- C1
- Quarts
- Borussia Dortmund-Atlético de Madrid (4-2)
Le Borussia Dortmund renverse l’Atlético et rejoint le PSG
Dans un match riche en buts et en rebondissements, le Borussia Dortmund a refait son retard sur l’Atlético de Madrid en quarts de finale de Ligue des champions. Défaits 2-1 à l’aller par les Espagnols, les Allemands se sont imposés 4-2 au retour alors qu’ils étaient encore éliminés à la 71e minute et retrouveront le Paris Saint-Germain en demies.
Borussia Dortmund 4-2 Atlético de Madrid
Buts : Brandt (34e), Maatsen (39e), Fullkrug (71e) et Sabitzer (74e) pour le Borussia Dortmund // Hummels CSC (49e) et Correa (64e) pour l’Atlético de Madrid
Intensité, rythme, spectacle, suspense, rebondissements, renversements, buts… Et, au bout, une qualification en demi-finales de la Ligue des champions pour le Borussia Dortmund. Dans un match assez fou, le genre de duels que tout le monde adore regarder, les Allemands ont éliminé l’Atlético de Madrid, qui avait pourtant gagné à l’aller (2-1) et qui a réussi à égaliser malgré deux réalisations de retard au retour. Mais dans les 20 dernières minutes, les Espagnols se sont écroulés comme en première période et ont laissé leur adversaire poursuivre sa route. La leur s’arrête ici, en raison d’une défense et d’une rigueur beaucoup moins impressionnantes que par le passé.
Deux buts en cinq minutes
Comme attendu, le Borussia démarre pied au plancher. Marcel Sabitzer est même tout proche d’ouvrir le score au bout de quelques minutes de jeu seulement, mais César Azpilicueta intervient. Et malgré une grosse situation pour Álvaro Morata, qui ne trouve pas le cadre, ce sont bien les Allemands qui se montrent dominateurs, avec notamment une tête dangereuse signée Niclas Füllkrug. La demi-heure de jeu passée, les filets tremblent enfin : touché par un sublime extérieur de Mats Hummels, Julian Brandt parvient à se créer l’espace pour frapper et tromper Jan Oblak en angle fermé. Une poignée de secondes plus tard, Ian Maatsen réalise déjà le break : sur un service de Sabitzer, le Néerlandais prêté par Chelsea trouve également la faille dans une position pas facile. 2-0, Madrid est virtuellement (et logiquement) éliminé quand il rentre aux vestiaires pour une pause dont il a fortement besoin. Car dans ce premier acte, les chiffres ne penchent vraiment pas en faveur des Espagnols : à peine 40% de possession, par exemple, et trois tentatives seulement (contre dix) dont une seule cadrée (contre cinq).
Une deuxième mi-temps pas plus confortable pour les Matelassiers
Mais il n’est pas toujours indispensable de tirer au but pour marquer, surtout lorsqu’on s’appelle l’Atlético. La preuve dès l’entame de la seconde période, Hummels offrant un CSC aux Colchoneros sur un corner d’Antoine Griezmann dévié par Mario Hermoso. 2-1, égalité parfaite sur les deux rencontres ! Revigorés, les Espagnols ne sont ensuite pas loin de récidiver avec Ángel Correa qui rate la cible de très peu. Il faut dire que pendant l’entracte, Diego Simeone a procédé à un triple remplacement pour faire changer les choses et la dynamique. Pari (provisoirement) gagnant, puisqu’à la 64e, l’entrant Correa remet les siens devant tout en puissance après un arrêt de Gregor Kobel devant Rodrigo Riquelme. Suffisant pour que les visiteurs passent au prochain tour ? D’un coup de casque gagnant, Füllkrug répond par la négative… alors que Sabitzer, décidément énorme et auteur de deux assists, l’imite quasiment immédiatement d’une soudaine praline ! Cette fois, l’Atlético ne reviendra pas. Et le Borussia composte brillamment son billet pour le dernier carré de la C1, où il retrouvera le Paris Saint-Germain. 30 avril et 7 mai 2024, les dates sont cochées !
Borussia Dortmund (4-3-3) : Kobel – Hummels, Schlotterbeck, Ryerson, Maatsen – Can, Sabitzer, Brandt (Reus, 90e) – Füllkrug, Adeyemi (Bynoe-Gittens, 66e), Sancho. Entraîneur : Terzić.
Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – Azpilicueta (Riquelme, 46e), Giménez, Hermoso, Molina (Barrios, 46e) – Witsel, Koke, De Paul (Ñíguez, 84e), Llorente – Griezmann, Morata (Correa, 46e). Entraîneur : Simeone.
Par Florian Cadu