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  • Copa America
  • Chili/Mexique (2-1)

Le Chili renverse le Mexique

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Le Chili renverse le Mexique

Vainqueurs 2-1 du Mexique après avoir été menés au score, les Chiliens ont offert du spectacle et un brin de suspense pour la première fois de la compétition. C'était pas trop tôt.

Chili-Mexique : 2-1

Buts : Paredes et Vidal pour le Chili, Araujo pour le Mexique

Le Chili, c’est d’abord ça : un 3-5-2 ultra-offensif, avec des joueurs de ballon. Le genre de dispositif qui, avec la génération dorée d’un Chili taquin, offrait pas mal d’espoirs aux déçus de cette première journée de Copa America. Côté Mexicain par contre, les jeunes pousses olympiques sont sur le front, délaissés par les anciens qui préfèrent visiblement batifoler avec des naïades aux mœurs légères, dans des hôtels miteux de Quito. Peu importe, ce soir, à San Juan, l’extra-sportif ne compte guère. Alors que les matches nuls, dans tous les sens du terme, s’enchaînent d’un bout à l’autre de l’Argentine, le Chili et son équipe de dynamiteurs de défense ont une réputation à honorer. Et une nouvelle fois, les fous du volant n’ont pas déçu. Jeu et suspense garantis.

Des passes, quelques dribbles chaloupés, de l’intensité, mais surtout, du mouvement. Le cliché et les espérances voulaient que cette Copa America soit flamboyante. Que le « Joga Bonito » transpire minute après minute à mesure que Brésil, Argentine ou Uruguay foulent les pelouses argentines. Mais comme l’été dernier en Afrique du Sud, les amateurs de ballon rond ont dû attendre l’entrée du Chili dans la compétition pour qu’enfin, ils soient un brin émoustillés. A San Juan comme à Port Elisabeth, il n’a pas fallu beaucoup de temps à la Roja pour montrer qu’elle en avait dans les chaussettes. Les premières minutes annoncent la couleur. Les Chiliens monopolisent le ballon et, comme souvent, se ruent vers l’avant. Dans les rangs chiliens, une star en cache une autre. Alors quand dès la sixième minute, Alexis « je vaux 45 millions » Sanchez, magistralement lancé en profondeur par Isla, croise trop sa frappe et manque l’ouverture du score, c’est Matias Fernandez qui prend le jeu à son compte. Numéro 10 comme on n’en voit que trop peu souvent, le joueur du Sporting est la véritable plaque tournante du jeu offensif chilien. Les ballons passent et partent du natif de Buenos Aires et ne se perdent que rarement. Toutefois, les minutes défilent et les courses des omniprésents Isla et Vidal se multiplient, sans que la sélection chilienne ne parvienne à ouvrir le score. Et dans cette drôle de Copa America, chacun sait ce que cela signifie. 41ème minute, un corner de Giovanni Dos Santos trouve la tête d’Araujo, qui lobe le gardien chilien. L’expression « marquer contre le cours du jeu » n’a jamais aussi bien porté son nom, et les mexicains rentrent aux vestiaires, peinards, avec l’avantage.

La mi-temps n’aura pas calmé les ardeurs chiliennes. Dès la 52ème minute, Ponce sollicite Suazo dans la profondeur, mais l’attaquant chilien bute sur Michel. L’horloge tourne, le Chili tente de s’imposer par le jeu, mais n’y arrive pas. Le cerveau de Borghi rentre en ébullition, et après quelques changements, tout le monde se rend à l’évidence. Ce match est une affaire de corners. 67ème minute, Sanchez se bat comme un diable pour obtenir un corner. Mati Fernandez envoie le ballon dans la boîte, cafouillage, but de ce renard de Paredes, à peine entré en jeu. Sept minutes plus tard, nouveau corner, une nouvelle fois botté par Fernandez. La fin elle n’est pas la même. Le centre de l’ancien de Villarreal trouve la tête de l’impressionnant Vidal, qui crucifie la sélection mexicaine. Le Chili s’offre un joli retournement de situation et profite de la fatigue mexicaine pour maîtriser sereinement la fin de match. Le score et la physionomie du match peuvent rendre le succès chilien laborieux, mais c’est bel et bien le match le plus intéressant de ce début de compétition qui s’est déroulé cette nuit. En tête du groupe C après le nul de l’Uruguay face au Paraguay, le Chili de Claudio Borghi, invaincu depuis sa prise de pouvoir, risque de ruiner quelques bookmakers…

Swann Borsellino

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