- Rétro
- 26 mai 1993
- Victoire de l'OM en Ligue des champions
Le Onze de rêve de Basile Boli
Personne n’a besoin de présenter Basile Boli. La seule évocation de son nom renvoie à cette finale de Champions League de 1993. À l’heure où l’Olympique de Marseille renoue avec les quarts de la C1, Basilou « les larmes de Bari » nous dévoile son 11 de rêve. Entre rigueur défensive, et attrait pour le but. Une équipe à son image, en fait.
Barthez :
C’était mon gars. Pour sa titularisation, ‘y a eu tellement de problèmes, avec le clan des pro-Olmeta ! Mais qu’est-ce qu’il était doué ! Fabien, je l’aimais beaucoup, il me faisait penser à Joël Bats, mais en plus fou. En plus généreux.
Défenseurs
Amoros :
À gauche, parce qu’il restera un joueur exceptionnel. Par contre, c’est un vrai grognon, mais je l’aime bien.
Baresi :
Dans l’axe, je mets ces deux monstres. Toujours bien placés, et difficilement prenables.
Ricardo :
Voir Baresi. Si, si !
Maldini :
À gauche… Y’a bien Di Meco, ce n’est pas le meilleur du monde, mais personne voulait passer de son côté (Rires). Mais bon, puisque c’est une équipe de rêve, alors je vais mettre Maldini. La grande classe. En plus, son premier match de Coupe d’Europe, c’était contre Auxerre.
Milieux
Maradona :
Dans l’axe, j’hésitais entre lui et Michel Platini, qui savait tout faire. Mais bon, je titularise Dieu, Maradona !
Matthaüs :
Lothar, car c’est le premier milieu de terrain à m’avoir impressionné, je l’ai beaucoup vu jouer, c’était très fort. Je le mets en milieu déf’.
Waddle :
Après, c’est un 11 de rêve, donc je joue avec 3 offensifs. « Magic » Chris Waddle pour le côté gauche, tout simplement parce que c’était un génie. Techniquement, il faisait ce qu’il voulait.
Attaquants
Cantona :
À droite, je vais mettre Eric, un joueur de caractère qui va au but.
van Basten :
Même si c’est moi qui ai arrêté sa carrière, je mets Marco van Basten en attaque. Comme il l’a dit récemment, le 26 mai 1993 n’était pas une bonne date pour lui.
Weah :
Pour jouer à côté du Hollandais, Georges Weah, tout simplement pour un hommage à l’Afrique, mon continent. C’est un phénomène, un grand homme. Bon, je crois qu’avec tout ça, ça fait une bonne équipe, non ?
Remplaçants
Abedi Pelé :
Je vais pas mettre beaucoup de remplaçants, avec une telle équipe de talents. Bon, sur le banc, je vois bien Abedi Pelé, pour le faire entrer à la fin.
Carlos Mozer :
À côté d’Abedi, je vais mettre mon Carlitos, Carlos Mozer !
Martin Dahlin :
Ah, et puis je vais aussi prendre Martin Dahlin. Pas ce qu’on peut appeler un grand joueur, mais il m’avait mis un de ces bouillons au Parc des Princes avec la Suède, ça m’avait marqué ! Et puis, tiens, moi je vais me mettre en ramasseur de balles !
Beckenbauer :
Pour gérer une équipe faite de fortes personnalités, il en faut une toute aussi forte, c’est pour ça que je vais choisir Franz Beckenbauer, il saura s’y prendre avec ces joueurs-là, à coup sûr.
Propos recueillis par Walter Laouadi