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  • Éliminatoires Euro 2016 – Groupe B – J8 – Pays de Galles/Israël

Le grand réveil des Dragons gallois

Par Régis Delanoë
Le grand réveil des Dragons gallois

Une victoire ce dimanche à domicile face à Israël, et les Gallois seront officiellement qualifiés pour l'Euro 2016. L'actuelle génération, portée par Bale, Ramsey et Williams, n'est pas forcément plus talentueuse que celle de Giggs, Hughes, Rush, Saunders and co, mais elle est soudée comme jamais autour de cet objectif et est portée par le souvenir de l'un des héros du football gallois, Gary Speed, éphémère sélectionneur décédé brutalement il y a bientôt quatre ans.

Les Dragons gallois prêts à débouler en France

Les Gallois ont le poireau. Oui, c’est un peu vulgaire, mais il faut bien chercher à imager le climat d’euphorie qui entoure cette sélection qui n’a plus participé à une grande compétition internationale depuis 1958. Le Mondial suédois est d’ailleurs jusque-là le seul tournoi qui a souri aux Dragons gallois, avec un quart de finale à la clé. C’était l’époque de l’immense John Charles, gentleman visionnaire, pionnier de la mondialisation du foot avec une carrière qui l’a conduit jusqu’en Italie et la Juventus, où il est encore dans toutes les mémoires. Après 58, la sélection nationale galloise n’a plus rien fait de bon ou presque. Dans les années 90, il y avait pourtant moyen de bien faire et il s’en est d’ailleurs fallu de pas grand-chose pour qu’elle aille participer au Mondial US en 94. Il y avait là de sacrés joueurs de football : le jeune Ryan Giggs, déjà, Dean Saunders, Ian Rush, Mark Hughes… Et puis aussi Gary Speed et Chris Coleman, deux hommes qui sont à la base de l’inespérée embellie actuelle.

La décisive année 2011

Le premier n’a été sélectionneur qu’à peine un an en 2011, mais c’est lui qui a posé les bases du renouveau. Sa fin tragique biaise peut-être un peu le bilan qu’on peut faire après coup de son mandat, mais il faut lui reconnaître le mérite d’avoir donné les clés de l’équipe nationale aux bons hommes. Il a notamment responsabilisé Aaron Ramsey en le nommant capitaine à seulement 20 ans, une sacrée bonne manière de le motiver pour que ne se reproduise pas le découragement plutôt logique de Ryan Giggs les années précédentes, quand le pays de Galles accumulait les déceptions. Paradoxalement, cette année 2011 correspond au plus bas classement de l’histoire des Dragons, avec une 117e place au ranking FIFA, mais Gary Speed avait fini par obtenir de bons résultats sur la fin, avant qu’il ne mette fin inexplicablement à ses jours en se pendant chez lui le 27 novembre. Sous le choc, les Gallois ont mis du temps à faire le deuil de ce drame national. Son successeur à la tête de la sélection, Chris Coleman, ancien coéquipier en équipe nationale et ami de longue date, a d’ailleurs débuté son mandat en 2012 par cinq défaites de suite dont un violent 1-6 concédé face à la Serbie. Mais depuis, ça va de mieux en mieux, jusqu’à cette campagne éliminatoire à l’Euro 2016 quasi parfaite.

À une victoire du 4e rang FIFA

Ancien plus jeune entraîneur de Premier League avec Fulham en 2003, à même pas 33 ans, Chris Coleman peut compter sur trois joueurs d’exception : Aaron Ramsey bien sûr, de même que Gareth Bale, mais aussi et surtout celui qui a repris le brassard à Ramsey, Ashley Williams. Par ailleurs capitaine de Swansea, Williams est actuellement l’un des meilleurs défenseurs de Premier League et il est l’incontestable leader de ce pays de Galles conquérant et de plus en plus sûr de sa force. Il est aussi le roc d’une défense à trois, dans l’espèce de 3-4-3 mis en place par Coleman et qui convient parfaitement à cette équipe de joueurs dont l’immense majorité évolue entre le ventre mou de la Premier League (Leicester, Crystal Palace, Swansea…) et le Championship (Reading, Wolverhampton…). Ses deux faiblesses sont aux extrémités, avec un gardien, Wayne Hennessey, qui joue seulement les doublures à Crystal Palace, et une pointe de l’attaque où l’actuelle titulaire, Hal Robson-Kanu, n’a inscrit que deux pions en 27 capes. Les autres alternatives ne sont pas tellement emballantes non plus, tel Sam Vokes, joueur de Burnley qui n’a pas inscrit le moindre but lors de l’éphémère saison de son club en Premier League la saison dernière. Il n’empêche, invaincus depuis deux ans en matchs officiels, les Gallois sont en confiance, et plus rien ne semble pouvoir les arrêter ces temps-ci, pas même les Belges qu’ils dominent incontestablement dans ce groupe B. Une victoire ce soir à Cardiff et c’est la qualification assurée, en même temps qu’un nouveau bond au classement FIFA jusqu’à la 4e place au minimum !

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