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Le Barça souffre, Messi au panthéon

Par Pablo Garcia-Fons
Le Barça souffre, Messi au panthéon

Le FC Barcelone obtient une victoire dans la douleur 2-1 face à une coriace équipe du Bétis Séville. Grâce à son doublé, Lionel Messi dépasse le record de Gerd Müller, sans forcer…

Real Bétis Balompié – FC Barcelone : 1-2
Buts : Castro (39e) pour le Bétis. Messi (15e et 24e) pour Barcelone.
Mercredi 5 décembre. 85e minute du match entre le Barça et le Benfica Lisbonne, Lionel Messi sort sur civière, la face marquée d’une horrible grimace. Les rumeurs font le reste : rupture des ligaments croisés, indisponibilité d’au moins plusieurs mois, Catalogne inconsolable, record (non officiel) de Gerd Müller jamais battu, fin du monde le 21 décembre, etc. Pourtant, quatre jours plus tard, la puce est bel et bien sur la pelouse du stade Benito-Villamarin, prête à faire d’un coriace Bétis Séville —surprenant cinquième de Liga— sa nouvelle victime. Comme prévu, il ne lui aura fallu qu’une poignée de minutes et deux demi-occasions pour démontrer à ceux qui étaient encore inquiets quel phénomène il est. L’incroyable Argentin dépasse le record établi par Gerd Müller en 1972. Forcément historique, comme le quatrième Ballon d’or consécutif que le garçon remportera nécessairement le 7 janvier prochain.
Auf wiedersehen, herr Gerd Müller !
Le portrait-robot du match est déjà tracé. Football-Handball d’un côté, football en contre de l’autre. Les premières minutes de la rencontre correspondent parfaitement à ce schéma, malgré la blessure précoce de Cesc Fàbregas. Tandis que les hommes de Tito Vilanova mettent en place leur chasse à l’usure en campant devant la surface adverse, le Bétis lance des banderilles en contre, notamment par l’intermédiaire du nommé Salvador Sevilla. Malgré ce début de match équilibré, la défense andalouse craque tôt, dès la quinzième minute. Messi reçoit le ballon à l’entrée de la surface, part à gauche, frappe du gauche et trouve le petit filet droit d’Adrian. 1-0, Gerd Müller n’est plus le seul à avoir marqué 85 buts en une année civile. Rebelote quelques instants plus tard, Messi est servi plein axe à trente mètres, il fixe, donne à Iniesta qui lui remet d’une talonnade et envoie une frappe sans élan qui prend exactement le même chemin que la première, direction le petit filet opposé. 24e minute de jeu, 2-0. Gerd Müller n’est plus le détenteur du record du nombre de buts toutes compétitions confondues sur une année civile. Avec 86 pions plantés, Lionel Messi le dépasse 40 ans après. L’essentiel étant dit, le Barça peut laisser l’adversaire revenir dans le match. Histoire de maintenir un brin de suspense, la défense blaugrana oublie de s’aligner et laisse 30 secondes à Rubén Castro pour réduire le score. A 2-1 à la pause, les 50 000 supporters du stade Benito-Villamarin se remettent à chanter.
Des aimants dans les montants
Décidé à rendre le match un peu fou, Pep Mel sort Campbell, fait entrer Molina et passe en 4-4-2. Un système plus offensif qui a le mérite de perturber le jeu des Culés. En évoluant plus haut, le Bétis prend le jeu à son compte. Sur un centre flottant et vicieux, Salvador Sevilla est même à deux doigts de tromper le portier catalan à la 51e minute. Le schéma de la première période est totalement inversé : le Barça encaisse la pression et tente de tuer le match en profitant des espaces que les Sévillans laissent dans leur dos. Totalement survoltés, les Andalous redoublent d’efforts pour revenir au score mais la chance n’est pas de leur côté. Le poteau puis la barre transversale de Valdés viennent sauver les Blaugrana sur des tentatives de Molina à la 69e puis de Pozuelo Melero à la 81e. Dangereux en contre-attaque, Barcelone touche aussi du bois. Servi dans le dos, Messi frappe en se retournant, Adrian repousse sur son montant gauche, la balle revient dans les pieds de Jordi Alba qui envoie une lourde frappe sur la transversale. Au niveau des poteaux, la parité est parfaite. Conscients de leurs difficultés, Xavi et ses petits copains sont obligés de gagner du temps et de multiplier les fautes. Le dernier corner de Beñat ne donne finalement rien, monsieur Velasco Carballo siffle la fin du match, le Barça reprend six points d’avance sur l’Atlético Madrid. Merci Messi.

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