ACTU MERCATO
Le jeudi le plus chaud de l’histoire sur le marché des transferts
À ce qu’il paraît, le point culminant de la canicule a été atteint aujourd’hui en France. Une nouvelle qui va de pair avec cette journée étouffante en rumeurs, prêts et transferts. Daniele De Rossi va s’engager à Boca Juniors, Arsenal fait coup double avec Ceballos et Saliba, tandis que Clinton Njie rejoint les rangs du Dynamo Moscou. Oui, la fin du monde est proche.
Ils ont embrassé leur nouveau maillot
De Rossi, nouvelle idole de Boca
Buenos Aires peut commencer à s’embraser. Mercredi, dans la soirée, la femme de Daniele De Rossi affichait déjà des billets d’avion de l’aéroport de Fiumicino en direction de celui d’Ezeiza. Et une poignée d’heures plus tard, Boca Juniors se targuait d’un tweet expliquant la venue de l’international italien dans la capitale argentine. Capitaine mythique de l’AS Rome, De Rossi devient LA grande attraction d’un championnat argentin qui avait perdu de sa saveur. Grazie mille, Daniele !
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀ Ya está en ⠀⠀⠀⠀ pic.twitter.com/AiTiEvPScu
— Boca Jrs. Oficial (@BocaJrsOficial) July 25, 2019
William Saliba rejoint Arsenal
Attention les yeux l’année prochaine à l’AS Saint-Étienne. Avec une charnière centrale Saliba-Moukoudi, les Verts vont avoir des airs d’épouvantail en Ligue 1 la saison prochaine. Cependant, les Stéphanois ne pourront compter sur leur prometteur stoppeur qu’une année supplémentaire. La raison ? Le garçon de 18 ans est prêté à son club formateur par Arsenal, son nouvel acquéreur. L’opération financière est estimée à 29 millions d’euros et porte sur un contrat de cinq ans.
Coming soon. À bientôt. #SalibaSigns pic.twitter.com/U2tTwIXp2A
— Arsenal FC (@Arsenal) July 25, 2019
Jordan Ayew se fait une place à Palace
Et voilà comment bien séduire son employeur temporaire au moment opportun : grâce à une Coupe d’Afrique des nations réussie avec le Ghana, le cadet des Ayew signe un bail de trois ans avec Crystal Palace, le club qui l’avait récupéré en prêt à la suite de la descente de Swansea City en Championship. L’ère Jordan peut se poursuivre.
#CPFC pic.twitter.com/NoWsqUBzcf
— Crystal Palace F.C. (@CPFC) July 25, 2019
Clinton Njie décharge Marseille
Voilà une vente qui fait un bien fou à l’Olympique de Marseille. Vendu 5,5 millions au Dynamo Moscou d’après les informations de L’Équipe, l’international camerounais adepte des extérieurs du pied novateurs n’est plus un joueur de l’OM depuis quelques heures. Et ce n’est pas le stade Vélodrome qui devrait s’en plaindre… Allez, place aux achats maintenant ?
Клинтон Н’Жи – в #Динамо!!! Сегодня форвард сборной Камеруна подписал соглашение с нашим клубом на года Выступать за бело-голубых Клинтон будет под номером Bienvenue, Clinton pic.twitter.com/YNd3JAA7tE
— FC Dynamo Moscow (@FCDM_official) July 25, 2019
Bobby Allain futur dieu grec
Grandiose, énorme, immense. Nombreux sont les mots pour décrire la nouvelle destination du blase le plus chic de Ligue 1. De fait, le gardien de but vient de s’engager à l’Olympiakos. Le club du Pirée aura pour objectif de récupérer son trône de champion de Grèce piqué par le PAOK Salonique la saison dernière. En route pour les titres.
Le projet intéressant du jour
Jordan Veretout s’est donné les moyens de rêver au moment de s’engager chez la Louve. « L’AS Rome est un grand club. J’ai eu le coach au téléphone et son discours m’a beaucoup plu, c’est ça aussi qui m’a fait choisir l’AS Rome. C’est un grand club, ils jouent la Ligue Europa, c’est quelque chose que je voulais jouer aussi. C’est une grande équipe, je suis dans la progression de ma carrière et je suis très content d’être ici. » Le réel accomplissement, c’est d’être entraîné par Paulo Fonseca, le Zorro du football.
Pourquoi Everton Soares doit rejoindre le Betis Séville
Sans user de mauvaise foi, cette Copa América 2019 appartient déjà au passé. Co-meilleur buteur du tournoi avec l’avant-centre Paolo Guerrero, Everton Soares est assurément la grande révélation de la compétition. Mais où l’ailier auriverde va-t-il bien pouvoir poser ses valises cet été ? Ce qui est à peu près certain, c’est que le joueur ne devrait pas faire une saison supplémentaire à Grêmio et devrait profiter de cet élan de réussite pour franchir l’Atlantique pour connaître l’Europe à 23 ans. Et au petit jeu du recrutement frisson, quel est le club idoine pour recruter le fantasque Brésilien ? Une seule réponse possible : le Betis Séville, où Cebolinha (Petit Oignon, en VF) pourra trouver en Nabil Fekir un formidable compagnon pour faire se lever comme un seul homme le Benito-Villamarín. Tout un programme !
