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- 18e journée
- Barcelone/Atlético (2-1)
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L’Atlético « wizzé » par MSN
Grâce à son trio Messi-Suárez-Neymar, tous trois buteurs, le Barça s'impose 3-1 face à des Colchoneros bien rugueux, comme d'habitude, à l'image d'un Mandžukić fidèle à lui-même.
FC Barcelone
Bravo (6,5) : Plus Daniel que Christine, tout aussi Petit Prince que Merci et encore Bravo. L’Atlético a tout essayé, notamment dans les airs, sans succès. Le changement de direction a payé.
Dani Alves (7) : On a retrouvé l’Alves de la grande époque, celui qui claque des extérieurs et ne se fait pas prendre à revers. Ça doit être d’avoir de nouveau le boule de Messi devant lui. Comme quand tu courrais derrière la star du collège en EPS.
Piqué (6) : Pour ce qui est des têtes et des coups, éléments majoritaires du match, il s’est un peu reposé sur son compère de défense centrale. Il s’est rattrapé rayon blabla, avec une langue bien pendue, ce qui doit plaire à Shakira.
Mascherano (7) : Mesurer 1,75m et gagner systématiquement ses duels avec Mario Mandžukić, pourtant 12 centimètres plus grand, c’est quand même pas rien. La taille, ça compte pas vraiment.
Alba (7) : Tout comme Alves, sauf que lui était plutôt branché Brésilienne bronzée qu’Argentine à la peau claire.
Busquets (7) : Définitivement l’être le plus détestable de la planète football. Ce qui est généralement bon signe quand il évolue dans votre équipe, même s’il est toujours à la limite de se faire péter la jambe par un type à bout.
Rakitić (6,5) : Dans cette équipe de caresseurs, Rakitić est un homme simple, direct, souvent en une touche de balle. Ton pote qui tente des tout droit avec les filles en soirée, et qui repart avec.
Iniesta (6,5) : Maintenant que l’attaque du Barça a pris le pouvoir sur le milieu, Don Andres n’est plus aussi influent qu’avant. C’est dommage, il lui reste encore un peu de football.
Suárez (8) : Riri, un but facile, une transversale magnifique pour Messi qui deviendra décisive, un contrôle raté qui permet à Neymar d’ouvrir le score.
Messi (8,5) : Fifi, un but de filou, une offrande pour Suárez, presque une autre pour Neymar, et un rôle collé à la ligne qui nous ramène dix ans en arrière. Faudra juste travailler la défense pour ne plus concéder de penalty.
Neymar (9) : Loulou, un but plein de sang-froid, pas de passe décisive, mais beaucoup de reins cassés, de roulés boulés, de mecs énervés, de coups encaissés. Même avec la cheville en sang, il est revenu. Loulou devient grand.
Atlético Madrid
Moyá (5,5) : Moyen, Chantal n’a pas sorti les arrêts quand il le fallait. Contrairement à d’habitude, Moyi-Moyá, né à Majorca, Moyi-Moyá, tu as été une victime, Moyi-Moyá, on te protègera pas.
Juanfran (6) : Comme tous les moches, il s’est laissé pousser la barbe. Après, il reste le même, et ses petits coups de pied sur un Neymar à terre, l’air de ne pas y toucher, sont un modèle du genre.
Giménez (6) : Un tank, dans la plus pure tradition uruguayenne. Il a tout simplement tout pris de la tête, n’hésitant pas à mettre les coudes quand il le fallait. Pour les pieds, il faudra attendre un peu. À seulement 19 ans, Simeone devrait réussir à en faire quelque chose de bien.
Godín (6,5) : En attendant, il a essayé de tout faire. Mais il n’est jamais arrivé.
Gamez (6,5) : Si Jesus a certes perdu son duel de prophète contre Messi dans le couloir, il s’est rattrapé en poussant son rival à la faute dans sa surface, obtenant donc un penalty. Du pareil au même, c’est pas pareil.
Gabi (5) : Jouer milieu défensif à l’Atlético sans réussir à prendre un carton est une faute grave, surtout quand on porte le brassard. Furieux, Diego Simeone l’a sorti pour lancer Torres, qui pourrait bien redevenir pas mauvais sur un malentendu.
Thiago (5,5) : Thiago-slow.
Turan (6,5) : Arda était bien le seul à réussir à faire trembler la défense. Même entouré dans un coin, il te dégaine une talonnade pleine d’insolence qui passe entre les jambes et finit dans la course de Torres.
Koke (5) : En pleine descente sur un côté, bien plus dopant dans l’axe.
Griezmann (5,5) : Il s’est beaucoup donné, n’hésitant pas à presser sans relâche. Mais il n’a jamais eu de bons ballons. Son remplaçant, Raúl García, a au moins eu le mérite de dégommer Neymar.
Mandžukić (7) : Le match rêvé : une baston avec Busquets, un penalty transformé en force, plein de coups distribués, le carton jaune de rigueur. Si seulement il avait un peu plus appuyé son centre pour Torres !
Par Charles Alf Lafon