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Le dernier contrat de Michael Owen ?

Par Mathieu Faure
Le dernier contrat de Michael Owen ?

Au chômage depuis le mois de juin, le Ballon d’Or 2001, Michael Owen, a enfin trouvé un club puisque l’attaquant anglais s’est engagé avec Stoke City. A 32 piges, l’ancienne petite merveille de Liverpool veut s’en aller proprement.

Un CV, ça dit beaucoup de choses. Sur celui de Michael Owen, par exemple, on peut voir qu’il aime les chevaux, qu’il a été le luxueux représentant de la marque Stanford, de PES 2008, qu’il possède plusieurs hélicoptères et, surtout, qu’il pèse 221 buts en 473 matches de Premier League et 40 caramels en 89 sélections. Pourtant, le type vient de vivre un été compliqué depuis la fin de son contrat avec Manchester United où il a joué les (in)utilités pendant trois saisons. A 32 piges bien tassées, bientôt 33, le Ballon d’Or 2001 est donc la septième recrue de Stoke City, une véritable équipe populaire avec son recrutement très britannique (Ness, N’Zonzi, Cameron, Kightly, Edu, Adam). Rien de très sexy sur le papier. Pourtant, la venue de Michael Owen s’inscrit dans une certaine logique pour la pire attaque de Premier League du dernier exercice (36 malheureux buts inscrits). Celle de relancer les bannis. « C’est le genre de défi que nous aimons. Nous l’avions déjà fait avec Jonathan Woodgate » avance Tony Pulis, le coach local.

D’autant que le dernier exemple en date, Peter Crouch, est une franche réussite. L’an dernier, le coton-tige géant a enquillé 14 buts. Dans l’esprit de Tony Pulis, il s’agit donc de reformer le duo d’avant-centres de la Coupe du monde 2002 : Owen-Crouch. Le grand et le petit. Le cavaleur et la tour de contrôle. Avant d’en arriver là, on ne va pas se mentir, on a été quelque peu inquiets pour l’avenir de Michael Owen. Durant l’été, les médias anglais se sont tous posé la même question : quelle équipe donnera une dernière chance à Michael Owen ? On a évoqué Sunderland, Everton et même Liverpool, pour ce qui aurait représenté un formidable retour au pays pour le môme d’Anfield. Même le bavard Joey Barton s’est permis d’apostropher Owen sur Twitter: « Where you off mate ? » (« Tu vas où mec ?« ). Réponse d’Owen : « I will tell you on wednesday » (« Je te le dirai mercredi« ). Et mercredi, la destination est tombée : Stoke City. Le club des tricards, Crouch, Palacios, Pennant, Huth…
Un salaire indexé sur le pré

Pas cons, les dirigeants de Stoke n’ont pas pris de risque en ne payant le joueur qu’au match joué. La fameuse formule pay as you play. Un détail pour l’ancien attaquant de United qui se dit ravi de son nouveau point de chute. « Je suis ravi d’avoir signé ici. Nous sommes en contact depuis un certain temps, cela a pris du temps mais j’ai toujours su que cela se ferait. Je suis particulièrement excité à l’idée de bosser sous les ordres de Tony Pulis« . Honnêtement, on ne sait pas où en est l’ancienne star anglaise. Notamment physiquement. Trop souvent blessé depuis deux ans, il n’a jamais retrouvé le niveau qui était le sien en 2001. L’année de tous les excès : celle du quintuplé avec les Reds (FA Cup, Coupe UEFA, Supercoupe d’Europe, League Cup et Community Shield), celle du Ballon d’Or, celle de son match d’anthologie sur la pelouse de Munich avec l’équipe d’Angleterre où son triplé contribue au viol collectif allemand (5-1)… Bref, cette année-là, Owen est le meilleur attaquant du monde.

Douze mois de folie qui vont le briser à jamais. Onze ans plus tard, Owen n’a jamais retrouvé la lumière. Il a enchaîné les blessures (plus ou moins longues), les transferts (Real, Newcastle, Man Utd) et les désillusions, notamment en quittant le cocon familial de Liverpool. Quelle trace a laissé le double meilleur buteur de la Premier League (1998 et 1999) dans le football moderne ? Celle d’un mec parti beaucoup trop vite pour Roberto Ayala un soir de juin 1998. Celle d’une étincelle. Celle d’une promesse. Celle d’un gâchis. Pour se faire pardonner, Michael Owen s’est donc lancé un ultime défi : partir en beauté. Pour commencer, il devra se coltiner la visite du champion d’Angleterre, Manchester City, dans une semaine, pour enrayer cette série de neuf matches sans victoire qui gangrène son nouveau club. Ensuite, la morale s’occupera du reste. Maintenant que le football moderne s’est efforcé de trouver une porte de sortie honorable à son ancienne icône. Il faudra ensuite se pencher sur la fin d’un autre Owen. Owen Hargreaves. Bon courage : le foot ne pourra pas sauver tout le monde.

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Par Mathieu Faure

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