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Le nouvel organigramme du Real Madrid

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Le nouvel organigramme du Real Madrid

Branle-bas de combat à la Maison Blanche. Le Real Madrid est de retour aux affaires. Et autant le dire tout net : Florentino Pérez n'est pas revenu pour rigoler. Conséquences : transferts galactiques, soldes géantes, et, surtout, remaniement gouvernemental. Focus sur le nouvel organigramme du Real.

Florentino Perez : Président

Il voulait imiter le mythique Santiago Bernabeu, mais il a finalement fait plus fort que son modèle. En provoquant un véritable tremblement de terre dans le marché des transferts, Florentino a signé un retour fracassant aux commandes du Real Madrid. Il est le personnage le plus influent du monde du football à l’heure actuelle, et ce malgré sa dégaine de comptable mal dans ses bottes. Reste à savoir si les Galacticos II finiront comme leurs ancêtres, soit au fond du trou. Au cas échéant, ce sera définitivement la fin du Real économiquement parlant… Gros challenge donc. Pour l’instant relevé. Question à 200 millions : que vont montrer les recrues phares sur le pré ?

Zinedine Zidane : Conseiller personnel du président en charge également de la formation des jeunes

Absent lors des présentations des joueurs, absent lors des nombreuses conférences organisées par le Real Madrid, pas vraiment décisif pour le transfert de son pote Ribéry toujours en cale sèche à Munich, Zidane au Real Madrid, c’est surtout, du moins jusqu’à présent, un emploi fictif. Mis à part son aura médiatique, et ses longs silences ponctués de quelques sourires, Zizou n’a rien fait d’extraordinaire pour son retour à la Maison Blanche. Qui a parlé de potiche ?

Emilio Butragueno : Porte-parole du club

Sorte de Raul des années 80, El Buitre était un grand joueur à une période où le Real Madrid était inexistant sur la plus belle scène européenne : la Ligue des Champions. Véritable homme franchise de la Casa Bianca, Perez en avait fait l’un de ses hommes forts lors du premier mandat. Problème : Butragueno était particulièrement mauvais dans ses choix et maladroit dans ses propos. En qualifiant son président Perez « d’être supérieur » Emilio a dû faire face à pas mal de sarcasmes. Lèche-bottes en admiration devant son boss, le gentil benêt a été récompensé de sa fidélité une nouvelle fois en obtenant de son gourou un poste de porte-parole officieux du Real Madrid. Il sera donc présent aux réunions de l’UEFA, lors des tirages au sort et autres mondanités du genre. Il est également directeur général du programme d’Etudes Universitaires Real Madrid au sein de l’université Européenne de Madrid. Un poste qui ne sert à rien, pour des études qui mènent à des voix de garage. Pas si mal pour quelqu’un qui n’a même passé l’équivalent du bac en Espagne…

Jorge Valdano : Directeur général adjoint et conseiller du président

Milieu de terrain pas aussi génial que Maradona, Valdano se proclame néanmoins champion du monde avec l’Albiceleste avec le Pibe de oro, avec qui il est désormais brouillé. Après avoir évolué un an en segunda avec Alaves, l’Argentin rejoint Saragosse et marque contre le Barça lors de son premier match en Liga. Il est par la suite enrôlé au Real Madrid, où il remporte avec Butragueno deux Coupes de L’UEFA et quatre championnats. Finalement il arrête sa carrière à cause d’une méchante hépatite B. Cheveux gominés, gueule d’amour digne des plus beaux étalons de telenovelas, Valdano est le stéréotype de l’hidalgo argentin beau parleur. Il est ainsi capable d’endormir tout son monde sans en avoir l’air. Considéré comme un apôtre du beau jeu et un véritable philosophe du ballon rond, l’actuel directeur général adjoint et conseiller du président du Real a fait de la branlette intellectuelle footballistique son cheval de bataille.

En tant qu’entraîneur, la Liga (et le Real Madrid) lui doit pourtant la découverte d’un certain Fernando Redondo (du temps où il officiait en tant que coach à Ténérife). Un type aussi classe que lui, même avec ses cheveux longs. Vainqueur d’une Liga avec le Real Madrid en tant qu’entraineur, l’Argentin est également à l’origine de la venue de Roberto Carlos dans la capitale espagnole. De son départ aussi. Déjà directeur sportif du Real lors de la première version des Galacticos, Florentino Perez en a fait depuis l’un de ses hommes de confiance, malgré le fait qu’il soit à l’origine des transferts de Robinho, Diogo et autres mauvais Uruguayens. Avec lui en tant que dirigeant, le club n’a jamais rien gagné, preuve que l’habit fait bel et bien le moine. Auteur d’une belle tirade sur le football et la politique ( « Le football de gauche est créatif et jubilatoire, tandis que le football de droite est violent, rustre et sans génie » ), l’Hispano-Argentin semble désormais avoir choisi son camp. Celui de droite. Du coup, pour rester crédible et passer l’hiver, il compte bien sur mettre la pression à Ronaldo, Kaka et Benzema.

