- Liga
- J6
- Atlético-Séville (2-0)
L’Atlético matraque Séville
Solide vainqueur du FC Séville à domicile, l’Atlético de Madrid remporte une précieuse victoire en haut de tableau grâce à un sens du sacrifice toujours aussi déterminant (2-0). De quoi gonfler les pectoraux avant de recevoir Chelsea en C1.
Atlético de Madrid 2-0 FC Séville
Buts : Ferreira Carrasco (46e) et Griezmann (70e) pour l’Atlético. L’arène est belle, les combattants aussi. Comme si le remake de Gladiator avait lieu à Madrid, il fallait un soleil de plomb en plein après-midi pour que les vingt-deux esclaves produisent de la sueur à foison. Pour contrôler leurs guerriers, les deux maîtres argentins se rendent coup pour coup jusqu’à ce que le Cholo prenne le dessus sur Berizzo au tout début du second acte. Armé d’une pointe de vitesse dévastatrice, Yannick Ferreira Carrasco profite de la passe en retrait mollassonne de Steven N’Zonzi pour dribbler Sergio Rico et tacler le ballon dans le but vide. Le début de la mise à mort pour Séville.
Le bal des poteaux
Dans un Wanda Metropolitano qui sent déjà le soufre, Colchoneros et Palanganas se lancent sans round d’observation dans ce premier choc de la saison en Liga. Diego Simeone ne change pas son dispositif tactique, mais fait tourner ses éléments : Šime Vrsaljko succède à Juanfran, Lucas Hernandez remplace Diego Godín, Gabi retrouve ainsi son statut de capitaine au milieu, et Luciano Vietto est préféré à Angél Correa pour épauler Griezmann. Les Madrilènes laissent le ballon aux Sévillans, qui parviennent à se créer la première occasion franche avec Pablo Sarabia, dont la frappe déviée par Savić heurte le poteau de Jan Oblak.
Mis en alerte d’entrée de jeu, l’Atlético réplique avec un pressing agressif et des offensives éclair. Trouvé par Koke d’une subtile transversale, YFC désosse Gabriel Mercado sur son côté, avant de servir Filipe Luís dans la surface. Lancé à plein vitesse, le boulet de canon du Brésilien termine sa course sur l’équerre de Rico. Au marquage de Grizou, Clément Lenglet annihile les velléités de son compatriote durant toute la première période. La galère du Français symbolise ainsi la dépense physique et athlétique que Séville donne en réponse aux Matelassiers. Calé en tribune présidentielle pour observer ses futurs coéquipiers, Diego Costa admire le combat avec ses yeux d’expert.
Griezmann, acte II
Au retour des vestiaires, les Andalous peinent à rééditer leurs efforts. De quoi satisfaire l’Atlético, qui concrétise direct grâce à Carrasco (46e). Plus en jambes, le collectif rojiblanco souhaite assommer le suspense. Touché dans son orgueil, le taureau sévillan fait ce qu’il peut pour s’extirper de la torpeur colchonera, mais Luis Muriel voit sa contre-attaque interrompue par un magnifique tacle défensif de Gabi, qui transcende le public.
Sur chaque tentative visiteuse, un pied, une cuisse ou une tête madrilène est là pour empêcher la balle de s’approcher de la cage gardée par Oblak. Et si Wissam Ben Yedder entre en cours de jeu pour apporter une touche plus technique, l’Atlético prépare son coup fatal. À la bagarre dans la conservation d’un ballon chaud, Griezmann boucle le suspense d’une frappe croisée pour inscrire à nouveau son nom dans l’histoire du Wanda Metropolitano (70e). Au courage et à la détermination, l’Atlético de Madrid et son Maximus blondinet dépassent leur adversaire du jour au classement. Le nouveau dauphin du Barça, c’est eux.
Résultats et classement de Liga Retrouvez toute l’actualité de la LigaPar Antoine Donnarieix