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  • FC Barcelone/Atlético Madrid (3-1)

Le Barça douche le champion

Par Robin Delorme
Le Barça douche le champion

Somptueux en premier acte, gestionnaires heureux en second, les hommes de Luis Enrique ont réussi leur première vraie perf' de la saison en Liga. Une claque 3-1 contre un Atlético de Madrid méconnaissable qui permet au Barça de suivre le train merengue. Comme face au PSG, la MSN a frappé conjointement.

BarçaAtlético (31)

Neymar (11′), L. Suárez (34′), L. Messi (86′) pour FC Barcelone , M. Mandžukić (56′) pour Atlético Madrid.

Quelques mois après avoir remporté un titre de Liga homérique, l’Atlético Madrid retrouvait un Camp Nou qui l’avait couronné roi. Toujours aussi saignant, ce duel n’a cette fois pas tourné en faveur des hommes du Cholo. La faute à une première mi-temps magnifique qui a vu les Blaugrana danser sur des Matelassiers désordonnés. De cette symphonie de 45 minutes, le trident offensif du FCB s’est taillé la part du lion. Avec un Neymar buteur version joga bonito, un Suárez à la double casquette buteur-passeur et un Messi de retour à son poste originel, Luis Enrique peut enfin se targuer d’avoir tapé un gros espagnol, une première depuis sa prise de fonction. Jusqu’ici à égalité avec leur hôte d’un soir, les Colchoneros ont tout raté en premier acte avant d’être remis dans la partie sur un fait de jeu après la pause. Insuffisant néanmoins pour prétendre repartir la besace pleine de ce qui s’annonce comme 90 minutes charnière dans la carrière de « Lucho » sur le banc azulgrana.

Une symphonie et une faucheuse

En l’espace de trois jours, le Camp Nou a retrouvé son auditorium. Bondée et guindée, l’enceinte des Blaugrana n’a pas vraiment le temps de cogiter. Avec la réception du champion en titre, qui plus est sur leur terre, les Barcelonais retrouvent goût au jeu. Dans le sillage de leur trio offensif star, ils monopolisent la chique et, mieux, arrivent à en faire quelque chose. Neymar, de nouveau imberbe, fait des ravages avec sa pointe de vitesse, alors que Messi s’emmêle dans la finition. Totale, la domination locale est récompensée dès la 12e minute. Cette fois-ci à la conclusion, le Brésilien tacle rageusement un subtil centre de Messi – qui venait de se farcir Godín d’un grand pont sur deux mètres. Le rectangle vert est trop grand pour les Colchoneros, qui galèrent moins au moment de trouver les chevilles de Neymar. Méchamment taclé par Giménez, il récupère sa chaussette trouée et ensanglantée. Plus violent que physique, plus aboyeur que filou, l’Atlético est étouffé par la qualité technique adverse. Suárez, au diapason de ses comparses au grè des minutes, désosse son jeune adversaire uruguayen et envoie une galette sur la tête d’un Neymar qui rate le cadre. Encore une fois, partie remise. Ailier droit dominical, la Pulga profite d’une petite mimine pour s’emmener le ballon et décaler sa pointe. En une touche, Luis Suárez crucifie Moyá et offre un écart plus conséquent aux siens. Une embrouille de Mandžukić avec Busquets mise à part, les Madrilènes sont amorphes. La mi-temps arrive à point.

Messi, homme de surfaces

En sur-régime par rapport à son début de saison, le Barça baisse d’intensité. L’Atlético, lui, garde le pied toujours aussi haut. Entre les amabilités de Turan envers le mollet d’Iniesta et de Juanfran suite à une virgule de Neymar, Undiano Mallenco trouve tout de même le moyen de signaler un penalty pour les hommes de Simeone. Sur un micro-contact avec Messi, Gamez s’écroule et permet à sa pointe croate de réduire l’écart. Moins intense, mais plus ouverte, la rencontre ne perd pas en faute grossière. Toujours en mode vilain garçon, l’Atlético enchaîne les fautes, et le Barça baisse d’un cran. Sur une ouverture de Fernando Torres, nouvel entrant, Mandžukić est même à une sortie salvatrice de Bravo de ramener les siens à égalité. Les minutes filent, et la tension monte encore dans les tours. Tour à tour, Neymar se frotte à Raúl García, Godín à Dani Alves… Miracle de l’arbitrage, les 22 acteurs sont toujours sur le pré et assistent au but définitif de Messi. Servi par une longue transversale de Suárez, il combine avec Rakitić, profite de contres pas défavorables et punit Moyá. Sa joie n’est pas contenue, comme celle d’un Camp Nou qui, pour la première fois de la saison, peut enfin croire à des lendemains radieux.

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