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Le onze de rêve de Sir Alex
Il en aura vu passer des stars à Old Trafford, Fergie. Vingt-six ans qu'il traîne son accent écossais et son chewing-gum légendaire dans les travées du Théâtre des Rêves. De 1986 à 2013, un sacré paquet de grands noms du foot sont venus se mesurer au hair-dryer. Tellement qu'au moment de mettre sur papier son onze de rêve, il faut écarter du beau monde. Alors toutes nos excuses à Ruuuuuud Van Nistelrooy, Andy Cole, Dwight Yorke, Nicky Butt, Phil Neville, Paul Ince ou David Bellion. Mais sélectionner, c'est éliminer.
Peter Schmeichel :
Le grand blond aux mains d’argent. Quand Sir Alex est allé le chercher dans les bois de Brondby en 1991, personne ne se doutait que Schmeichel s’imposerait à Manchester. Huit ans plus tard, il quittait le club sur le plus beau triplé de son histoire. Capable de jouer du piano comme de passer des cirées monumentales à ses défenseurs, « The Great Dane » aura écœuré les meilleurs buteurs du continent. Prends-en de la graine, Kasper.
Défenseurs
Edwin Van der Sar :
Il est possible d’être élu portier le plus laid de l’Euro 2008 et de présenter un palmarès long comme le bras. Van der Sar en est la preuve vivante. Débauché de Fulham en 2005, le gardien hollandais n’a cessé de progresser avec l’âge. Au point d’atteindre son sommet à 40 balais. En 2008, c’est lui qui repousse le dernier tir au but d’Anelka en finale de la C1. Une belle revanche sur la vie.
Rio Ferdinand :
En 2002, Fergie claque 47 millions d’euros pour faire venir le bonhomme de Leeds. Il ne le regrettera pas. Sauf période de blessures, le grand Rio est le pylône de la défense depuis dix ans. Six championnats et une C1 au compteur. Un roc. On a hésité avec Mickaël Sylvestre, mais son front ne rentrait pas dans la case.
Bryan Robson :
Arrivé à Manchester avant Fergie, Robson a vécu de près la domination de Liverpool. Trop près. Pas le plus sexy de l’équipe, il gagne quand même sa place. Bah ouais, treize ans à Old Trafford, quand même. Deux titres et surtout une implication énorme contre le Barça en finale de la C2 1991 : une passe décisive, voire deux selon les versions
Paul Scholes :
Scholes, c’est un doublé pour son premier match de championnat, une suspension pour la grande finale de 1999, une grave blessure à l’œil, une carrière ratée en sélection et plus de 700 matches avec MU. Avec sa frappe de mule, il sort le Barça de la C1 2008. L’un de ses 155 buts sous le maillot rouge. Une légende, même s’il est sur le banc aujourd’hui.
Milieux
Wayne Rooney :
Rooney sur le banc. Une image rare ces dernières années. Le badboy venu d’Everton a pourtant rempli toutes les énormes attentes placées en lui en 2004. Mental d’acier, esprit de sacrifice, efficacité devant le but, fidélité au maillot : le gaillard était fait pour Fergie. On lui préfère Canto et Hughes. Qu’il nous pardonne, il est juste derrière.
Ole Gunnar Solskjaer :
Le baby-face killer est là, sur le banc bien sûr. Pas la peine d’aller plus loin. Sans lui pas de Fergie time et pas de C1 en 99. Une année où il met un quadruplé en douze minutes contre Nottingham Forrest. Alors, à quoi bon le faire jouer 90 minutes ?
Par Clément Chaillou, Benjamin Jeanjean, Elyes Khouaja et Aymeric Le Gall