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- Olivier Dacourt
Le onze de rêve d’Olivier Dacourt
En dix-huit ans de carrière, Olivier Dacourt a pris le temps de parcourir l’Europe. La France, l’Angleterre, l’Italie puis la Belgique ont notamment vu l’actuel consultant de Téléfoot fouler leurs prés. Des pérégrinations qui lui ont permis de connaître ce qui se faisait de mieux. Son 4-4-2 classique aligné et à forte connotation transalpine ferait donc frétiller la brindille de n’importe qui. Le genre de team, surtout, que l’on savourerait à la fin d’une Ligue des Masters après s'être coltiné Castolo et Barota.
Julio César :
Il représente le gardien moderne, c’est le plus fort que j’ai eu la chance de rencontrer balle au pied. Il pourrait jouer facilement dans le champ, tellement il est facile.
Défenseurs
Cafu :
Il a remporté deux Coupes du Monde et en a disputées trois. Puis a tout gagné en club. Et quelle classe…
Walter Samuel :
C’était un mur. On l’appelait « The Wall » à la Roma où il était extraordinaire. Après, le mur s’est écroulé à Madrid mais bon… (rires). Je l’ai connu aussi à l’Inter.
Rio Ferdinand :
Rio pourrait jouer milieu de terrain, tellement il est doué. Il est facile, ne tacle pas. Au-delà d’être un grand joueur, c’est un immense homme. Un monsieur.
Vincent Candela :
Le Candela de la Roma était fantastique. Après Totti, c’était lui le meilleur. Il n’a pas eu de chance en équipe de France parce qu’il y avait Liza. Il jouait arrière gauche mais était presque ailier.
Milieux
Luis Figo :
Quel joueur… Ballon d’Or en 2000. Tout est dit.
Olivier Dacourt :
Pour casser les actions adverses et parce qu’il faut quelqu’un pour récupérer des ballons ! Puis ils seront contents de jouer avec moi car je fais le sale travail (rires)
Patrick Vieira :
On a joué ensemble en équipe de France Espoirs, chez les A et à Milan. On se connaît parfaitement.
Zidane :
Zizou, normal. Pas la peine d’expliquer pourquoi.
Attaquants
Zlatan Ibrahimovic :
Un talent exceptionnel. Il a un caractère de merde mais c’est un grand joueur. Quand on joue contre lui, on a qu’une envie, c’est se battre avec lui. Et quand on joue à ses côtés, on a aussi envie de se battre avec ! (rires).
Antonio Cassano :
C’est un sale gosse mais avec un tel talent. Un génie, et comme on dit souvent, dans le génie, il faut de la folie. Je l’ai vu faire des choses à l’entraînement que peu de joueurs savent faire.
Remplaçants
Francesco Totti :
J’aurais pu le mettre à la place de Cassano… Parce que c’est le deuxième meilleur buteur de la Serie A
Emerson :
Car j’ai hésité à le mettre à ma place ! (rires)
Aldair :
Je l’ai connu à la fin de sa carrière mais c’était solide. Il était défenseur de l’équipe du Brésil, a fait treize ans à la Roma. C’est un monument là-bas.
Gabriel Batistuta :
Je voulais mettre Adriano mais Batistuta finalement. C’est mieux pour mettre des buts (rires).
Javier Zanetti :
Pour tout ce qu’il représente à l’Inter. Juste impressionnant.
Propos recueillis par Romain Duchâteau