- Euro 2012
- Demi-finales
- Portugal/Espagne (0-0, 4-2 tab)
Le mur Sergio Ramos
L’Espagne se qualifie pour sa troisième finale d’affilée aux pénos contre le Portugal. S’ils ont donné l’impression de ne pas pouvoir marquer pendant le match, les champions ont su se reprendre.
Casillas (8) : Comme à l’Euro 2008 contre l’Italie, il a sorti l’arrêt qu’il fallait. Cette fois-ci, c’était le premier tir au but.
Jordi Alba (7) : À l’image de son équipe. Crispé au début, il a lâché les chevaux en seconde période de prolongation. Et il a cassé des reins.
Piqué (6) : Assez mal à l’aise dans son rôle de mec le plus faible de la charnière. Il n’a plus connu ça depuis Manchester United, en même temps. Mais il a mis son péno.
Ramos (10) : Il y a des goals qui étudient les tirs au but avant un match. Ramos, lui, étudie l’arbitre pour savoir jusqu’où il peut aller. Ensuite, il fait des fautes tellement grossières que, derrière, on se dit que, forcément, c’est une simulation de l’attaquant adverse. Trop fort. Et puis, comme si ça ne suffisait pas, il y a son penalty. Encore plus beau que Pirlo, parce qu’au moment de placer le ballon, tout le monde avait en mémoire sa tentative contre le Bayern.
Busquets (6) : A géré son match à partir du moment où il a été averti. Comment ferait l’Espagne sans lui ?
Xavi (5) : Vous l’avez déjà vu se faire sortir d’un match par son coach ? Non ? Bon, bah, c’est bien qu’il y a une raison.
Xabi Alonso (6) : Certes, il était bien plus marqué que lors du match précédent, mais il a aussi tenté des trucs, notamment une frappe de loin, comme à l’époque de Liverpool. A chié son tir au but, par contre.
Iniesta (6) : Il s’est visiblement économisé quasiment tout le match pour faire douter les Portugais à lui tout seul en prolongation.
David Silva (5) : Les meilleurs démarrages d’action. Les deux premières secondes, lorsqu’il touche la balle, sont exceptionnelles. On se dit qu’on va assister à quelque chose de grand. Puis plus rien.
Negredo (5) : Beaucoup de roulettes, peu d’éliminations.
J. Navas (7) : Un bon débordement en fin de match et une belle frappe. Il entrera à nouveau en finale, sauf si Torres et Llorente le tuent avant.
Fàbregas (7) : La petite insulte dans le creux de l’oreille, la petite semelle pour faire disjoncter l’adversaire. Et du coup, la belle récompense avec le tir au but décisif.
Pedro (6,25) : De la bonne volonté et de la vitesse, mais si c’est pour faire ça, ça aurait été plus marrant de ressortir Munitis.
Par Mario Durante