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Le Costa Rica s’offre l’Italie et sort l’Angleterre !

Par Stéphane Régy
4 minutes
Le Costa Rica s’offre l’Italie et sort l’Angleterre !

En concédant une défaite suprise - vraiment ? - contre le Costa Rica (1-0), l'Italie devra jouer sa qualification en huitièmes contre l'Uruguay mardi prochain. Les Ticos, eux, y sont déjà. Et l'Angleterre est éliminée. Drôle d'après-midi.

ItalieCosta Rica (01) B. Ruiz (44′) pour Costa Rica.

« On souffre toujours, on souffrira toujours » , avait dit Mario Balotelli à la sortie de la victoire ric-rac acquise par les siens contre l’Angleterre (2-1), samedi dernier. Le vieux théorème italien s’est encore vérifié aujourd’hui à Recife où, sous 29 degrés, l’Italie a cravaché comme une folle pour concéder une affreuse défaite 1-0 contre le Costa Rica. La Nazionale devra donc ramer une troisième fois, mardi prochain, à Natal, contre un Uruguay ressuscité hier avec le couteau entre les dents, pour espérer se qualifier en huitièmes de finale, via une victoire, ou un nul d’apothicaire. Comme d’habitude. Et comme d’habitude, la question reste ouverte : mais pourquoi font-ils ça ? Pourquoi cette propension à attendre le bout du bout pour savoir ce qu’il y a au-delà du troisième match, la lumière ou la mort ? Parce qu’il convient d’utiliser ses trois matchs de poule avant de passer aux choses sérieuses ? Parce qu’elle ne sait pas faire autre chose que jouer au niveau de son adversaire ? Ou parce que cette équipe n’a jamais, n’a jamais eu et n’aura jamais aucune marge ? Une sieste, puis un mauvais réveil À la vue du match d’aujourd’hui, l’honnêteté pousserait à pencher pour la troisième hypothèse. Un festival de passes ratées, de contrôles approximatifs, de hors-jeu et de courses au petit trot : voilà ce qu’a offert l’Italie en ce début d’après-midi brésilien, avec en prime, comme à la pire époque, des fautes – non sifflées – dans sa propre surface. À vrai dire, peut-être est-ce la faute du Costa Rica. Dans cette Coupe du monde qui se vit pied au plancher, et où les footballeurs situés en dessous du Rio Grande se baladent en ville avec des scalps de gringos à la ceinture, les Ticos ont tiré les premiers. Dès la première minute. Ce sont aussi eux qui se sont procuré le premier corner, à la sixième minute, pour une tête de Borges au-dessus des barres de Buffon. Gigi le futuriste, qui jouait aujourd’hui en orange, faisait partie des quelques petits changements apportés par Cesare Prandelli par rapport au match contre l’Angleterre. Avec Chiellini dans l’axe à la place de Paletta, Darmian replacé à gauche, Abate à droite, et Thiago Motta en lieu et place de Verratti au milieu. L’effet ? Aucun. Car après ce début pyrotechnique du Costa Rica, le match a sombré dans un sommeil qui semblait volontaire. Le seul souci étant de savoir si c’étaient les Italiens ou les Ticos qui se chargeaient d’endormir le match. En tout cas, c’est la Nazionale qui a eu le plus dur réveil : 42e minute, sur une énième mauvaise transmission italienne, Joel Campbell s’infiltre dans la surface italienne, avant d’être déséquilibré par un Chiellini aussi pataud que lors de son premier match. Penalty évident non sifflé, mais partie remise. Car deux minutes plus tard, l’Italie encaissait une variante du but qu’elle avait pris contre l’Angleterre : centre venu de la gauche, reprise au second poteau. De la tête cette fois, et par le front de Bryan Ruiz.

Pas de coup franc de Pirlo

Grosse cote chez les parieurs, et grosse colère pour Prandelli, qui tentait un genre de tout pour le tout au retour des vestiaires, en faisant entrer Cassano pour Thiago Motta, puis Cerci pour Candreva, et enfin Insigne pour Marchisio, autrement dit pas loin de la totalité de ses cartouches offensives. Pour aucune rébellion, ou si peu : une frappe de Darmian au-dessus, un coup franc de Pirlo boxé par Navas, des acrobaties sans saveur de Cassano, et encore et toujours des passes ratées et de gestes techniques étonnamment défaillants pour l’équipe qui avait réussi le plus grand nombre de transmissions du tournoi contre l’Angleterre. Comme le Maracanã l’avait fait mercredi pour le Chili contre l’Espagne, l’Arena Pernambuco de Recife se permettait même des « olé » à chaque passe réussie du Costa Rica. 1-0 score final, et trois certitudes. 1 : le Costa Rica de Borges et Bolaños, qualifié pour les huitièmes, est bien autre chose qu’une équipe pour amateurs d’écrivains latino-américains. 2 : l’Angleterre est éliminée. Et 3 : l’Italie est au bord du vide. Soit une surprise, et deux habitudes.

Par Stéphane Régy

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