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Le Celtic tient en respect City, Naples surclasse Benfica
Un Celtic-Manchester City complètement fou, Naples qui fait exploser Benfica en sept minutes et Gladbach qui a fait douter une mi-temps Barcelone... Menu gourmand pour cette seconde soirée de C1 où l'on a vu pas moins de 28 buts.
Arsenal FC 2-0 FC Bâle
Buts : Walcott (8e, 26e)
Ça plane pour tonton Arsène et ses ouailles, qui ouvrent le score dès la huitième minute. Sánchez s’amuse de la défense bâloise à gauche de la surface avant de centrer pour Walcott qui marque de la tête, à bout portant. Arsenal continue de survoler les débats face à des Suisses bien décevants, et Walcott double la mise d’une puissante frappe du coup du pied droit dans la surface adverse. Sánchez, omniprésent mais maladroit, se permet ensuite de vendanger quelques occasions, mais qu’importe, les Gunners regagnent les vestiaires avec deux buts d’avance. Le reste n’est qu’une formalité pour les hommes de Wenger, qui maîtrisent sans forcer un FC Bâle sans allant ni mordant.
Beşiktaş JK 1-1 Dynamo Kiev
Buts : Quaresma (28e) pour Beşiktaş // Tsygankov (65e) pour Kiev
Kiev est venu en Turquie pour défendre, et Beşiktaş, bien que dominateur, ne parvient pas à trouver de solution dans le jeu. Alors Ricardo Quaresma s’avance tranquillement aux vingt mètres pour claquer un coup franc dans la lulu. Le Dynamo se décoince un peu en seconde période en jouant un cran plus haut. Et finit par égaliser grâce à son nouvel entrant, Tsygankov, qui marque d’un plat du pied gauche. D’autant que si Beşiktaş a Quaresma, le Dynamo dispose lui de Yarmolenko. À la 87e minute, le dribbleur fou des Ukrainiens déséquilibre totalement la défense du Beşiktaş d’un contrôle orienté avant de combiner avec Garmash et de se retrouver seul face à Fabricio… qui détourne sa tentative. Le score en restera là et Beşiktaş doit se contenter d’un nul décevant à domicile.
SSC Napoli 4-2 Benfica Lisbonne
Buts : Hamšík (20e), Mertens (51e, 58e), Milik (54e) pour Naples // Guedes (70e), Salvio (86e) pour le Benfica
Dans un San Paolo comme de coutume en feu quand résonne l’hymne de la Ligue des champions, Naples commence très fort. Suite à une superbe ouverture de Ghoulam, Milik s’offre dès la 17e seconde une première incursion dans la surface, mais ne peut ajuster Júlio César. Benfica a du répondant, et Reina doit s’interposer devant Mitroglou, qui manque de peu de marquer du gauche quelques minutes plus tard. Naples, légèrement dominé en matière de possession de balle, n’en est pas moins diablement efficace, et Ghoulam délivre un nouveau caviar sur corner, pour Hamšík cette fois, qui place une tête subtile dans les filets de Júlio César (1-0, 20e). Lancés, les Napolitains font exploser Benfica en l’espace de sept minutes en seconde période . Une entreprise de démolition initiée par Mertens, qui place un coup franc magnifique dans la lucarne (51e), puis relayée par Milik, qui transforme un penalty (54e). Mertens n’a alors plus qu’a marquer un but de crevard dans la surface pour achever les Aigles (58e). Les hommes de Sarri se relâchent ensuite un bon coup, ce qui permet à Benfica de réduire le score par Guedes et Salvio. Anecdotique pour Naples qui, avec deux victoires en deux matchs, règne sans partage sur le groupe B.
Borussia Mönchengladbach 1-2 FC Barcelone
Buts : Hazard (34e) pour Gladbach // Turan (65e), Piqué (73e) pour le Barça
Mönchengladbach s’est fait une spécialité d’emmerder le Bayern Munich en Bundesliga et compte bien gêner tout autant le Barça en C1. Pari réussi en première période. Barcelone, dangereux à de multiples reprises par Suárez ou encore Rakitić, manque de précision devant le but. La verticalité du jeu des Allemands fait, elle, très mal à la défense blaugrana, qui cède sur un contre éclair conclu par Thorgan Hazard (1-0, 37e). Insuffisant pour distancer les hommes de Luis Enrique, qui égalisent par Arda Turan, bien servi par Neymar d’une balle piquée dans la surface (1-1, 57e). Gladbach accuse le coup, et huit minutes plus tard, le Barça enfonce le clou. Sur un corner de Neymar, Sommer repousse maladroitement une reprise puissante de Suárez qui retombe dans les pieds de Piqué, qui pousse le ballon seul devant le but. Plus rien ne sera marqué, et les Blaugrana, à défaut d’être brillants, peuvent repartir d’Allemagne avec la satisfaction du devoir accompli.