Miguel Pardeza : Directeur sportif

Ancien joueur formé au Real Madrid, Miguel Pardeza n’a pourtant jamais réussi à faire son trou chez les Merengues. Doué à l’école, l’Andalou natif de Huelva est un peu moins brillant sur les terrains : « C’est vrai que j’ai toujours été le premier de la classe. Les autres camarades de l’école attendaient la récréation pour jouer au football, alors que moi je m’impatientais à l’idée d’aller faire des maths en classe » . Sorti major d’une promo de cancres, Pardeza parvient quand même à faire son trou dans l’équipe filiale du Real, le Castilla, avant d’être prêté à Saragosse pendant un an.

De retour à Madrid, il ne réussit pourtant pas à s’imposer au sein de la quinta del Buitre et repart en Aragon, cette fois-ci pour un bail de dix ans. Il devient rapidement la référence du milieu de terrain de Saragosse et remporte deux Coupes d’Espagne et surtout une Coupe des Coupes contre Arsenal au Parc des Princes.

“Ratoncito” (petit rat) raccroche finalement les crampons en 1997. En 2002, Pardeza est appelé au secours par le président de Saragosse, Alfonso Solans, pour sauver le club descendu en Segunda. Pour ses six premières années en tant que directeur sportif, Pardeza qualifie les Aragonais en Coupe de l’Uefa, et remporte une Coupe du Roi avant finalement de présenter sa démission au lendemain de la rétrogradation de la saison dernière.

Bilan mitigé donc. Réputé pour son coup d’œil, le Merengue de cœur arrive à dénicher les frères Milito, Savio, Ewerthon, Sergio Garcia et surtout un certain David Villa. C’est pas rien. Au contraire, Pardeza est également l’homme qui a coulé à lui tout seul Saragosse en signant des boulets comme Gabi, Javi Moreno, D’Alessandro, Aimar, Ayala ou encore Luccin. Des bons joueurs sur le papier qui auront finalement passé leur temps à se foutre sur la gueule pendant toute une saison… Inexpérimenté au plus haut niveau, Pardeza devra donc revoir sa copie pour ne pas échouer une nouvelle fois au Real Madrid. Et visiblement, il manque déjà d’ambition : « Le Real doit retrouver son estime, mais ce ne sera pas simple vu la forme olympique du Barça » . C’est clair, il va falloir qu’il muscle son jeu, d’autant que sa vista pour dénicher des joueurs ne servira à rien dans un club habitué à faire signer des gros calibres du football mondial à coups de millions.

Fernando Fernandez Tapia : Vice-président

Homme d’affaires dans le BTP, gominé et mystérieux. Voilà le profil du nouveau vice-président du Real Madrid. Déjà en poste lors du premier mandat de Perez, cet ami personnel de Florentino est surtout connu pour avoir ouvert la boite de Pandore : les votes par courrier électronique lors de la démission de Perez et le bordel qui a suivi, c’est-à-dire Ramon Calderon. Homme de l’ombre et amateur de chiffres et autres tableaux Excel, Fernandez Tapia aura pour rôle de valider les bilans comptables du Real Madrid. Bref, le football, c’est pas son truc. Les magouilles par contre…

Eduardo Fernandez de Blas : Vice–président adjoint

Avocat et ami personnel de Florentino Perez, De Blas a été celui qui a préparé le retour du président merengue à la tête de la Maison Blanche. Créateur du mouvement Etica Madridista, un groupe d’opposition à Calderon et à Boluda, le nouveau vice-président adjoint avait pourtant juré il y a quelques mois à So Foot que son action était nourrie de bonnes intentions : « Etica Madridista n’a rien à voir avec Perez. Notre rôle est de redonner un peu de crédibilité au club. Nous voulons qu’il soit démocratique » . Bizarrement, après avoir forcé Boluda à convoquer de nouvelles élections présidentielles, et mis en orbite Perez, il est désormais le troisième homme le plus important du Real. Depuis sa prise de fonction, il raconte d’ailleurs beaucoup de sornettes ( « Le club a une dette de 50 millions d’euros » , « Le Real n’a pas honte de ses investissements » , etc.)… Langue de bois, absence de transparence et pas mal de piston… Bref, pour la “démocratie”, on repassera.

Manuel Pellegrini : Entraîneur

L’homme qui va devoir supporter les caprices des stars, mais également de ses dirigeants. S’il ne fait pas une crise de nerfs avant la fin de saison, son bilan sera parfait. Accessoirement très bon entraîneur.

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