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Le point bleu du 15 juin
Chaque jour pendant la Coupe du monde, So Foot fait le point sur l'équipe de France. Alors, le groupe, il vit bien ou pas ?
Hier, les Bleus ont fait :
Pas grand-chose. Voire rien du tout, en fait. Le point d’orgue de la journée était le départ pour Kazan, avec un décollage à 17h30 de l’aéroport Moscou-Cheremetievo. Avant de filer vers l’aéroport, les Bleus ont bien fait un petit tour à la salle de sport de leur hôtel d’Istra, mais simplement pour faire quelques mouvements d’aérobie et se dégourdir. En gros, pour voir des types transpirer en Russie hier, il fallait ressortir la VHS de Rocky IV. Oui, celui dans lequel il s’entraîne en soulevant une brouette dans laquelle il a mis Paulie et Adrian.
À part ça, on est à peu près certains que les joueurs de Deschamps ont joué à la console – comme tous les jours –, et que Benjamin Mendy a fait des bonnes blagues à ses coéquipiers en postant plein de stories sur tous les réseaux sociaux de la Création – comme tous les jours. En fait, le seul joueur dont on a cru qu’il avait quelque chose d’un peu sérieux à faire était Antoine Griezmann. En effet, le buveur de maté a monopolisé l’attention avec son affaire de décision. Pour finalement accoucher d’une toute petite souris.
Hier, les Bleus n’ont pas fait :
S’entraîner, toucher à un ballon, jouer au football. Normal, c’était jour de grand départ, et les séances d’entraînement de lundi, mardi et mercredi ont suffi à mettre l’équipe sur de bons rails. Deschamps l’a déclaré lui-même, son effectif est au point. Aux dernières nouvelles, il s’apprêterait à lancer une petite révolution en balançant un onze de départ remanié et rajeuni. Mais comme le sélectionneur n’a pas non plus tenu de point-presse, le mystère reste entier.
La phrase inutile du jour :
À peu près toutes les phrases prononcées dans la vidéo dans lequel Griezmann annonce sa décision de rester à l’Atlético. Ce n’est pas qu’on est contre les nouveaux formats de communication, mais là, on parle quand même de faire énormément de bruit pour pas grand-chose. Envoyer un copier/coller du délire de LeBron James avec The Decision n’est pas l’idée du siècle, loin de là. Mais au moins, le basketteur n’avait pas vampirisé l’actualité pour rien et il y avait eu un transfert à la clé. Hier soir, on a simplement vu Griezmann ricaner devant le Wanda Metropolitano. Le tout à un jour et demi du premier match de la France en Coupe du monde. Le fond, la forme, le timing, rien ne va. Allez, un doublé demain contre les kangourous et tout sera pardonné.
Mi afición, mi equipo, MI CASA! @atleti ?⚪?Mes supporters, mon équipe, MA MAISON ! @AtletiFR ?⚪?My fans, my team, MY HOME!!! @atletienglish ?⚪? pic.twitter.com/ByD8Cju5Yb
— Antoine Griezmann (@AntoGriezmann) 14 juin 2018
La frayeur du jour :
Le saviez-vous ? 2017 a été l’année la plus sûre de l’histoire du transport aérien. C’est bien simple, le nombre d’avions de ligne qui se sont écrasés cette année-là s’élève à… 0 ! Aucun passager d’un vol de ligne (plus de 20 sièges) n’est décédé en 2017, ce qui n’était jamais arrivé. En revanche, 2018 a démarré par le crash en février d’un avion de la Saratov Airlines, à 70km de Moscou. Bilan : 71 morts. Alors forcément, après une semaine de tous les dangers pendant laquelle les Bleus ont failli perdre Giroud (tête), Sidibé (genou) et Mbappé (cheville), tout le monde s’est dit qu’ils risquaient le pire en montant dans un avion russe. Les fans peuvent pousser un ouf de soulagement, leurs héros sont arrivés sains et saufs à Kazan. Prochaine frayeur prévue dans trois jours pour le vol retour…
Et pendant ce temps-là, le 14 juin 1998… :
Le petit monde du football célèbre le premier match de l’histoire de la Jamaïque en Coupe du monde. Avec une jolie défaite 3-1 contre la Croatie à la clé. Sinon, les Bleus savourent tranquillement leur victoire obtenue deux jours plus tôt contre l’Afrique du Sud, et Stéphane Guivarc’h passe une IRM du genou. Pas d’inquiétude, le Breton n’a rien et peut continuer à jouer, et on espère qu’il marquera plein de buts pendant la suite de la compétition ! De l’autre côté de l’Atlantique, un certain Michael Jordan met les Utah Jazz sous sa semelle et appuie très fort dessus en alignant 45 points sans sourciller, dont le shoot de la victoire à 5 secondes de la fin après avoir démoli Bryon Russell. Ça fait 4-2 pour les Bulls, et un sixième titre en huit ans. « Jordan, game 6 ! »
Par Alexandre Doskov, à Kazan