- C3
- 8es
- FC Séville-Roma (2-0)
Le FC Séville écarte la Roma de son chemin
Dominateur de bout en bout, le FC Séville n'a fait qu'une bouchée de la Roma en huitièmes de finale de Ligue Europa dans la Schauinsland-Reisen-Arena de Duisbourg (2-0). Avec cette défaite, le club de la Louve dit adieu à tout espoir de disputer la Ligue des champions l'an prochain. Tandis que les Andalous, eux, continuent leur quête de 6e titre en C3.
FC Séville 2-0 AS Roma
Buts : Reguilón (22e) et En-Nesyri (44e) pour Séville Exclusion : Mancini (90+9) pour la Roma
Il existe quatre types d’équipes en Ligue Europa. Celles qui s’en foutent et qui balancent une équipe bis. Celles, comme l’AS Roma, qui doivent absolument la gagner pour aller chercher une Ligue des champions. Celles qui n’ont pas besoin de la remporter pour disputer la C1, mais qui ne disent pas non à un trophée. Et puis il y a le FC Séville. Une équipe qui gagne toujours à la fin. D’autant plus lorsque cela se joue sur une rencontre unique, les Andalous n’ayant jamais perdu la moindre finale en cinq disputées. Et la dernière victime se nomme donc la Roma, qui s’est fait manger de bout en bout par le FC Séville dans la Schauinsland-Reisen-Arena de Duisbourg (2-0).
C’est chaud Reguilón
Coronavirus oblige, le huitième de finale aller entre le FC Séville et la Roma n’a pas pu se disputer avant l’arrêt total des compétitions. Résultat, c’est sur une rencontre unique que se joue le sort de ce duel. Et pour ce match couperet, les deux équipes n’ont pas changé leurs habitudes. Avec la Roma fidèle à son 3-4-3. Et le FC Séville avec son classique 4-3-3 où les latéraux Jesús Navas et Sergio Reguilón n’hésitent pas à quitter leur poste pour se rendre dans la surface adverse. À l’image de cette percée du second, prêté par le Real Madrid, qui se termine par une frappe entre les jambes d’un Pau Lopez pas exempt de tout reproche (1-0, 22e).
Si les latéraux du FC Séville font beaucoup de mal à la Roma, leurs compères de la défense centrale aussi dépassent leurs fonctions. Que ce soit Jules Koundé qui voit sa tête s’écraser sur la barre (11e). Ou Diego Carlos qui, lorsqu’il ne met pas Edin Džeko dans sa poche, se jette devant Nicolò Zaniolo pour contrer la frappe de l’Italien. Et c’est d’ailleurs après un énième stop défensif de l’ancien du FC Nantes que Fernando lance Lucas Ocampos en contre-attaque. L’Argentin, qui aurait pu tomber après s’être fait découper par Roger Ibañez, préfère rester debout et continuer sa course avant de servir sur un plateau Youssef En-Nesyri (2-0, 44e).
Tranquille comme Séville
Incapables de s’approcher des cages de Bono durant la première période, les hommes de Paulo Fonseca reviennent des vestiaires avec (légèrement) plus de tranchant. Problème, Henrik Mkhitaryan (50e) et Edin Džeko (69e) manquent de précision. Pas de quoi inquiéter donc le FC Séville qui maîtrise la rencontre. Avec Éver Banega pour dicter le tempo et Lucas Ocampos pour enchaîner les allers-retours et offrir quelques frissons aux téléspectateurs, avec notamment un retourné qui passe à côté des cages de Pau Lopez (57e). De son côté, Jules Koundé confirme sa malchance face au but en voyant son pion refusé pour un hors-jeu de quelques centimètres (72e). Une scoumoune partagée avec Éver Banega qui voit son coup franc s’écraser sur la transversale (90e+1). Tant pis, le FC Séville n’a pas besoin de ce troisième but pour valider son ticket pour les quarts de finale où il retrouvera le vainqueur du match entre Olympiakos et Wolverhampton. De son côté, la Roma, qui a vu Gianluca Mancini prendre un carton rouge pour un vilain coup de coude dans les dernières seconde, devra se contenter de la Ligue Europa la saison prochaine. Où elle espère ne plus croiser la route des Andalous.
FC Séville (4-3-3) : Bono – Jesús Navas, Koundé, Diego Carlos, Reguilón – Fernando, Joan Jordán, Banega – Ocampos (Vázquez, 90e+5), En-Nesyri (De Jong, 90e+3), Suso (Munir, 67e). Entraîneur : Julen Lopetegui.
AS Roma (3-4-3) : Pau López – Mancini, Ibañez, Kolarov (Villar, 78e) – Bruno Peres, Diawara (Pérez, 57e), Cristante, Spinazzola – Zaniolo (Pellegrini, 57e), Džeko, Mkhitaryan. Entraîneur : Paulo Fonseca.
Par Steven Oliveira