normal, le match contre le Pérou arrive, et les mises en place tactiques doivent rester les plus secrètes possibles. On sait toutefois que Deschamps a fait jouer Matuidi et Giroud avec les titulaires, ce qui indique que les deux trentenaires feront leur retour dans le onze de départ jeudi. En revanche, du côté des latéraux, on repart avec deux types nés en 1996, Pavard et Hernandez. Autre activité au programme, mais qui ne concernait que trois joueurs de l’équipe, enfiler un maillot de l’Atlético et danser en criant en espagnol. En effet, le club a officialisé dans la nuit de dimanche à lundi la prolongation d’Antoine Griezmann et de Lucas Hernandez, ainsi que le transfert de Thomas Lemar. La photo postée par le club est floue, mal cadrée, et la lumière est complètement affreuse, mais ça a quand même de la gueule cette affaire.
Bonnes nouvelles de Russie. @AntoGriezmann a signé son renouvellement jusqu’en 2023, @LucasHernandez jusqu’en 2024 et Lemar a lui aussi signé son contrat #AúpaAtleti https://t.co/yQZDDhEYpN pic.twitter.com/HECMuEsUxj
— Atlético de Madrid (@AtletiFR) 18 juin 2018
Hier, les Bleus n’ont pas fait :
Lâché l’affaire pour ce qui est du mercato. Enfin, pour ceux qui sont encore concernés. Griezmann, Lemar et Hernandez ont réglé ce qu’ils avaient à régler concernant leur avenir, mais certains Français ne sont toujours pas sûrs de ce qu’ils feront à la rentrée. Du coup, ils continuent à mener les tractations, à commencer par Nabil Fekir. Le Lyonnais a profité de son point-presse pour féliciter ses trois coéquipiers, avant de tout barricader à double tour quand il fallait parler de son cas personnel : « Je suis content pour Thomas, Antoine et Lucas, mais chacun a sa propre situation et la gère comme il l’entend. Je suis en équipe de France, je suis bien, je suis heureux, je ne suis pas ici pour parler de ma situation personnelle. » Il a également indiqué qu’il n’avait pas discuté de son départ avec Jean-Michel Aulas, présent à l’entraînement des Bleus lundi : « Ça m’a fait plaisir de le voir, mais en ce qui concerne mon avenir, on n’a pas du tout évoqué ce sujet-là. » Officiellement, Fekir reste donc un joueur de l’OL depuis que les négociations avec Liverpool ont brutalement pris fin. Sauf que Jean-Pierre Bernès, l’agent du joueur, a déclaré sur LCI : « Ce n’est pas fini, ce n’est pas fini l’histoire. » Et une machine relancée, une. Sinon, du côté des médias italiens, on annonce que le PSG a fixé le prix d’Areola pour le Napoli et la Roma, qui sont intéressés : c’est 35 millions. Ni plus ni moins.
La phrase inutile du jour :
« Imaginons une seule seconde Griezmann, Tolisso ou Varane, mettre deux week-ends de suite, volontairement, un but contre leur camp. Vous pensez une seule seconde que Didier Deschamps ne les renverrait pas au vestiaire ? » Les dirigeants du parti Les Républicains font la tournée des popotes pour expliquer pourquoi Laurent Wauquiez a viré sa vice-présidente, Virginie Calmels. Et pour être sûr que tout le monde le comprenne bien, Guillaume Peltier a sorti une métaphore footballistique prévisible et un peu lourde. Maintenant, on attend le moment où Deschamps expliquera pourquoi il a laissé Tolisso sur le banc par cet argument : « Imaginons que Wauquiez, Peltier ou Calmels distribuent deux week-ends de suite, volontairement, des tracts du PS… »
.@G_Peltier à propos du tract #LR dénoncé par @VirginieCalmels : « – Elle savait, on a une réunion hebdo tous les mardis, un whatsapp interne… – Donc elle mentait? – Bien sûr! » pic.twitter.com/iChvXfzyaR
— France Inter (@franceinter) 19 juin 2018
La frayeur du jour :
Ça fait maintenant presque 10 jours que les Bleus sont arrivés au Hilton Garden Inn qui leur sert d’hôtel, et ils n’en sont toujours pas sortis, à part pour s’entraîner ou aller jouer leur premier match à Kazan. Ça commence à faire long, et même si Nabil Fekir a voulu nous rassurer en lâchant : « On a beaucoup d’activités, on a des jeux vidéo, des cartes, on regarde les autres matchs ensemble » , on a commence quand même à avoir peur qu’ils s’ennuient. Passer dix jours enfermés avec les mêmes personnes dans une maison retranchée au milieu d’une forêt, c’est soit de la télé-réalité, soit un film d’horreur. Dans les deux cas, hors de question de mêler l’équipe de France à cela. Mais la bonne nouvelle, c’est que la France décolle aujourd’hui pour Ekaterinbourg où elle jouera contre le Pérou demain. Et un voyage, c’est toujours un bon moyen de briser la routine.
Et pendant ce temps-là, le 19 juin 1998… :
Quatre équipes sur le terrain, deux matchs, un seul but. Triste. À Geoffroy-Guichard, le Paraguay et l’Espagne se quittent sur un 0-0. Au Parc des Princes, le Nigeria bat la Bulgarie 1-0 grâce à un but d’Ikpeba. Dans le même temps, à Clairefontaine, les Bleus apprennent que Zidane est suspendu pour deux matchs, donc jusqu’aux quarts de finale, après le rouge qu’il a reçu face à l’Arabie saoudite. Ce qui n’affole pas les députés de l’Assemblée nationale, qui adoptent une loi visant à étendre les dates de chasse aux oiseaux migrateurs. Et le tout en allant à l’encontre de la réglementation européenne, hein. Rock n’roll.
Par Alexandre Doskov, à Ekaterinbourg