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Le match à suivre de la troisième journée de Premier League
L’Angleterre offre un nouveau choc qui promet ce week-end. Arsenal, défait à Stoke la semaine dernière, se déplace à Liverpool, encore loin de son meilleur niveau. Deux équipes qui n’ont pas encore véritablement lancé leur championnat, en somme.
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Des défenses qui toussent
Il n’y a pas encore péril en la demeure. Et, à ce stade de la saison, la moyenne de buts encaissés ne signifie pas grand-chose. N’empêche qu’à eux deux, Arsenal et Liverpool ont pris sept pions en quatre rencontres. Pas franchement un début digne d’un postulant au podium. Encore moins d’un éventuel champion. Pourtant, la défense à trois installée depuis quelque temps par Arsène Wenger semblait amener une réelle solidité. Sauf qu’en l’absence de Laurent Koscielny, même Jesé est capable de trouver des espaces. En face, les Reds sont toujours à quatre derrière, mais Jürgen Klopp hésite encore sur le choix de sa charnière centrale. La paire Matip-Lovren a démarré les batailles contre Watford et Hoffenheim en barrages (six caramels mangés) avant de logiquement laisser place à la doublette Matip-Klavan contre Crystal Palace. Dans ce contexte, va-t-on assister à une pluie de buts ? Pas forcément : Koscielny devrait être de retour, et Liverpool s’est rassuré avec sa clean-sheet de la semaine dernière. Tant que Lovren reste sur le banc…
Le réveil d’Özil en panne
« Il a l’air frustré. Si j’étais Arsène Wenger, je dirais à ses coéquipiers :« Même s’il perd la balle, vous devez faire l’effort de la récupérer et de lui redonner. »Car ça reste un joueur à part. Il sait contourner les blocs adverses et créer des ouvertures inédites. » Voilà la seule déclaration entendue pour défendre Mesut Özil. Elle sort de la bouche de Ian Wright sur Sky Sports, sûrement en réponse à Steven Gerrard qui a estimé sur BT Sport que l’Allemand « veut seulement jouer avec le ballon. Mais les joueurs de classe mondiale font les deux, ils font l’effort pour leurs coéquipiers et Özil ne le fait pas » . Outre-Manche, les consultants sont en tout cas unanimes sur une chose : Mesut ne se bouge pas assez l’arrière-train. Endormi depuis plusieurs mois, le meneur de jeu ne semble pas chaud pour sortir de sa sieste quand sa teamn’est pas en possession de la quille… et se réveille seulement quand on lui file le cuir. Cela donne une activité correcte en matière de statistiques personnelles (174 passes réalisées, cinq tirs tentés et autant de dribbles effectués sur les deux premières journées), mais engendre un déséquilibre collectif évident. Ce qui s’avère en général fatal contre les grosses écuries. Catégorie dont fait partie Liverpool.
Klopp et son match référence
Pour le moment, son groupe n’a pas connu la défaite. Le bilan global (une victoire et un nul en Premier League, deux succès en barrage de Ligue des champions) est même flatteur. Reste que Klopp aspire à plus. Beaucoup plus. Ses hommes n’ont en effet gagné que d’un petit but à chaque fois, et si le technicien peut s’appuyer sur certaines bonnes choses déjà entrevues, il lui manque encore cette copie presque parfaite qu’il pourrait ressortir dès qu’un gros rendez-vous se présente. Dès lors, la réception d’Arsenal, alors que le championnat ne fait que commencer et que la trêve internationale s’annonce avant un périlleux déplacement à Manchester City, n’est-elle pas l’occasion parfaite pour envoyer du bois ? Outre la confiance qu’accumuleraient ses poulains avant de partir retrouver leurs compatriotes en sélection, une prestation pleine et sereine leur permettrait de prendre définitivement l’ascendant psychologique sur des Gunners qu’ils ont déjà clairement dépassés au classement et dans le jeu l’an dernier. Mais le physique est-il au point, quatre jours seulement après avoir chopé leur qualification en C1 au détriment d’Hoffenheim ?
Coup d’œil sur les précédents
Avantage Liverpool. Très clairement. Car les confrontations passées offrent un cliché peu reluisant de la situation pour Arsenal. Pour retrouver trace d’une victoire de Wenger, il faut ainsi remonter au 4 avril 2015. Entre-temps, les Gunners ont concédé deux fois le nul et mangé la poussière à deux reprises la saison passée (3-4 à l’Emirates Stadium, 3-1 à Anfield). Pire : en déplacement chez les Reds, Arsène n’est plus allé chercher les trois points depuis… 2012. Il y a cinq ans, donc. Des statistiques qui peuvent évidemment s’effondrer, mais qui montrent tout de même la montée en puissance de Liverpool dans son duel à distance avec Arsenal. Verdict ce dimanche.
Résultats et classement de Premier League Retrouvez toute l’actualité de la Premier LeaguePar Florian Cadu