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Le Onze de rêve de Belletti
Champion du monde en 2002 avec la Seleção, Belletti a aussi remporté deux Ligas et une C1 avec le Barça, deux Cup et une Premier League avec Chelsea, un Brasileirão avec le Fluminense et même une Coupe Intertoto avec Villareal. Avec un tel CV, ce jeune retraité de 35 ans a côtoyé du beau monde. Cet arrière droit n’a jamais fait rêver les foules, mais il savait être « at the right place at the right time », comme ce 17 mai 2006, quand il plante le but décisif de la victoire 2-1 du Barça contre Arsenal en finale de Ligue des Champions au Stade de France. Voici son 4-4-2 très offensif, avec un penchant très clair pour les n°10. Zidane, Kaka, Rivaldo, Ronaldinho, rien que ça…
Marcos:
Un des hommes-clés de la victoire du Brésil à la Coupe du Monde de 2002. Sobre et efficace. Il ne faisait pas de plongeons invraisemblables pour faire le show, mais il a été parfait pendant toute la compétition.
Défenseurs
Jorginho:
Un de mes modèles. Pendant la Coupe du Monde 1994, j’avais 18 ans et je décryptais tous ses matchs pour le prendre en exemple. Il jouait arrière droit comme moi, mais il avait une technique au-dessus de la moyenne. Il aurait pu faire une belle carrière au milieu de terrain. Je l’ai croisé au São Paulo FC en 1999 quand il était sur la fin alors que je commençais à faire mon trou.
Rafael Marquez:
Deux défenseurs ultra classe et des super mecs. Ils étaient les patrons de la défense quand je jouais au Barça et à Chelsea et le courant passait super bien entre nous.
John Terry:
Deux défenseurs ultra classe et des super mecs. Ils étaient les patrons de la défense quand je jouais au Barça et à Chelsea et le courant passait super bien entre nous.
Roberto Carlos:
Le meilleur latéral de tous les temps, sans aucun doute. Il a tout : la vitesse, la puissance, la qualité de passe… Et quelle frappe de balle…
Milieux
Kaka:
Un vrai phénomène, le prototype du joueur moderne, qui parvient à allier les qualités de Zidane et de Rivaldo.
Claude Makélélé:
Quand j’étais au São Paulo FC au début des années 2000, je jouais à ce poste où Claude était la référence absolue. C’était mon idole, j’étais comme un fou quand j’ai su que je jouerais avec lui à Chelsea. Quand je l’ai rencontré, j’ai tout de suite vu que c’était un mec bien.
Ronaldinho:
Je n’ai jamais vu un joueur aussi complet techniquement. Il sait tout faire avec un ballon. Je le trouve même plus fort que les cracks d’aujourd’hui comme Messi ou Cristiano Ronaldo, parce que pour faire ce qu’il a fait à l’époque, c’était bien plus difficile parce que la concurrence était bien plus rude. Le Real et le Barça n’étaient pas autant ultra-dominateurs qu’aujourd’hui.
Zinedine Zidane:
Le seul de ma liste que je n’ai pas eu comme coéquipier, mais si je dois choisir mon onze de rêve, il est obligé d’en faire partie. C’est le genre de joueur qu’on a du plaisir à affronter rien que pour le voir jouer. Avec le Barça, je le marquais souvent parce que le Real l’utilisait surtout à gauche. Du coup, j’ai plein de photos avec lui !
Attaquants
Rivaldo:
Un monstre technique, mais aussi un joueur d’une intelligence rare. On avait l’impression qu’il avait vu le match la veille et qu’il savait à l’avance ce qui allait se passer
Ronaldo:
Je le connais depuis le début, on a commencé ensemble chez les jeunes de Cruzeiro. A l’entraînement, il écœurait tout le monde parce qu’il passait son temps à dribbler toute l’équipe adverse avant de marquer.
Propos recueillis par Louis Génot, à Rio de Janeir