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Le match que vous n’avez pas regardé : Îles Féroé-Liechtenstein

Par Julien Duez
4 minutes
Le match que vous n’avez pas regardé : Îles Féroé-Liechtenstein

Un beau soleil andalou, un synthétique cinq étoiles, un coach qui revient de loin, douze changements, une domination sans partage et deux versions du même plaisir. Tout ça, c’est l’amical qui a opposé les îles Féroé au Liechtenstein et c’est le match que vous n’avez pas regardé.

Îles Féroé 3-0 Liechtenstein

Buts : Bartalsstovu (12e), Olsen (80e), Nattestad (84e) pour les Féroé

Dimanche après-midi, le changement d’heure n’est pas trop brutal pour qui veut faire une pause entre deux affiches internationales de gala. Sous le soleil de Marbella, au cœur de la Costa del Sol, le Liechtenstein reçoit les îles Féroé, là où il y a deux ans, presque jour pour jour, les deux micro-nations s’étaient affrontées pour la dernière fois. À l’époque, les Scandinaves l’avaient emporté 2-3 et les Liechtensteinois pouvaient se mordre les doigts de s’être réveillés trop tardivement. Sur le pré synthétique du Marbella Football Centre, chaque camp veut terminer sa tournée espagnole sur une note positive. Plus tôt dans la semaine, les Féroé se sont en effet fait accrocher par la Lettonie (1-1), tandis que le Liechtenstein a été défait par Andorre (0-1).

Béquilles et Roumanie

Peu de changements par rapport aux derniers matchs, mais une surprise côté Liechtenstein : le coach autrichien Rene Pauritsch, en poste depuis 2012, est bien sur son banc de touche. La veille, un choc à l’entraînement avec Simon Kühne lui a provoqué une lésion du ménisque et sa présence était alors fortement remise en question. Manque de bol, malgré ses consignes, ce sont les Féringiens qui prennent rapidement le dessus en essayant de construire un semblant de jeu face à des relances hasardeuses, tantôt sur les ailes, tantôt plein axe. De quoi s’arracher les cheveux. Mais Pauritsch tient sur une paire de béquilles et ne peut donc utiliser ses bras autrement que pour tenir en équilibre.

Diffusé sur YouTube, le match monte rapidement en intensité et les curieux peuvent choisir entre la version proposée par la Fédération liechtensteinoise – sans commentaire – et celle de son homologue féringienne – avec commentaires. Et dès la demi-heure de jeu, on comprend que c’est la deuxième option qu’il fallait choisir. Kaj Leo Bartalsstovu décoche une patate à vingt mètres qui termine dans le petit filet gauche de Peter Jehle. La commentatrice exulte en féroïen et se lance dans une diatribe qui chante vraisemblablement les louanges du milieu droit, connu pour être le premier joueur de son pays à avoir tenté l’aventure en Roumanie. C’était au Dinamo Bucarest, il y a deux ans.

Une gifle et des adieux

À la pause, rien n’est joué, mais l’échauffement de l’autre Nati est temporairement perturbé par les jets d’eau qui arrosent la pelouse et contraignent les joueurs à aller s’échanger des passes ailleurs. Six changements plus tard, le Suédois M. Strömbergsson siffle la reprise et les hommes de Lars Olsen font alors face à des Liechtensteinois bien remontés. Mais il leur manque ce petit brin de réussite qui permettrait à Franz Burgmeier, Philippe Erne ou encore Nicolas Hasler – remplaçant au Toronto FC en MLS – d’en mettre une au fond des filets de Teitur Gestsson.

Et les Féringiens en profitent. De buteur, Bartalsstovu se transforme en passeur pour Brandur Hendriksson Olsen, parfaitement servi dans l’axe et qui n’a plus qu’à fusiller Benjamin Büchel, entré à la pause. L’attaquant du Randers FC en Superligaen danoise glisse alors sur ses genoux en direction de la tribune vide, les quarante spectateurs présents cet après-midi là ayant plutôt privilégié le centre des gradins. Cinq minutes plus tard, le jeune Sonni Nattestad tue le match d’une tête ravageuse et permet aux siens de rentrer au bercail sans aucune défaite. Victoire méritée pour les Féroé qui n’ont jamais vraiment eu à craindre un adversaire trop timoré. Triste fin en revanche pour la légende du FC Vaduz Franz Burgmeier. Cette défaite rime avec la fin de sa carrière sous le maillot de la Nati, 111 matchs après sa première apparition. À l’époque, le sélectionneur s’appelait Ralf Loose et dix-sept ans plus tard, au vu de la performance du Liechtenstein, l’esprit de son patronyme est toujours présent.


Iles Féroé (5-3-2) : Gestsson – Næs (Olsen, 46e), Gregersen (Vatnhamar, 46e), Færo, Mellemgaard, Baldvinsson (Joensen, 76e) – Bartalsstovu, Hansson (Vatnhamar, 46e), Sørensen – Edmundsson (Olsen, 67e), Johannesen (Nattestad, 46e). Entraîneur : Lars Christian Olsen.

Liechtenstein (4-5-1) : Jehle (Büchel, 46e) – Quintans (Yildiz, 58e), Rechsteiner (Malin, 80e), Wieser, Göppel – Salanovic, Hasler, Polverino (Wolfinger, 83e), Sele, Burgmeier (Brändle, 46e) – Erne (Kühne, 83e). Entraîneur : Rene Pauritsch.

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