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Le 11 type… des roux
Roux : d'une couleur orangée plus ou moins vive. Pas besoin du petit Robert pour différencier un rouquin d'un châtain ou d'un brun. Minoritaire en société comme sur les terrains en gazon, la communauté des roux génère mine de rien quelques footballeurs de renom. Barcelone possède son onze de techniciens, le Real sa pléthore de Galactiques. Alors pourquoi pas une équipe de roukmoutes ? Revue d'effectif.
Gardien : Jim Leighton, l’expérience
Le portier le plus capé d’Écosse. Quatre-vingt onze sélections en équipe nationale, quatre participations en Coupe du Monde, vingt-deux ans de carrière, ça classe le bonhomme. Mythique en Écosse, Leighton garde encore la forme en tant qu’entraîneur des gardiens à Aberdeen. Nous, on le fait rejouer.
Latéral droit : Mathieu Chalmé, le vaillant
Joueur roux le plus connu en Gironde, le Bordelais est un homme de vestiaire. Bon footballeur sans être génial, doté d’une technique limitée, Chalmé compense avec une sacrée débauche d’énergie. Qui a dit que les roux étaient des grosses feignasses ?
Défenseur central : Sébastien Puygrenier, le cachotier
Sébastien, pas besoin de te raser la tête, on sait que tu es roux. Des images d’archives sont là pour le prouver.
Défenseur central : Paul Mcshane, le profil type
Le vrai rouquin d’Irlande. Formé à Manchester United, il a dû laisser sa place de seul roux du club à Paul Scholes. Aujourd’hui à Hull City, il semble avoir trouvé un rendement à la hauteur de sa couleur capillaire. Seul bémol : sa coupe de cheveux à la Bernard Thibault.
Latéral gauche : John Arne Riise, le chambreur
Monaco, Liverpool et aujourd’hui l’AS Rome. Riise n’est pas une baltringue. Pied gauche de feu, John Arne s’est notamment distingué pour avoir chambré son ex-partenaire Bellamy en plein karaoké. Résultat : le Gallois a voulu briser les jambes de Riise à coups de club de golf. Taquin le Norvégien.
Milieu droit : Jamie O’Hara, le bouche-trou
Lui, on le prend juste pour sa WAG, Danielle Lloyd, une mannequin britannique de 26 ans. À son tableau de chasse, Teddy Sheringham ou encore Jermaine Defoe. Mais aujourd’hui, c’est bien Jamie O’Hara qui accompagne la belle brune anglaise. Comme quoi, les roux ne sortent pas qu’avec des moches.
Milieu relayeur : Paul Scholes, le capitaine
Parce qu’il en faut un sur le terrain. Parce qu’il est l’un des joueurs les plus doués de sa génération. Parce que sa technique régale les observateurs. Parce qu’il a un caractère de cochon. Parce ce que c’est Paul Scholes.
Milieu défensif : Jonathan Brison, l’inconnu
Il faut toujours un joueur un peu pataud et dépourvu de charisme dans une équipe. Brison, c’est le mec que tu ne vois pas du match, que tu ne calcules pas dans le vestiaire mais qui aura toujours au moins 5 dans les journaux.
Milieu gauche : Jérémy Mathieu, l’éternel espoir
Il a été à deux poils de carotte d’intégrer l’Equipe de France. Résultat : une seule sélection en équipe A’. Susceptible, l’ancien Toulousain est parti à Valence où il enchaîne les bonnes performances. Peut prétendre à devenir le premier vrai international roux français.
Attaquant : Wayne Rooney, la star
Wayne Rooney cette saison, c’est vingt-six buts en Premier League et cinq en Ligue des Champions. Star adulée à Manchester United, Wayne s’est sacrément canalisé pour se concentrer dorénavant sur le football. Bonus : il possède un petit penchant pour la binouze.
Attaquant : John Hartson, la teigne
Le Paul Gascoigne du football gallois. Physique de déménageur, pieds en carton (quoique…), Hartson compense avec une générosité à faire pâlir notre ami(e) Brandao. Retiré des terrains en 2008 suite à des soucis personnels, il lutte aujourd’hui contre une tumeur au cerveau et un cancer des testicules. Courage John.
Entraîneur : Guy Roux
Seulement pour son nom !
Romain Poujaud
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