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- Napoli-Milan (4-2)
Le Napoli et Milik font suer le San Paolo
Quoi de mieux que de mettre un but pour sa première dans son nouveau stade ? En mettre deux et offrir les trois points à son équipe. Et c’est ce qu’a fait Milik, bien aidé par un grand Mertens et un Callejón renard, qui ont finalement réussi à venir à bout d'une courageuse équipe du Milan.
Napoli 4-2 Milan
Buts : Milik (18e, 33e) et Callejón (72e, 90e+2) pour le Napoli // Niang (50e) et Suso (54e) pour le Milan
C’est ce qu’on appelle faire une bonne première impression. Pour définitivement tirer un trait sur son prédécesseur, Arkadiusz Milik a attendu le premier match à la maison. Histoire de bien faire les choses, face à sa nouvelle famille, et de montrer ce qu’il avait vraiment dans le calcif. Et alors ? Eh bien, il a de la chatte, de bons abdos et un grand Mertens à ses côtés. De la chatte quand il s’agit de foirer sa demi-volée à bout portant, mais de lober tout de même Donnarumma et d’ouvrir le score. Des abdos quand il faut sauter plus haut que Kucka et doubler la marque. Et un grand Mertens quand il s’agit d’endiguer le retour en force des Milanais, revenus à 2-2, et d’offrir le but de la victoire à Callejón.
Y a comme un Milik
Pourtant, c’est bien le Milan qui prend le match en main. Jeu en triangle, vertical, supériorités numériques et dédoublements. La méthode Montella commence à porter ses fruits… Si seulement ses joueurs arrivaient à transformer leurs occasions. La preuve avec Niang d’abord, qui, à la 6e minute, préfère frapper aux vingt mètres plutôt que de partager avec ses coéquipiers. Ensuite avec Abbate qui, deux minutes plus tard, arrive à louper la cage ouverte. Ou encore avec Romagnoli, buteur au quart d’heure de jeu, mais qui n’a toujours pas compris la règle du hors-jeu. Bref, dominer n’est pas gagner. Et ça, Mertens l’a bien compris. Par cinq fois, il se met en position de tir et par cinq fois, il fait mal à la défense rossonera. Résultat ? Un but de Milik, bien chatteux et quatre grosses frayeurs pour le gardien milanais, dont un corner qui amène le deuxième but du Polonais. 2-0. La méthode Montella, oui. Mais avec la poisse milanaise.
Malchance toujours
Et même quand l’Aeroplanino conjure le sort aux vestiaires en redonnant des dribbles et du réalisme à M’Baye Niang, qui trompe Reina dans un angle impossible à la 50e, et même en expulsant Maurizio Sarri, en retrouvant le talent perdu de Suso…
Goooolllazzooooo!!!!!! #Suso with an absolute missile!!! 2-2 | 55′ #NapoliMilan 🚀 pic.twitter.com/fs3nNWvEkx
— Lega Serie A (@SerieAchannel) 27 août 2016
… Et plus fort que tout, en faisant trembler les Napolitains, le Milan finit toujours par perdre et par se saborder tout seul. Laisser Mertens, tout seul, revenir encore et toujours sur son pied droit et offrir le but du 3-2 à Callejón, c’est suicidaire. Mais insulter l’arbitre, toucher Reina et finir le match à neuf, c’est tout simplement kamikaze. Le Napoli finira d’ailleurs par marquer un dernier but gag, un CSC que Romagnoli tentera de repousser avec les mains. Bref, le San Paolo de son côté, ne crache pas sur ce genre de scénario, malgré les ascenseurs émotionnels. Trois points, ce sont trois points. Et ils permettent pour le moment de ne pas se faire larguer par la Juve, déjà.
Résultats et classement de Serie A Retrouvez toute l’actualité de la Serie APar Ugo Bocchi