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Le Barça s’offre Séville au Sánchez-Pizjuán

Par Robin Delorme
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Le Barça s’offre Séville au Sánchez-Pizjuán

Dans un Sánchez-Pizjuán qui avait assisté à 100% de victoires, le FC Barcelone a d’abord fait le dos rond avant d’arracher un succès étriqué mais essentiel face à un concurrent direct (1-2). Désormais seuls dauphins du Real Madrid, les Blaugrana peuvent une énième fois remercier leur divin Messi.

FC Séville 1-2 FC Barcelone

Buts : Vitolo (14e) pour Séville // Messi (43e) et Luis Suárez (61e) pour le Barça

Lorsque les deux équipes les plus obsédées par la possession de Liga se rencontrent, un feu d’artifice d’actions tout en toque se fait attendre. Forcément, car contradiction oblige, la première banderille du duel de haut vol entre Sevillistas et Blaugrana découle d’une contre-attaque éclair. Au Sánchez-Pizjuán, la vitesse demeure l’apanage presque exclusif de Vitolo Machin. Lancé plein fer et dans le dos de Sergi Roberto, auteur de sa seconde boulette de la semaine, il se rappelle aux bons souvenirs des filets, lui qui met ainsi fin à une disette de neuf mois et un dernier pion, justement, inscrit face au FC Barcelone. Mais les velléités et l’activité des Palanganas ne peuvent rien face au talent de l’insatiable Messi qui, en un coup de fusil, puis un décalage pour son comparse Luis Suárez, rend les trois points de la victoire aux siens. Un succès étriqué, mais ô combien important pour le Barça : vainqueur face à un concurrent direct jusque-là invaincu dans son antre, il profite par là même de la défaite de l’Atlético de Madrid pour se poster seul derrière le leader madridista. En costaud.

Pression populaire et intensité extrême

Les vingt-deux acteurs du partidazo espagnol du week-end se trouvent encore dans le tunnel du Sánchez-Pizjuán que l’antre sévillane s’égosille déjà. C’est qu’avec un bilan de cinq succès en autant de réceptions, le début d’exercice des protégés de Jorge Sampaoli, un point derrière leurs adversaires du soir au coup d’envoi, laisse rêveur le peuple de Nervion. Sitôt la rencontre effective, la pression populaire se transforme en intensité extrême, le FC Séville ne laissant aucune respiration au jeu blaugrana. Preuve en est, alors que le premier tour de cadran n’est pas même atteint, les Andalous décochent déjà deux tirs, comme un présage de la tempête qui s’apprête à frapper le onze catalan. Car malgré quelques timides apparitions dans la moitié adverse, les champions en titre sont asphyxiés par le pressing incessant et les enchaînements travaillés des Sévillans. Si bien qu’avant le quart d’heure de jeu, Vitolo confirme la supériorité locale au tableau d’affichage. A contrario d’une réaction culé, l’ouverture du score intensifie la domination du milieu de Nervion, dans lequel la sentinelle Nzonzi et le métronome Nasri régalent et se régalent.

Lionel Messi se charge de tout

L’échange régalade entre Suárez et Messi :

Alors que la pause se dessine, que les Sevillistas se complaisent avec leur avantage, la seule apparition de Messi fait mouche. Face à sa victime favorite – vingt-sept banderilles inscrites face au FC Séville –, la Pulga se mue une énième fois en sauveur du Can Barça et reprend victorieusement une offrande de Neymar pour remettre les compteurs à zéro. Mieux encore, cette égalisation débride enfin la machine barcelonaise qui, de retour des vestiaires, enfonce la pédale d’accélération. Les opportunités pour Messi se succèdent, les services royaux de Luis Suárez également, mais les retours in extremis de la défense sévillane et les parades décisives de Sergio Rico conservent le score de parité. De fait, ce tandem trouve la parade en inversant les rôles : l’Argentin décale idéalement Suárez dans la gauche de la surface qui n’a plus qu’à fusiller le portier adverse. Facile, trop facile, et un avantage désormais aux mains des Blaugrana qui, dans le dur à chaque offensive palangana – cf. le coup de tête non cadré pour quelques centimètres de Nzonzi –, préfèrent passer leur temps dans la surface andalouse. Un choix judicieux que confirme ce succès capital.

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