- C1
- Gr.H
- PSG-Istanbul BB
Le compte-rendu des 15 minutes de PSG-Istanbul Başakşehir
L’ultime rencontre de ce groupe H entre le PSG et Istanbul Başakşehir n’aura duré que quinze minutes ce mardi soir au Parc des Princes. Pas suffisamment longtemps pour permettre aux joueurs de Thomas Tuchel de faire sauter le verrou stambouliote.
PSG – Istanbul Başakşehir
Match arrêté
Après ses deux « finales » remportées dans la douleur face à Leipzig et Manchester United, le PSG en avait donc une dernière à disputer face à l’Istanbul Başakşehir. Au Parc des Princes, dans un froid de canard, les Stambouliotes sont déjà éliminés au coup d’envoi et font figure de victime idéale pour le club de la capitale. Un adversaire que Paris doit dompter, avec la manière cette fois, afin de confirmer qu’il a repris des couleurs et de valider définitivement une première place qui lui tend les bras.
Paredes donne un premier coup de chaud
Pour parvenir à décrocher cet ultime succès, Thomas Tuchel décalque un 5-3-2 avec un trio Marquinhos-Kimpembe-Danilo derrière, un milieu ultra technique Marco Verratti, Leandro Paredes et Rafinha, et une paire Neymar-Mbappé pour forcer le coffre-fort d’Istanbul. D’entrée de jeu, la donne est clair : les hommes d’Okan Buruk sont venus à Paris pour ne pas prendre une valise et profiter des contres via sa pointe Enzo Crivelli pour faire mal au PSG.
L’entame de match est pourtant à sens unique, Paris s’installant dans le camp stambouliote en prenant son temps pour trouver la faille. Les Rouge et Bleu auraient même pu ouvrir le score si, à la suite d’une percée de Kylian Mbappé côté droit, Leandro Paredes était parvenu à cadrer sa tentative à l’entrée de la surface (7e). Un tournant, puisque ce sera la seule et unique occasion de cette rencontre.
Paris ne fait pas la diff’ mais verra les huitièmes!
Lassés de voir le ballon sans cesse leur échapper, les coéquipiers de Crivelli s’agacent. Rafael met des tampons à Neymar et Mitchel Bakker, Mahmut Tekdemir prend une biscotte dans la foulée pour une nouvelle faute sur le Brésilien et sera suivi par Rafael qui avait décidément une dent contre le Hollandais. Un deuxième avertissement à la treizième minute de jeu qui sera l’élément déclencheur de cette fin de rencontre et qui débouchera sur des propos à caractère raciste du quatrième arbitre roumain Sebastian Colescu envers l’adjoint de Buruk, Pierre-Achille Webo. Paris et Istanbul rejoueront probablement ce match ce mercredi à 19h, mais avec le succès de Leipzig face à Manchester, le club de la capitale est assuré de disputer les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Même si, ce mercredi soir, l’important est définitivement ailleurs.
PSG (5-3-2) : Navas – Marquinhos, Danilo, Kimpembe – Florenzi, Verratti, Paredes, Rafinha, Bakker – Mbappé, Neymar. Entraîneur : Thomas Tuchel.
Istanbul BB (4-2-3-1) : Gunok – Rafael, Ponck, Topal, Kaldırım – Tekdemi, Turuc – Kahveci, Ozcan, Gulbrandsen – Crivelli. Entraîneur : Okan Buruk.
Par Andrea Chazy, au Parc des Princes