- International
- Europe
- France
Le onze de rêve de Jocelyn Angloma
Avec une carrière longue comme le bras, Jocelyn Angloma a connu de sacrés joueurs au cours de son passé sportif. Pour son onze de rêve, l'ancien international tricolore adopte un 4-3-3, parce que « j'ai du monde à mettre en attaque ! »
Fabien Barthez :
« C’était le gardien avec un jeu moderne. J’ai pris du plaisir à jouer avec lui, que ce soit à l’OM ou en sélection. J’aimais sa simplicité, sa façon d’aborder les matchs en toute décontraction. »
Défenseurs
Javier Zanetti :
« C’était un joueur fantastique. Nous étions en concurrence à cette époque, donc soit je jouais latéral et lui milieu, soit l’inverse. C’était mon partenaire associé sur le couloir. Et puis pour sa fidélité envers l’Inter Milan. »
Marcel Desailly :
« Les deux hommes se connaissent bien, donc je les mets ensemble. Marcel était plus technique, c’était un leader. On connaît tous sa carrière au Milan AC, à Chelsea. Il est resté très longtemps à haut niveau. »
Basile Boli :
« Son côté combatif, meneur d’hommes, qui ne lâche rien. C’est mon ami dans la vie, c’est un des rares joueurs avec lesquels je garde beaucoup contact. »
Amedeo Carboni :
« Un mec d’expérience qui ne lâchait rien. Et il aura joué jusqu’à 41 ans quand même… J’ai dû arrêter à 37 ans, lui est resté encore quatre ans après ! À Valence, nous avions une défense bien cohérente. C’est aussi un bon ami. »
Milieux
Franck Sauzée :
« Avec Baraja, ils ont tous les deux une bonne frappe de balle ! Là aussi, un bon gabarit, un gars sur lequel on peut compter. Il était vraiment exemplaire sur le terrain. »
Gaizka Mendieta :
« À la base, c’était mon remplaçant en arrière droit. Mais avec Ranieri, il est passé milieu de terrain et là, il a explosé. Un joueur très beau à voir jouer. »
Ruben Baraja :
« Un joueur athlétique, mais aussi meneur avec une intelligence de jeu énorme. C’est le football espagnol que j’ai beaucoup apprécié. »
Attaquants
Claudio López :
« Je l’ai mis sur le côté droit, mais ça ne lui posait aucun problème à l’époque. En Espagne, on l’appelait El Piojo (le Poux, en VF). C’était un teigneux, un joueur qui mettait le feu de la première minute jusqu’à la fin. »
Jean-Pierre Papin :
« L’attaquant complet. Opportuniste, toujours envie de marquer, il poussait toute son équipe à bout parce qu’il avait besoin du but. Il avait l’instinct, et puis bon, c’est un Ballon d’or. »
Abedi Pelé :
« Un ami de longue date. On a joué ensemble à Lille, à Marseille, au Torino… Et puis c’était le talent incarné, le joueur arrivé au bon moment à l’OM. Et puis, Marseille a pu profiter de ses deux fils aussi (rires) ! »
Propos recueillis par Antoine Donnarieix