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Le Napoli démolit Wolfsburg

Par Ali Farhat
Le Napoli démolit Wolfsburg

Si l'authentique pizza napolitaine cuit en 90 secondes, il aura fallu 90 minutes à Naples pour cuisiner Wolfsburg comme il faut. Au final, une régalade de la part des hommes de Rafael Benítez. Le VfL, lui, s'incline pour la première fois en sept rencontres et va devoir vite se remettre au travail pour vivre une fin de saison pas trop compliquée.

WolfsburgNaples (14)

N. Bendtner (80′) pour Wolfsburg , G. Higuaín (16′), M. Hamšík (23′), M. Hamšík (65′), M. Gabbiadini (77′) pour Naples.

Parfois, le football, c’est facile. Il suffit de recevoir la balle sur un côté, la contrôler et lever la tête. Un camarade de jeu aura entretemps eu la bonne idée de démarrer au bon moment dans le dos de la défense pour être servi dans de bonnes conditions. Ne reste plus qu’à faire la bonne passe, un peu forte, mais dosée quand même, et le tour est joué. Ce football facile, Wolfsburg l’a beaucoup pratiqué ces dernières semaines. Mais ce soir, c’est Naples qui a régalé. Emmenés par leur quatuor Mertens-Hamšík-Higuaín-Callejón, les Azzuri se sont amusés avec leurs adversaires du soir. Il faut dire qu’il y avait de quoi être motivé : ce soir, Rafael Benítez fêtait son 55e anniversaire. Gageons que les Napolitains vont bien s’amuser sur le chemin du retour.

Higuaín au four et au moulin

Pourtant, d’entrée de jeu, Wolfsburg avait pris les devants et était parti à l’assaut des buts de Mariano Andújar. Malheureusement pour les Loups, les Napolitains n’étaient pas venus pour se faire bouffer, et le montrent très vite. Au quart d’heure de jeu, la paire Naldo-Knoche oublie complètement Gonzalo Higuaín. L’Argentin, bien lancé par Dries Mertens dans le dos de la défense, ne se fait pas prier pour crucifier Diego Benaglio. Du coup, comme contre l’Inter, les Loups se retrouvent menés au score. On se dit alors qu’ils vont réagir, qu’ils vont continuer à pousser. Que nenni : galvanisés par leur but, les Partenopei commencent à mettre sévèrement la pression sur leur hôte du soir.

Ça sort vite sur l’attaquant derrière, ça presse bien devant. Et surtout, ça joue simple et efficace. Quelques minutes après son but, Higuaín trouve parfaitement Marek Hamšík qui, lui aussi, profite du congé pris par l’axe défensif du VfL pour aller tromper Benaglio. Ça commence à être difficile pour Wolfsburg, d’autant plus que les joueurs de Dieter Hecking ne montrent pas vraiment quoi que ce soit de rassurant. Le schéma semble être toujours le même : trouver un joueur dans l’intervalle aux abords de la surface, ledit joueur cherche Dost pour la lui mettre, et centre. Le problème, c’est que la défense napolitaine, elle, veille au grain et devance à chaque fois le Néerlandais. Il y a bien cette frappe de Schürrle en fin de première mi-temps, mais Andújar réalise la parade qu’il faut pour que la balle touche la barre et finisse en corner.

Lord Bendtner sauve l’honneur

Plus fort, plus tranchant, Naples continue à jouer sans complexe. Quelques minutes seulement après les citrons, Higuaín, encore oublié, se présente seul devant Benaglio. Cette fois-ci, c’est le Suisse qui gagne son duel (49e). Un sursis plus qu’autre chose, car il semble clair que Wolfsburg n’est pas au mieux dans cette rencontre. Ce n’est pas la meute de Loups de ces dernières semaines, qui démonte son adversaire ou qui pousse jusqu’à le faire craquer. Cette meute-là semble manquer de lucidité. C’est du moins ce que l’on a envie de croire quand on voit la remise de Josuha « Geoffrey » Guilavogui (pourtant auteur d’une saison de très bonne facture) sur la passe de Benaglio. Callejón se régale de l’offrande du Français et sert Hamšík qui y va tranquillement de son doublé. Lentement mais sûrement, Naples démonte Volkswagen.

Les transmissions sont fluides, le moteur tourne bien, alors qu’en face, c’est la panne sèche. Knoche, qui ne fera pas de vieux os, oublie le nouvel entrant Manolo Gabbiadini qui inscrit tranquillement le quatrième but de son équipe (77e). Si Bentdner réduit la marque trois minutes plus tard, Gabbiadini et sa frappe sur la barre sont là pour rappeler que Naples peut marquer à n’importe quel moment, et que les Loups ont intérêt à se calmer s’ils ne veulent pas que l’humiliation à domicile soit encore plus insoutenable. Naples s’impose finalement 4 buts à 1. L’addition est salée pour Wolfsburg, et surtout pour Dieter Hecking : suite à un pari, l’entraîneur de Wolfsburg va devoir payer un euro de plus à chaque consommation prise dans son café italien préféré. Les gérants sont en effet fans du Napoli.

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Par Ali Farhat

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