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Le Paris-Saint-Matuidi s’impose à la Mosson

Par Charles Alf Lafon
4 minutes
Le Paris-Saint-Matuidi s’impose à la Mosson

Grâce à son poulet décisif, Paris domine Montpellier et reprend la tête du championnat. Pas impériaux, les Parisiens ont vu que Kevin Trapp savait aussi faire un arrêt, et ne parlait pas encore français.

MontpellierPSG (01)

B. Matuidi (61′) pour PSG.

Et si Blaise Matuidi était l’arme offensive numéro 1 du Paris Saint-Germain ? Privé de Zlatan Ibrahimović, obligé d’aligner un trio Lucas-Pocho-Cavani pas des plus efficaces, le PSG n’avait en plus personne à la création. Verratti était lui aussi blessé, et Pastore n’a tenu que dix minutes. Alors, comme depuis le début de la saison, la lumière est venu de Blaise. Moins omniprésent à la récupération qu’à l’accoutumée, pas forcément aussi percutant dans la projection, Blaisou s’est distingué une seule fois. La bonne. Une frappe parfaite, de buteur, pour arracher les trois points. Matuidi est décisif, tranquillement. Et si la solution était simplement d’échanger tactiquement Blaisou et Cavani ? De son côté, Montpellier n’a pas forcément démérité, mais les maladresses de Mounier et Bakar n’ont pas permis aux contres d’être vraiment dangereux. Pour le reste, Kevin Trapp a montré en un arrêt son niveau.

Tambour battant

Ce qui est bien avec les matchs du mois d’août, c’est que tout le monde a l’air de revenir de vacances. Tout le monde est encore en manque de football, les automatismes ne sont pas encore revenus, l’envie d’en découdre est bien présente. C’est en tout cas ce qui rassure de ce début de match, qui ressemble plus à une fin de five qu’autre chose. Si Paris a très largement la maîtrise du ballon, l’ensemble manque de justesse. Les passes n’arrivent pas, les centres rappellent Bernard Mendy, Lucas a comme d’habitude la tête dans les pieds. Quand ce n’est pas David Luiz qui s’emmêle dans sa relance, tente un dribble, concède la touche. Déjà privé de Verratti, touché à la cuisse, le milieu parisien perd même un peu plus en créativité dès la 10e, lorsqu’un Pastore grimaçant doit céder sa place à Rabiot, de retour de suspension, mais pas encore en grâce. Lorsqu’ils arrivent à avoir un contre, les Montpelliérains ne sont pas beaucoup plus inspirés. Tellement de mauvais choix qu’on n’est pas loin du cadeau d’anniversaire chez Desigual. Sinon, ils se contentent de défendre dans leur camp en bloc, ce qui limite l’impact des ailiers Lucas et Lavezzi. Comme d’habitude depuis le début de saison, seul Aurier amène du danger en arpentant inlassablement son couloir. Il ouvre d’ailleurs la marque de la tête à la réception d’un coup franc, mais il est signalé hors-jeu à juste titre. Signe qui ne trompe pas, Hilton, 38 piges, fait un gros match en coupant toutes les trajectoires. Sinon, fidèle à lui-même, Pocho tire à côté.

Initiale B.M

Dans le couloir, Cavani parle tactique avec David Luiz : « Tu arrêtes de me les mettre dans la profondeur, j’aime pas trop courir et tu es trop mauvais. » Pas suffisant pour sortir les Parisiens du confort. Du coup, Kevin Trapp est obligé de montrer à quel point il est fort, avec une main archi-ferme sur coup franc. Paris n’y est clairement pas, et sur un contre, bien que très mal joué, la peur s’installe. Tout aurait pu être oublié si le but de Cavani sur un contre avait été accordé, mais l’arbitre de touche lève son drapeau, cette fois à tort. Passé ces instants un peu fous, le match bascule dans une espèce de faux rythme plus conforme à la Ligue 1. Mais à l’heure de jeu, le côté gauche parisien se met en branle. Lavezzi fixe deux joueurs et parvient à transmettre en tombant à Maxwell, qui donne du droit à Matuidi. Blaisou ne se pose pas de questions et met une mine sur laquelle Ligali ne peut rien. Du coup, Bakar essaye de se faire Paris d’une frappe enroulée, mais il lui reste encore bien du chemin à parcourir pour éviter Trapp. L’Allemand peut de toute façon compter sur Serjaurié, costaud dans sa tête, surtout en chaussures roses, qui tacle Mounier dans la surface. De toute façon, le 1-0 semble suffire au PSG, qui se contente de faire tourner au lieu de pousser les contres. En même temps, Thiago Motta rate des passes, ce qui laisse entendre que mieux n’est peut-être pas possible. Jean-Kev aurait pu, mais il perd son duel avec Ligali. Dommage. La Mosson a le droit à un peu d’émotion avec l’entrée en jeu de Stambouli. Le dernier frisson vient d’un retourné de la dernière chance de Souleymane Camara dans le temps additionnel, loin au-dessus. Paris reste leader, Montpellier lanterne rouge.

⇒ Résultats et classement de L1

Les bons tuyaux de l’Entente Feignies-Aulnoye pour performer en Coupe de France

Par Charles Alf Lafon

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