- Dream team
Le onze de rêve d’Andreas Zikos
Premier Grec à avoir disputé une finale de Ligue des champions, en 2004, avec l'AS Monaco, Andreas Zikos n'a pas oublié ses coéquipiers de la fameuse épopée au moment de dessiner son Onze de rêve. Sans oublier des anciens de l'AEK Athènes, son club de cœur.
Flavio Roma :
« Une très gentille personne. On était du même âge, on était les plus vieux, on avait 28 ans. On s’entendait bien, et puis c’était très important d’avoir un gardien fort comme lui, sur comme en dehors du terrain. »
Défenseurs
Hugo Ibarra :
« Il était tranquille, il ne parlait pas beaucoup, mais très fort sur le terrain. Un peu comme moi. Du coup, je comprends sa façon de penser. »
Carlos Gamarra :
« Il était vieux quand il est arrivé à Athènes. Il m’a vraiment impressionné. Il était fort dans les duels, toujours lucide. Il était pas grand, mais il sautait très haut. »
Traianos Dellas :
« Même s’il était très grand et très lent, c’était difficile de le passer. »
Michalis Kasapis :
« Il aurait pu jouer dans n’importe quel club européen. Mais peut-être qu’il était déjà vieux au moment de l’arrêt Bosman. Donc il n’a pas eu l’occasion de montrer ses qualités. »
Milieux
Ludovic Giuly :
« Il n’était pas toujours constant. Il avait des hauts et des bas. Mais quand il était au top, il était exceptionnel. Un cauchemar pour les adversaires. »
Kostas Katsouranis :
« Il n’a pas toujours joué à ce poste-là. C’est un joueur très intelligent. Il peut jouer encore quelques années à ce poste. »
Theodoros Zagorakis :
« J’aurais voulu mettre Bernardi, mais Zagorakis a gagné l’Euro en tant que capitaine de la Grèce. »
Vassilis Tsiartas :
« Trop fort. Il mettait le ballon où il voulait. » (Paraît qu’il faut taper « Tsiartas Casillas » sur Youtube…)
Attaquants
Dado Pršo :
« Un grand bosseur, un professionnel. C’était impressionnant comment il faisait galérer les défenseurs. Généralement, le mec sur lui finissait le nez en sang. Il jouait pour l’équipe, pas pour lui. »
Fernando Morientes :
« Un exemple. Il est arrivé à Monaco en provenance du Real Madrid. Il avait déjà gagné beaucoup de titres, mais ce qui m’a frappé, c’est qu’il ne s’en vantait pas. Il était très timide. Il a travaillé sans relâche, que ce soit à l’entraînement ou en match. »
Par Ali Farhat, à Athènes