- Serie A
- J13
- Napoli-AC Milan (2-1)
Le Napoli reprend sa marche
Tranquille victoire 2-1 des Napolitains grâce à des réalisations d'Insigne et Zieliński, le Milan ayant réduit la marque dans les arrêts de jeu par Romagnoli.
Napoli 2-1 AC Milan
Buts : Insigne (33e) et Zieliński (72e) pour le Napoli // Romagnoli (90e+1) pour le Milan
On l’avait quitté assis sagement sur une glacière assistant à la fameuse discussion enflammée entre De Rossi et l’adjoint de Ventura. N’étant pas entré face à la Suède contre toute la logique du monde, Insigne était donc en pleine forme pour la reprise du championnat. L’appel, le contrôle et la frappe à la suite de la jolie ouverture de Jorginho sont parfaits. Donnarumma ne peut que dévier sa conclusion. Les deux cris de joie sont entrecoupés par une étrange période de flottement, puisque la vidéo checke un éventuel hors-jeu avant d’officialiser cette ouverture du score à la 33e minute. Moins dominateur qu’en début de saison, le Napoli ne s’est pas non plus fait peur et s’impose finalement 2-1, la réduction du score du Milan n’étant qu’anecdotique.
Insigne évidemment frais comme un gardon
Deux victoires sur les six derniers matchs, c’est le bilan identique des deux adversaires du soir. Qui l’aurait cru. D’ailleurs, les Rossoneri (en blanc) font jeu égal avec les Azzurri (en noir) pendant vingt bonnes minutes avec un pressing bien organisé et une possession de balle équivalente. La nouveauté tactique est le positionnement de Locatelli aux côtés de Suso et derrière Kalinić, histoire d’effectuer un travail défensif que Çalhanoğlu – blessé – néglige trop souvent. L’illusion ne dure cependant pas longtemps. Par ses mouvements, Mertens aspire la défense adverse, décroche et sert Allan puis Hamšík dont les frappes sont ou trop molles ou trop axiales. Mais ça, c’est avant le festival Insigne. Un but (le sixième en dix matchs face au Milan), un poteau et un enroulé que Donnarumma claque en corner, tout ça durant un dernier quart d’heure où le Milan coule et voit Suso – son homme le plus dangereux – sortir pour une blessure au dos.
Le coaching de Sarri
On n’est pas loin du KO dès le début de la reprise, Mertens tirant à bout portant sur un Gigione héroïque et bien décidé à prouver qu’il mérite ses galons de néo-titulaire de la Nazionale. Avec l’entrée d’André Silva à la place de Suso, le Milan est passé en 3-5-2. La volonté est là, mais ça ne suffit pas, on a passé l’heure de jeu et Reina n’a toujours pas esquissé la moindre parade, or le Napoli sait qu’il a trop gâché et n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise. Les Rossoneri ont le ballon et des jambes plus légères, ce qui a le don d’énerver le public du San Paolo. Les visiteurs n’écartent aucune solution, Locatelli tentant une inédite passe décisive de l’épaule pour lancer Kalinić et Bonucci sur un lob de cinquante mètres qui finit toutefois bien au-dessus. C’est là que le coaching de Sarri fait la diff’, Hamšík est remplacé pour la énième fois, et Zieliński met un petit pont à Donnarumma sur une énième intuition de Mertens. 2-0. Les Partenopei peuvent souffler, mais pas trop. En effet, le Milan ne craque pas et vante même un 53% de possession de balle en sa faveur sur l’ensemble du match. Dans les arrêts de jeu et aux 18 mètres, Romagnoli décoche une jolie demi-volée qui finit au fond des filets adverses. Insuffisant néanmoins pour éviter le sixième revers face aux six premiers de Serie A.
Napoli (4-3-3) : Reina – Hysaj, Albiol, Koulibaly, Mario Rui (Maggio 65e) – Allan, Jorginho, Hamšík (Zieliński 69e) – Callejón (Rog 78e), Mertens, Insigne. Entraîneur : SarriMilan (3-4-2-1) : Donnarumma – Musacchio, Bonucci, Romagnoli – Borini (Abate 77e), Kessie, Montolivo (Biglia 84e), Bonaventura – Suso (A. Silva 44e), Locatelli – Kalinić. Entraîneur : Montella
Résultats et classement de Serie A Retrouvez toute l’actualité de la Serie APar Valentin Pauluzzi