Le Gaz s’enflamme, Paris écrase et Marseille en galère

L’analyse définitive du week-end : le Gaz’ va se sauver

Cette semaine encore, le Gazélec s’est imposé (2-1). Et avec la manière. Dominés presque tout le match par Reims, les Corses ont d’abord marqué contre le cours du jeu, avant de faire le break sur un contre. Et voilà Ajaccio qui remporte sa première victoire « à l’expérience » . Pourtant, après dix journées de championnat et aucun succès, le Gaz’ semblait déjà condamné à retourner d’où il venait. Et maintenant, les hommes de Thierry Laurey comptent autant de points que Montpellier, premier non-relégable. Oui parce que depuis, Rodéric Filippi et ses potes ont décroché trois victoires consécutives, soit la meilleure série en cours derrière le PSG. Rien que ça. Pas super bon signe pour le niveau général de la Ligue 1.

La polémique de la machine à café : Javier Manquillo est-il victime d’un complot ?

L’année dernière, Brice Dja Djédjé n’était soumis à aucune concurrence. Par conséquent, il était l’un des premiers noms inscrits sur la feuille de match de Marcelo Bielsa. Logique. À force de lui hurler « Caramba » dans les oreilles, Bielsa en avait même fait un des meilleurs arrières droits du championnat. Mais cette année, le temps de jeu de BDD a totalement chuté. Notamment à cause de l’arrivée de Javier Manquillo. Jaloux, Brice aux grosses cuisses a mis au point un stratagème peu scrupuleux. Un petit coup de fil à Wallyson et un petit billet dans la poche avant droite du médecin de l’OM, et le tour est joué. Dès la demi-heure de jeu contre Nice, le premier complice pète le crâne de Manquillo. C’est ensuite que le second intervient en soignant le pauvre Javier. Bandage à l’envers, look d’œuf de Pâques + opération des dents de sagesse et toute la crédibilité de la Manquill’ s’effondre. Moqué, son niveau de jeu se rapproche de son degré de style sur le terrain : zéro. Brice peut rire comme un âne, ce ne sera peut-être pas suffisant pour récupérer sa place.

Comme si sa performance ne suffisait pas, le staff médical a décidé d’annihiler toute forme de style chez manquillo pic.twitter.com/97F0vhuDEU

— Loxias (@Saixol) 8 Novembre 2015

Vous avez raté Bordeaux – Monaco et vous n’auriez pas dû

Depuis le début de saison, Bordeaux et Monaco sont rentrés dans le rang. Celui de l’équipe de Ligue 1 moyenne engluée dans le ventre mou du championnat. Alors, un dimanche soir à 21 heures, vous avez plutôt penché pour un Lyon/Saint-Étienne. Et vous n’auriez pas dû. D’une, parce que le derby, malgré les trois buts, n’était pas si beau. De deux, parce les Girondins et les Monégasques ont fait le spectacle. Des poteaux, un gardien blessé, un retournement de situation, Bordeaux qui met trois buts… impossible de s’ennuyer. Qu’Alain Juppé organise des salons au Parc des expos toutes les semaines, ça poussera les joueurs à essayer de capter l’attention.

Ils l’ont dit

Christophe Galtier : « Lyon a beaucoup mieux joué que nous. » Non, sans déconner ?

Lassana Diarra : « Le meilleur est à venir, j’espère. » Fuis, Lass. Fuis, tant qu’il est encore temps.

Hervé Renard : « On a produit un spectacle pitoyable. Pour l’instant, je n’ai pas la solution et je n’ai pas la naïveté de me dire que ça va aller. » C’est bien d’être optimiste.

Rolland Courbis : « On arrive une nouvelle fois à gagner sur un coup de pied arrêté, qui était l’une de nos lacunes de la saison passée. C’est en partie pour ça que nous avons recruté Ryad Boudebouz. » En très, très grande partie, même.

Loïc Perrin : « Certains joueurs lyonnais nous ont manqué de respect. » Il parle du triplé de Lacazette, là ?

Le top 5

1. Alexandre Lacazette : trois buts dans un derby. Histoire de rappeler qu’il est indispensable. Pour ceux qui l’avaient oublié.

2. Ángel Di María : premier coup franc direct tenté en Ligue 1, premier but. Facile.

3. Benjamin Moukandjo : avec huit buts en huit matchs, Benjamin survole son duel à distance avec Benoît Assou-Ekotto.

4. Andy Delort : il a encore inscrit un but somptueux. Comme quoi, mettre de l’eye-liner…

5. Nolan Roux : tremble, Bacary Sagna. On a trouvé un autre mec costaud à l’épaule, collé à la ligne de touche et qui ne sait pas centrer.

La stat inutile

– 7. Comme le nombre de ballons touchés par Zlatan dans la surface adverse en première mi-temps. Soit cinq de plus que Toulouse dans la surface parisienne. Le match pas trop déséquilibré.

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