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Le Clasico de seconde zone

Par Robin Delorme
Le Clasico de seconde zone

Pour la première fois de l’histoire de la Liga Adelante, un Clásico a opposé les réserves madrilène et barcelonaise le week-end dernier. Un succès 3-2 du Real Castilla qui n’est pas sans rappeler celui des grands Blaugrana, lors du match aller de la Supercoupe.

Les deux mastodontes ibériques s’étaient quittés il y a de ça six jours sur une probante victoire barcelonaise. Une défaite bien payée pour un Real sans imagination et un Barça à l’efficacité minimum. Histoire de ne pas être en manque, les deux écussons les plus prestigieux du royaume de Carlos se sont retrouvés samedi dernier. C’était en Liga Adelante, soit la segunda division locale. Une première dans l’histoire du cuir espagnol, puisque le feu FC Barcelona Atlètic a découvert l’échelon secondaire il y a de ça deux saisons, sous les ordres de Luis Enrique. Pour le Real Madrid Castilla, ce nouvel exercice signe les retrouvailles avec un niveau que la réserve merengue avait quitté en 2007. En l’espace de 144 heures, les irréductibles de la Casa Blanca et des Azulgrana peuvent se mettre sous la dent pas moins de trois Clásicos. Attention, overdose.

Plus d’ambiance qu’à Getafe

Le raccourci est des plus faciles. Tant mieux, car il fonctionne. Alors que le Real Madrid s’en est allé se gaufrer 2-1 au Coliseum Alfonso Pérez du voisin Getafe dans une ambiance feutrée – pour ne pas dire des plus ennuyeuses –, son petit frère de la Castilla, un coucher de soleil plus tôt, a accueilli dans son antre pleine à craquer de l’Estadio Alfredo Di Stefano, les jeunes pousses blaugrana. Certes, le cocon ne peut contenir que 6000 âmes, mais il n’en reste pas moins que l’ambiance était au rendez-vous. À croire que les socios merengue avaient fait leur choix : un Clásico, aussi peu important soit-il, reste un Clásico. Sur le pré du périphérique madrilène, quelques noms en devenir apparaissent même sur la feuille de match. Du côté blanc, Nacho et Mosquera – un ex de Getafe, tiens – font figure de proue, alors que les Rafinha et Sergio Roberto leur rendent la pareille. Pour le reste, du jeune, de l’Espagnol, un Russe et un Camerounais. Et beaucoup d’erreurs, évidemment.
Comme son grand frère du Camp Nou, les petits Barcelonais se la jouent 4-3-3. Une unique touche de balle, un jeu de passes léché, ça c’est pour le « beau jeu » . Des étourdissements défensifs, ça c’est pour la rigueur. Ces placements aléatoires sont d’ailleurs punis dès la dixième minute de jeu lorsque, trouvée par-dessus une défense aux abonnés absents, la pointe Juanfran n’a plus qu’à ajuster le portier Oier. Le Barça est aux fraises, le Real lui, déroule. Un quart d’heure s’ensuit, et la doublette centrale catalane se fout sur la gueule. Sur une touche des plus anecdotiques, les deux comparses se percutent en plein vol et se mettent KO. Pas vraiment du genre à s’apitoyer, le ruskov Cheryshev se dégage tranquillement de son duel face à ce malheureux Oier. 2-0, deux conneries. Mais la plus belle reste à venir.
La cagade de Tomas
Pour faire perdurer un semblant de suspens, le goalkeeper madrilène se met à l’accent anglais. Sur un coup franc repoussé par l’un de ses défenseurs, Tomas, de son patronyme, envoie l’une des plus belles cagades de ce début de saison en boxant la chique dans ses filets. Une sortie à la David James qui offre un sursis aux lutins de Barcelone et un doux plaisir aux amateurs de YouTube. Le garçon, fort en gueule, arrive même à pester contre ses collègues. Magnifique. En rentrant aux vestiaires, les 22 acteurs ont offert un spectacle amusant, mais plein de maladresses. Pour le plus grand bonheur des socios qui se fendent bien la poire. Et s’échauffent la voix pour le Clásico des grands de ce mercredi. Pourtant l’homme au sifflet, apparemment, s’emmerde. Alors avec ses assistants, il prend la décision de jouer de son pouvoir. Bah oui, ce duel fratricide sans sa polémique arbitrale perdrait de son charme.
À peine revenu sur le rectangle vert, Oscar Plano profite d’un hors-jeu de quelques bons mètres pour remettre deux unités d’écart au tableau d’affichage. Le jeune Espagnol, tout hilare après son but, peut se réjouir. Pendant qu’il contrôle, s’emmêle les crayons, puis arrive à décocher sa frappe, l’arbitre assistant garde son drapeau levé tel un bon chef de gare. Inexplicablement, l’officier central décide de ne pas le suivre et valide le pion. De quoi en rendre jaloux José Mourinho. Compensation oblige, ce même arbitre accorde à vingt minutes du terme un penalty aux Catalans. Sergio Roberto s’exécute et rend l’addition moins corsée. Les Madrilènes s’en carrent, ils viennent, pour la plupart, de remporter leurs premières lettres de noblesse dans un Clásico avec ce succès 3-2. Que ce soit dans le score ou bien la manière, le tout n’est pas sans rappeler la manche aller de la Supercoupe entre les grands. Les stars en moins.

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