La photo de vacances
Instant Chimène Badi pour Kadidiatou Diani.
Le 25 juillet 1997 : Henrik Larsson signait au Celtic
C’est fait ! Après quatre saisons passées sous le maillot de Feyenoord, Henrik Larsson vient de rejoindre le Celtic pour 650 000 livres sterling, soit environ 6,1 millions de francs. Pour le demi-finaliste de la Coupe du monde 1994 avec la Suède, le défi semble de taille, car le Celtic souhaite reconquérir un titre de champion d’Écosse qui lui échappe depuis 1988. Vainqueurs des neuf derniers championnats, les Glasgow Rangers ne l’entendent évidemment pas de cette oreille et pourraient bien mener la vie dure à Larsson. Pour l’avant-centre aux dreadlocks, ce transfert apparaît surtout comme un tremplin avant de rejoindre un club européen plus taillé pour remporter la Ligue des champions. Rendez-vous dans deux ou trois ans…
Pendant ce temps-là, à l’ASC Biesheim (N3, Alsace)
Hervé Milazzo, entraîneur de l’équipe première, fait le point sur le mercato : « En matière de départs, notre gardien Vauvenarges Kehi est arrivé en fin de contrat et s’est décidé à partir pour l’Allemagne, notre arrière droit Giselbrecht a rejoint le SR Colmar et notre attaquant Dufour a quitté le club. Je ne sais pas s’il a trouvé un nouveau challenge… Pour pallier cela, nous avons aujourd’hui un groupe de 20 joueurs avec de nouveaux éléments : Cappa nous rejoint en tant que gardien de but de Sarreguemines en N3, et trois joueurs d’Hagueneau en N2 intègrent notre effectif. Il y a d’abord Mohamed Karim en défense centrale, Guillaume Ruiz en tant que milieu offensif et Alain Reppert notre nouvel attaquant axial pour remplacer Dufour. Après, si cela est possible, on aimerait trouver un milieu défensif supplémentaire…
Nous avons de bons joueurs chez les U19, pourquoi ne pas leur laisser une chance de jouer en équipe première ! Là, nous en sommes à la troisième semaine de préparation. L’objectif sera avant tout le maintien. Il y a deux ans, la réserve du FC Metz est descendue et la saison dernière, c’était au tour de celle de l’AS Nancy-Lorraine… C’est assez révélateur de l’exigence de notre championnat. »
Mais pourquoi tant de hype autour d’André Silva ?
Les dirigeants monégasques ne se sont pas laissés berner : André Silva est bel et bien un flop en puissance. Acheté par l’AC Milan à Porto pour 38 millions d’euros et cinq années de contrat, le joueur constitue à ce jour l’un des plus beaux fiascos connus par le club lombard. La raison ? Son ratio exécrable sous le maillot rossonero lors de la saison 2017-2018, inscrivant en tout et pour tout… deux buts en Serie A, le tout en 24 matchs de championnat. Forcément, les dirigeants milanais ont rapidement détecté l’embrouille et se sont délestés du salaire du joueur grâce à un prêt payant de cinq millions d’euros pour une année au FC Séville. En Liga, le joueur n’a fait qu’illusion avec un triplé lors de la première journée contre le Rayo Vallecano (futur relégué en tant que bon dernier du championnat, comme par hasard), puis s’est éteint dans un club qui ne demandait qu’à le voir marquer des buts dans la conquête d’une place qualificative en C1. Raté.
Cahier critique :
OFFICIEL : DANI CEBALLOS EST PRÊTÉ À ARSENAL. pic.twitter.com/58nFU2lvFS
— Arsenal FC (@ArsenalFansFR) 25 juillet 2019
Les auspices de ces colonnes ont souvent été consacrées à de modestes productions françaises ou espagnoles, dont toutes n’ont pas reçu l’hommage de nos mots, bien au contraire. Comme il est de la mission du critique de poser son regard sur tous les cinémas, quels qu’ils soient, c’est la vidéo de présentation de Dani Ceballos à Arsenal, superproduction dynamique dévoilée ce jeudi, qui attirera les nôtres. La grandeur d’un film n’est jamais fonction de son degré de malédiction, mais elle n’est pas non plus affaire d’ornements trompeurs et de beaux atours : la sophistication colorée et explosive de la production des réalisateurs londoniens, parée d’un discours largement convenu, est belle et aboutie, mais elle cache mal un triste goût de la conformité. Des réalisateurs comme Andrei Tarkovski et ses disciplines Nuri Bilge Ceylan, Andreï Zviaguintsev ou Šarūnas Bartas sont parvenus à des résultats autrement plus originaux en usant de moyens plus austères et moins clinquants : à l’histoire du cinéma et aux grands du passé ne doit jamais se substituer les abrutissantes injonctions zélées de la banalité cinématographique. Vers un passé voué au futur : un même mouvement.
Par Antoine Donnarieix, avec Valentin Lutz