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Lazio-Napoli, sur un air de Ligue des Champions

Eric Maggiori
5 minutes
Lazio-Napoli, sur un air de Ligue des Champions

Ce soir, la Lazio et le Napoli s’affrontent lors du match phare de la 31ème journée de Serie A. Les deux équipes se disputent une place en Ligue des Champions. Une chose est sûre : le perdant aura du mal à s’en remettre.

Miroslav Klose n’en sera pas. Edinson Cavani, oui. Ce Lazio-Napoli, avant même d’être disputé, donne déjà ses premières indications. Voilà ici deux équipes qui luttent actuellement pour la troisième place, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. La première, la Lazio, vante 51 points. Mais ne pourra pas compter sur son meilleur buteur, à l’infirmerie pour une durée indéterminée. La seconde, le Napoli, suit, avec 48 unités. Les Napolitains y croient dur comme fer, mais sont clairement en perte de vitesse. Depuis l’élimination en Ligue de Champions, quelque chose s’est brisé. A tel point que l’équipe de Mazzarri n’a pris que deux points lors des trois derniers tours. En même temps, la Lazio n’a pas fait beaucoup mieux : trois points en quatre journées. Confirmation que ce sont deux formations avec le moral dans les chaussettes qui s’affrontent ce soir au stadio Olimpico, mais avec une seule et même envie : gagner. Gagner pour mettre un coup (fatal ?) à son adversaire dans la course à la troisième place. Gagner pour se redonner confiance. Gagner pour lancer une bonne fois pour toutes le sprint final, dont la ligne d’arrivée porte l’inscription « Ligue des Champions » .

No Klose, no party

On l’aura compris : la situation est plutôt pesante pour les deux formations, a contrario de ce qu’en dit le classement. Depuis le derby remporté il y a un mois, la Lazio a fait n’importe quoi. Le succès contre la Roma semblait marquer le point de départ d’une belle course vers la Ligue des Champions. Les plus optimistes, sur la vague de l’euphorie, avaient même parlé de Scudetto. La réalité les a rapidement rattrapés. Les biancocelesti ont été battus par Bologne (1-3), Catane (1-0) et Parme (3-1). Leur seule victoire est intervenue il y a deux semaines, contre Cagliari (1-0), grâce à un but de Diakité inscrit à la 88ème minute. Trois malheureux points glanés en quatre rencontres, et pourtant, la Lazio maintient sa troisième position. Edy Reja ne sait plus par où commencer pour régler ses problèmes. Le souci majeur, c’est évidemment cette infirmerie qui ne désemplit jamais. Depuis le début de la saison, le coach n’a jamais pu compter sur son équipe-type, à cause de blessures qui ont largement conditionné le parcours du club. La preuve : un seul joueur, Cristian Ledesma, a disputé tous les matches. La défense titulaire (Konko-Dias-Biava-Radu) n’a été alignée que six fois cette année.

Idem pour celui que l’on annonçait comme le quatuor magique de l’attaque : Mauri-Hernanes-Klose-Cissé. Les quatre gaillards n’ont pu jouer ensemble que 98 minutes. Bilan de ces 5880 secondes : deux passes décisives pour Mauri, deux buts pour Klose et un pour Cissé. Les promesses étaient là. Oui, mais voilà. Samedi dernier, lorsque la Lazio s’effonde sur la pelouse de Parme, la ligne d’attaque est composée de Kozak, Alfaro et Gonzalez. Forcément, pas évident d’arriver aux mêmes résultats. Et la blessure de Klose, probablement jusqu’à la fin de la saison, ne va pas arranger les affaires du club romain. Car les autres attaquants restants dans l’effectif (Rocchi, Kozak, Alfaro et Rozzi) totalisent sept buts en championnat, soit presque la moitié des pions inscrits par le seul Klose. Au beau milieu de cet océan d’incertitudes, la Lazio a été frappée cette semaine par la mort de Giorgio Chinaglia, ancienne bandiera du club. Ses anciens coéquipiers de la Lazio 1974 seront présents en Curva Nord ce soir, et le capitaine, Tommaso Rocchi a déjà promis « que la Lazio allait gagner pour honorer la mémoire de Chinaglia » . Gare à ne pas trahir ce genre de promesses.

Sapin de Noël napolitain

Pas de mort du côté du Napoli. Enfin, si. La grinta de l’équipe napolitaine est agonisante. Cette grinta qui avait fait la force des Partenopei depuis l’an dernier, et qui, depuis cette maudite nuit de Stamford Bridge, revient comme un boomerang. Au mois de février, le Napoli avait effectué une remontée folle au classement, en enchaînant cinq victoires consécutives en championnat. La troisième place s’était furieusement rapprochée. Et puis. Patatras. En une soirée, Naples s’effondre. Chelsea remonte la défaite du match aller, et se qualifie pour les quarts de finale de la C1 au bout de la nuit londonienne. Mazzarri et ses hommes rentrent à Naples dépités, avec la sensation d’avoir accompli quelque chose de grand, mais surtout de ne pas avoir mérité une telle déconvenue. Dès le match suivant, les Napolitains arrachent un nul à Udine, puis se font surprendre à domicile par Catane, subissant deux buts dans le dernier quart d’heure. Enfin, dimanche soir, la chute face à la Juve. Cette Juve qui lui rend avec les intérêts le 3-0 du San Paolo l’an dernier (triplé de Cavani).

Au lendemain de la déconfite turinoise, Walter Mazzarri finit par l’admettre : « Oui, nous sommes fatigués » . Normal : depuis le début de l’année 2012, Naples a disputé 20 matches, soit quatre de plus que la Lazio, ce qui n’est pas rien. Du coup, ce soir, Mazzarri veut tenter le tout pour le tout. Les suspensions de Zuniga et Gargano, cumulées aux forfaits de Maggio et Dossena, obligent le coach toscan à réinventer son schéma tactique. Exit le 3-5-2 habituel, l’ami Walter va proposer un 4-3-2-1 presque Ancelottesque avec Hamsik, Pandev, Lavezzi et Cavani, tous titulaires. Un choix quasiment par défaut, mais qui prouve bien que les Sudistes viennent à Rome pour faire un coup. Il y a un an tout juste, le 3 avril 2011, les deux équipes offraient d’ailleurs l’un des plus beaux matches de la saison, avec un dénouement qui permettait au Napoli de s’envoler vers la Ligue des Champions. Le Stadio Olimpico attend évidemment un final inversé cette saison, histoire, aussi, de prendre une revanche. Gloire au vainqueur, malheur au perdant : voilà ce que l‘on appelle un match à six points.

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« Waldemar Kita tue la magie de la Coupe de France »
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Eric Maggiori

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