S’abonner au mag
  • Espagne
  • Liga
  • 30e journée
  • Atlético Madrid/Real Sociedad (2-0)

L’Atlético sur la voie « Real »

Par Robin Delorme, au Vicente-Calderón
3 minutes
L&rsquo;Atlético sur la voie «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Real<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Rapidement aux commandes face à la Real Sociedad, les Colchoneros se sont offert un succès facile. Plus qu'une troisième place confortée, cet Atlético prépare parfaitement son grand rendez-vous de fin de saison : son derby de Ligue des champions face aux voisins merengues.

AtléticoR. Sociedad (20)

M. González (3′ CSC), A. Griezmann (9′) pour Atlético Madrid

Le Vicente-Calderón ne s’ennuie pas des jeux de mots sur son favori. En deux coups de pattes précoces, à la seconde puis à la dixième minute, le bien nommé Koke offre l’ouverture du score, puis le break à son Atlético de Madrid. Son corner dévié dans son propre but par Mikel Gonzalez fait suite à une frappe lointaine et sèche repoussée par Rulli dans les pieds d’un Griezmann rôdeur. Grâce à ce rapide avantage, la bande à Simeone s’est facilité la tâche et a géré sa rencontre face à la Real Sociedad. Avec ses trois nouveaux points, une cage une nouvelle fois inviolée, un Antoine « Pépé le putois » Griezmann de nouveau buteur – pour la 16e fois de la saison -, l’Atlético Madrid consolide sa troisième place en attendant le déplacement difficile des Chés face à d’autres Basques, ceux de l’Athletic Bilbao. Bref, avec un effectif bientôt au complet, tous les voyants semblent au vert. D’autant plus que la débauche d’énergie s’est révélée minime face à de petits Txuri-Urdin. Le Real Madrid et ses neuf finales de la Liga sont prévenus : cet Atlético arrive pleine balle.

L’amabilité royale de la Real

Malgré l’imposant contingent policier aux abords de l’antre des Colchoneros, l’ambiance respire la bonhomie. Le Frente Atlético et ses membres les plus radicaux interdits de stade, les abords du Manzanares mélangent écharpes rojiblancos et maillots blanquiazules. Cette gentillesse se retrouve d’ailleurs sur le pré. Et forcément, elle ne se planque pas dans les rangs des hommes de Simeone. Illico aux avant-postes, ils pressent les Basques et les poussent même à la faute. Sur un corner découlant d’une reprise sur le poteau d’Arda Turan, Mikel Gonzalez se la joue gentleman et dévie le centre de Koke.

Politesse toujours, le second pion de l’Atlético est l’œuvre d’un ancien de la Real. Une nouvelle fois à la baguette, le Canterano du milieu de terrain des Matelassiers lâche une reprise soudaine que ne peut bloquer Rulli. Antoine Griezmann et son instinct du but traînent dans les parages : ficelle. Sans festivité aucune, le natif de Mâcon offre un avantage qui semble déjà définitif. Son club formateur, assommé, tente timidement de réagir, le mal est fait. Pis, c’est encore Koke, d’un centre-tir, qui touche l’équerre du portier adverse. En verve, Jesús Gámez s’essaye même au dribble. Sans succès.

Préparation idyllique pour le derbi madrlieño

La pause et ses bourrasques de vent ne changent pas la donne. Sitôt de retour sur le pré, les hommes de Diego Simeone se savent imperturbables. Plus que la statistique qui annonce une victoire sereine des locaux – à 2-0 à la mi-temps dans son Calderón, le bilan de l’Atlético est de 28 victoires en autant de matchs -, le jeu prôné rassure les aficionados. Toujours placé aussi haut, l’Atléti s’amuse. Comme à l’entraînement, il récite ses classiques : occupation du pré, combinaison offensive et rigueur défensive. Sur un jeu en triangle en altitude, Griezmann dévie en une touche et en pleine extension pour Mario Suárez. Seul dans la surface, le milieu défensif envoie un parpaing dans les tribunes, mais ne fait pas oublier les belles intentions locales. Des velléités qui, au gré des minutes, s’essoufflent. A contrario des gorges de l’audience présente : avec un derby madrileño de Ligue des champions à l’horizon, les chants en déshonneur au Real Madrid résonnent dans le Calderón. De même, cette échéance pousse le Cholo à effectuer quelques changements. Les entrées successives de Raúl Jiménez, puis de Saul et Gabi relâchent un peu cette pression. Pour preuve, le dernier protagoniste de cette rencontre est Oblak, décisif sur sa parade face à Granero. Un ancien Merengue, tiens tiens…

⇒ Résultats et classement de Liga

Dans cet article :
L'homme qui répare les maillots cassés
Dans cet article :

Par Robin Delorme, au Vicente-Calderón

À lire aussi
Logo de l'équipe France
Bleus : une année zéro
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Bleus : une année zéro

Bleus : une année zéro

Bleus : une année zéro
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
00
En direct : France-Israël (0-0)
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)
24
Revivez Angers - PSG (2-4)
  • Ligue 1
  • J11
  • Angers-PSG
Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)
10
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)
  • Ligue 1
  • J11
  • Lyon-Saint-Etienne
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Comptez-vous regarder Italie-France Dimanche soir ?

Oui
Non

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Espagne