Celtic FC 3-3 Manchester City
Buts : Dembélé (3e, 47e) et Sterling CSC (20e) pour le Celtic // Fernandinho (11e), Sterling (28e), Nolito (55e) pour City
Une folie typiquement écossaise. Le Celtic, qui s’était fait salement démembrer par le Barça il y a deux semaines (7-0), entame la rencontre sans complexe. Et prend à revers les Citizens en ouvrant à la surprise générale le score dès la 3e minute sur une belle action collective. Forrest centre devant le but pour Sviatchenko, dont la tête rebondit sur Dembélé, buteur malgré lui. City, vexé, réagit immédiatement par Fernandinho, qui intercepte une frappe à ras de terre de Kolarov pour ensuite tromper du gauche Gordon, le portier écossais. Dans un match très ouvert et rythmé, le Celtic ne se dégonfle pas et marque un second but, avec un peu d’aide des Citizens, pas franchement sereins défensivement : sur le coté gauche de la surface, Tierney centre fort et Sterling dévie malencontreusement le cuir dans son propre but (20e). Retour à la case départ pour City qui retrouve dans la foulée de l’élan offensif et égalise par… Sterling, qui marque après avoir été bien lancé par Silva en profondeur (28e). L’attaquant anglais est décidément partout, dans les bons comme dans les mauvais coups ce soir. Docteur Raheem et Mister Sterling (2-2). Mais pas pour longtemps. Sur un centre venu de la gauche, Kolarov manque complètement son dégagement. Le ballon revient sur Moussa Dembélé, qui contrôle de la cuisse gauche avant d’enchaîner en pivot d’une volée du droit (47e). Le Celtic Parc explose. Mais City ne panique pas et égalise pour la troisième fois dans la rencontre par Nolito, qui reprend une frappe détournée par Agüero après une action initiée par Silva, encore lui (55e). Le Celtic tire logiquement la langue, et Gündoğan est tout proche de donner l’avantage aux siens d’une frappe contrée, que Gordon sort d’une parade réflexe. Jusque dans les derniers instants, les hommes de Brendan Rodgers souffriront sans craquer. Et obtiennent un nul héroïque.
FK Rostov 2-2 PSV Eindhoven
Buts : Poloz (8e, 37e)pour Rostov // Pröpper (14e), De Jong (45e+2) pour le PSV
Le match le moins sexy de la soirée sur le papier. On a pourtant eu droit à une rencontre très ouverte qui a accouché d’un bon paquet de buts. Novice en C1 mais audacieux, Rostov ouvre le score dès la huitième minute par Poloz qui conclut une belle action collective d’un plat du pied plein de sang-froid. Mais le PSV ne panique pas et égalise rapidement grâce à Pröpper, qui profite d’une belle remise de De Jong pour marquer d’une frappe écrasée. La partie d’échec continue, et Rostov repasse une nouvelle fois devant à la 37e minute grâce à Poloz, qui s’offre un doublé d’une demi-volée vicieuse à l’entrée de la surface. Mais comme les Russes sont aussi efficaces devant qu’ils sont fébriles derrière, De Jong marque un but de renard dans la surface pour remettre les siens à flot juste avant la mi-temps. Rasséréné, c’est Eindhoven qui domine les débats dans le second acte. Mais Dzhanaev, le portier de Rostov, ne laisse rien passer en détournant notamment un penalty de Pröpper peu avant l’heure de jeu. Le score n’évoluera plus, et le FC Rostov marque le premier point de son histoire en C1. Nasdrovia camarades.
PFC Ludogorets Razgrad 1-3 Paris Saint-Germain
Buts : Natanael (15e) pour Ludogorets // Matuidi (41e), Cavani (55e, 60e) pour le PSG
Atlético de Madrid 1-0 Bayern Munich
But : Carrasco (35e) pour l’Atlético
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Adrien Candau