- 6 septembre
- Saint-Bertrand
Le onze type de la Saint-Bertrand
Il faut bien le dire : dans l'imaginaire collectif, le prénom Bertrand est aujourd'hui synonyme de vieillesse. Afin de redorer le blason des « corbeaux brillants », rien de tel qu'une équipe complète pour souffler sur toute cette poussière. Avec des jeunes, et des moins jeunes.
Bertrand Laquait
Six saisons passées à l’AS Nancy Lorraine, sept à Charleroi, élue ville la plus moche du monde, puis cinq à se coltiner les sermons de Pascal Dupraz dans les oreilles. Après l’ETG, le natif de Vichy n’aura passé qu’une année au VAFC et se retrouve sans club. Avis aux amateurs, Laquait est un fidèle serviteur.
Défenseurs
Ryan Bertrand
Quand on obtient sa première titularisation en Ligue des champions un soir de finale, mieux vaut ne pas se rater. Mission accomplie pour le soldat Ryan, même si son avenir sous le maillot de Chelsea est devenu inenvisageable. Acheté 13 millions d’euros par Southampton cet été, l’international anglais tient son avenir entre ses mains.
Bertrand Abissonono
Membre de l’équipe de beach soccer du Cameroun, il est surtout l’un des symboles des années galères de l’Étoile rouge. Au sein du club audonien, l’athlétique stoppeur aura assuré le capitanat durant la saison de National en 2011-2012, mais aussi donné beaucoup de bonheur à Bauer. Abisso na bisso.
Éric Bertrand Bailly
Déjà titulaire au sein de la défense du sous-marin jaune, l’Éléphant grandit à pas de géant après un exercice convaincant l’an passé. Vainqueur de la dernière CAN, sa coiffure à la Jimmy Neutron devrait encore être bien à la mode pour 2015/2016. Comme le disait Plastic Bertrand, ça plane pour lui.
Bertrand Crasson
Ancien diable et six fois champion de Belgique, il était embauché par la RTBF pour faire vibrer les téléspectateurs devant un match de Jupiler League. Mais suite à une dispute conjugale filmée, puis l’envoi de SMS via GSM, Bertrand se voit démis de ses fonctions. « Je te crache à la gueule… Ma priorité est de te détruire, et après je fêterai cela. » Pas cool.
Milieux
Bertrand Robert
Une tête de boxeur philippin, une bonne pointe de vitesse et une gauche terrible. En somme, la copie conforme de son frère aîné, un tantinet moins bon. Mais pour le coup, le cadet empoche la mise grâce à son combo « prénoms des années 50 ». Et même le brassard de capitaine, tiens.
Bertrand Marchand
Certes, on parle là d’une autre époque. Pourtant, l’ancien milieu défensif avait connu les joies du football professionnel bien avant le banc de touche. C’était entre 1972 et 1980, dans les années noires rennaises. On retiendra donc surtout son année folle comme coach à Guingamp, avec Didier Drogba et Florent Malouda en tête d’affiche.
Alain Bertrand Aneck Efona
Il était programmé pour le futur des Lions indomptables dans les années 2000. Suite à de nombreux essais infructueux à Guingamp ou Schalke 04, puis des blessures à répétition, sa carrière n’aura finalement jamais décollé. Comble du mauvais sort : l’an dernier à Berlin, il meurt par noyade au lac Plötzensee, à 35 ans. RIP.
Attaquants
Bertrand Traoré
L’année de l’éclosion ? Personne ne le sait encore, mais certains signes sont révélateurs. Pour la première fois depuis sa signature en Angleterre, le Burkinabé n’est plus envoyé en prêt par les Blues. De quoi espérer du temps de jeu pour remplacer Hazard. Ou Pedro. Ou Willian. Ou Oscar… Bah quoi ?
Guillermo Beltrán
Un chasseur de buts robuste et expérimenté, des faux airs de Marcelo Salas avec une crinière noire plaquée vers l’arrière, et quelques tatouages pour se donner encore plus de style. Bref, la touche sud-américaine de l’équipe.
Bertrand Fayolle
D’accord, il n’était pas aussi charismatique que le duo brésilien Alex-Aloísio en attaque, mais il était bien dans l’effectif pour arborer ce superbe maillot SEGA-Géant. Aujourd’hui, le buteur champion de D2 en 1999 est devenu commercial chez Ford. Le rêve américain, sans doute.
Par Antoine Donnarieix