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Le onze type de la Saint-Auguste
Le 7 octobre, c'est le jour où le prénom Auguste est célébré dans toute la France. Considéré comme l'égal des dieux chez les Romains, sa popularité aura très vite décliné après la Seconde Guerre mondiale. Mais tout de même, l'équipe type garde toujours une belle allure.
Agustín Orión :
Gardien de but de Boca Juniors depuis maintenant quatre ans, le portier au nom de famille galactique compte aussi trois sélections avec l’équipe nationale d’Argentine. Au cours de sa riche carrière, il aura remporté une Copa Sudamericana, un tournoi d’ouverture et de fermeture. Et puis quand on joue aux côtés de Juan Sebastián Verón, Juan Roman Riquelme ou Carlos Tévez, on inspire forcément le respect.
Défenseurs
Augusto Pereira :
Le Portugais de la bande, en version Ligue 2 s’il vous plaît. Arrière gauche de l’US Créteil-Lusitanos pour cette saison 2015-2016, Augusto vient déjà de claquer 8 matchs sur le flanc gauche, et son équipe est actuellement sixième au classement, à un point du podium. Un petit PSG-Créteil l’an prochain en L1, on est preneurs.
Ludwig Augustinsson :
Défenseur de métier, le jeune homme venu du froid est tranquillement en train de monter en puissance du côté du FC Copenhague. Passé par le mythique club des années 90, l’IFK Göteborg, il peut aujourd’hui prétendre à faire partie, à 21 ans, de la nouvelle vague de l’équipe nationale de Suède. Parce qu’en ce moment, les coéquipiers de Zlatan sont mal embarqués pour une qualification pour l’Euro en France. Changement à prévoir, donc.
César-Auguste Laraignée :
César-Auguste savait tisser sa toile. Formé au sein de River Plate, il est transféré dans le championnat de France en 1972, où il connaîtra notamment la machine Carlos Bianchi au Stade de Reims. Une blessure au genou en 1977 perturbera la suite de sa carrière : Stade lavallois, Olympique Avignon et FC Rouen pour lui. Aujourd’hui recruteur au sein des Millonarios, Laraignée est finalement retombé sur ses pattes.
Auguste Jordan :
Certes, ce n’est pas le même charisme que Michael, mais l’ancien arrière droit était sans aucun doute un véritable guerrier. Ancien international tricolore entre 1938 et 1945, il fait partie de l’équipe éliminée au Mondial français par l’Italie, future double championne du monde. Le Baby de Linz aura en fait trouvé sa véritable terre d’accueil dans l’Hexagone, entre 1933 et 1945, au RC Paris. Une autre époque.
Milieux
Augusto Fernández :
Membre influent du bon début de saison du Celta Vigo, le milieu de terrain défensif fait partie des meubles dans le club galicien, avec 112 matchs sous le même maillot. Un temps passé en prêt par l’AS Saint-Étienne, le futur international argentin ne s’entendra pas avec le maître des lieux, Christophe Galtier. « Je n’ai pas aimé comment il m’a traité, et certaines méthodes utilisées par le club. Alors j’ai préféré m’en aller. » Une belle perte.
Auguste Delaune :
Parce qu’il a donné son nom à une flopée de stades en France, dont celui du Stade de Reims, on se devait de le placer dans le rond central, en directeur des opérations. Livré par la police française pour mourir sous la torture de la Gestapo, il dénonçait ouvertement la politique antisémite et collaboratrice du régime de Vichy. Un grand homme, assurément.
Renato Augusto :
Peut-être le plus allemand des Brésiliens après Cacau. Révélé au Flamengo, le Carioca de naissance décide de lever le camp au bout de trois ans, direction l’Europe et le Bayer Levekusen. 115 matchs et 8 buts plus tard, le numéro 10 décide de retourner au pays, aux Corinthians cette fois. Parce que le joga bonito le démangeait trop, et parce qu’il faut bien aider Alexandre Pato à redevenir le vrai numéro 9 du Brésil.
Augustine Azuka Jay-Jay Okocha :
Le gros frisson de l’équipe, sans aucun doute. Monstrueux au sein de l’Eintracht Francfort entre 1992 et 1996, il signe finalement au Paris Saint-Germain en 1998, après un passage de deux ans à Fenerbahçe. La Coupe du monde en France passée par là, Okocha enchaîne par une merveille de frappe en lucarne pour son premier match en France, face aux Girondins de Bordeaux. Aux dernières nouvelles, Ulrich Ramé n’a toujours pas compris le pourquoi du comment.
Attaquants
Jean-Kévin Augustin :
Le plus beau blase de cette saison de Ligue 1 est parisien, sachez-le. De plus, force est de constater que JKA bénéficie d’un peu de temps de jeu au sein d’un club membre du top 8 européen. 121 minutes jouées depuis le début de saison pour un gamin de 18 ans, c’est tout de même respectable. Élu Titi d’or 2014 par ses pairs l’an passé, le jeune buteur est un espoir à suivre attentivement. Prends garde, Zlatan.
Charlie Austin :
Auguste en anglais, c’est Austin. Et pour le coup, Charlie fait office de sacrée gâchette en Championship avec les Queens Park Rangers. Déjà auteur d’une belle saison l’an passé avec 18 pions en Premier League, l’ancien maçon de l’entreprise familiale Austin Brickworks est resté fidèle à QPR. Un choix payant sur le plan personnel : 6 buts en 9 journées de championnat. Austin Powers.
Par Antoine Donnarieix