S’abonner au mag
  • JO 2012
  • 1/2 finale
  • Corée/Brésil (0-3)

Le Brésil touche au but

Par Robin Delorme
Le Brésil touche au but

Ultra-favoris, les Brésiliens ont assumé. Une claque 3-0 dans la tête de Coréens qui ne pouvaient rien faire. Ce soir, la bande à Oscar s’est montrée mature pour se rapprocher un peu plus de l’or olympique.

Corée du Sud/Brésil : 0-3Buts : Romulo (38e) et Leandro Damiao (57e et 64e) pour le Brésil
Trois buts par match, c’est le tarif avec ce Brésil depuis le début de la sauterie olympique. Dans cette demi-finale jouée sur le pré où les rêves – parait-il – se réalisent, la génération Neymar a gagné le droit de réaliser ce que personne avant elle n’a réussi : ramener l’or à Rio. Face à de valeureux Coréens, les Brésiliens se sont réveillés. Mieux, ils se sont amusés. Façon joga bonito.
Oscar du rôle principal
Le match commence par les dix minutes les plus longues du tournoi : pas de pressing, beaucoup de déchet, pas d’actions et beaucoup de fautes. Bref, pas de plaisir pour beaucoup d’ennui. Dans ce round d’observation, ce sont les Sud-Coréens qui dégainent les premiers. 720 secondes après le coup d’envoi donné par le frigide Kralovec, un gros cafouillage donne des sueurs froides au coach auriverde avant qu’une deuxième salve lui dresse l’échine. Gabriel, gardien par intermittence, se la joue anti-archange et offre une occasion XXL à la Corée du Sud d’ouvrir le score. Thiago Silva en décide autrement en envoyant le ballon de Dongwon Ji loin de sa ligne de but. Les frayeurs passées, le Brésil reprend la main. Par deux fois, Leandro Damiao ajuste Lee Bumyoung de près, puis de loin. Le portier asiatique ne peut capter et se dégage comme il peut. La Corée passe en mode survie.
La Seleçao se relâche quelques minutes avant de passer la troisième. Et cette fois, c’est la bonne. Sur une perte de balle anodine, la chique chatouille les sandales de Sandro, Neymar, Oscar et Romulo, en l’espace d’une dizaine de secondes. L’homme-à-crête-désormais-sans-crête envoie le nouveau joueur de Chelsea en plein cœur de la défense adverse. Oscar, donc, se charge de décaler le Moscovite d’adoption, Romulo, qui fusille un Lee Bumyoung aussi rapide à se coucher qu’un escargot à reculons. Bref, au bout de 38 minutes, le tableau d’affichage d’Old Trafford perd enfin sa virginité. Plus rien, ou presque, ne sera joué dans le money-time de ce premier acte.
Damiao, le vrai super-héros
La pause-pipi finie, aucun changement à signaler. Que ce soit dans le jeu comme sur la feuille de match. Une petite surprise en soit : bah oui, Mano Menezes continue de ménager les Hulk, Ganso, Lucas ou encore Pato. Ses protégés repartent donc sur un rythme de sénateurs. Ils enchaînent les passes sans vraiment se forcer, dribblent sans jamais faire la différence. Après dix minutes de mise en jambes, Neymar se décide enfin à accélérer. En bon diesel, il tricote avec son comparse Marcelo, plus ailier que défenseur à l’occasion, pour délivrer un beau caviar en retrait. Pour donner raison à Mano de l’avoir préféré à Hulk, Leandro Damiao se la joue bourreau. 2-0, les carottes sont cuites. Histoire de donner un peu plus de relief à ce succès, ce coquin de Neymar da Silva Santos Junior s’offre un petit numéro de soliste. Le reste est une séance de cinéma : Oscar, en bon livreur de café-crème, offre l’addition à Leandro Damiao. D’une frappe un brin écrasée, le joueur de l’Internacional s’offre un doublé.
Plus rien ne sera marqué. Et c’est tant mieux pour tout le monde. La Corée n’avait plus rien dans le moteur, et le Brésil ne voulait pas se blesser. Seulement s’amuser. Mano avait beau répéter avant le match que « cela ne suffit plus de baser le football brésilien sur l’amour du ballon et du jeu » , retrouver des esthètes du cuir en lieu et place des ex Gilberto, Felipe Melo et encore Lucas (pas celui du PSG, hein) fait du bien. Preuve de sa contradiction, le boss auriverde s’est fendu d’un joli remaniement en remplaçant Marcelo par Hulk. Bref, une joie de jouer retrouvée mais qui reste toute relative. Face à des Coréens bien calmes, le Brazil n’a pas eu besoin de forcer. Il en sera surement tout autre face au Mexique…

Dans cet article :
Bruno Fernandes vole au secours d’un passager dans un avion
Dans cet article :

Par Robin Delorme

À lire aussi
Articles en tendances
13
Revivez OM-Auxerre (1-3)
  • Ligue 1
  • J11
  • Marseille-Auxerre
Revivez OM-Auxerre (1-3)

Revivez OM-Auxerre (1-3)

Revivez OM-Auxerre (1-3)
24
Revivez Angers - PSG (2-4)
  • Ligue 1
  • J11
  • Angers-PSG
Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)
10
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)
  • Ligue 1
  • J11
  • Lyon-Saint-Etienne
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Iriez-vous au stade à Poissy pour voir un match du PSG ?

Oui
Non

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Actus MUN