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L’Atlético Madrid roi d’Europe !

Par Swann Borsellino
L’Atlético Madrid roi d’Europe !

Ils l'ont fait! Auteurs d'une prestation à leur image, terriblement courageuse et efficace, les joueurs de l'Atlético Madrid réalisent un doublé historique grâce à un but de Diego Godín qui a su lober un Iker Casillas pas vraiment irréprochable. Ce soir, Madrid est rouge et blanc !

Ce n’est pas qu’une image qui va faire le tour du monde. C’est un crève-cœur. Iker Casillas est là, suspendu dans les airs comme il l’a été tout au long de sa carrière. Il pourrait poser pour le poster, il l’a beaucoup fait. Mais non. Ce saut n’est pas un envol, c’est un crash. Sur un corner anodin de l’Atlético Madrid, San Iker est trompé par son radar et se fend d’une sortie hasardeuse dont il n’a pas l’habitude. Comme l’avion sans aile cher à Charlelie Couture, Casillas lobé par une nouvelle tête victorieuse de Diego Godín, s’étend de tout son long mais ne peut rattraper son erreur de jugement. Au moment où il dégage la balle de ses buts, celle-ci a déjà franchi la ligne et les joueurs de l’Atlético Madrid entourent tous le défenseur buteur qui passe sa fin de saison à offrir des titres aux Colchoneros. Car oui, si cette scène est triste, elle déclenche également une joie immense dans le camp d’en face. Auteurs d’un match d’hommes et d’une saison extraordinaire, les joueurs de l’Atlético Madrid réalisent un doublé historique. Les losers ne sont plus !

Le fiasco Costa, le loupé de Bale

La pire publicité possible au pire moment possible. Censée être une magicienne, Marijana Kovačević peut se faire une bouffe avec le reste de ses placentas de chevaux. On dispute la huitième minute de cette finale de Ligue des champions, la blonde décolorée a à peine fini de chanter l’hymne de la C1 que Diego Costa, sur un sprint similaire à celui qui l’a forcé à quitter la pelouse face au FC Barcelone la semaine passée, tire la gueule. Un petit tour et puis s’en va pour l’attaquant providentiel de l’Atlético, remplacé par Adrian. Tristement prévisible, presque gênant, cet accroc n’empêche pas les Colchoneros d’entrer correctement dans la rencontre. L’intensité est là, les premières fautes et les déboulés de Carvajal également. Dominateurs sans toutefois se procurer d’occasion franche, les joueurs du Real Madrid tiennent le ballon grâce à la vista de Modrić et aux jambes de feu d’Ángel Di María. Toujours aussi à l’aise en contre, les hommes d’Ancelotti pensent filer au but mais une balayette tactique de Raúl García brise l’élan de Di María et a le mérite de chauffer des esprits jusqu’ici trop tranquilles. Beaucoup trop rapide pour être rattrapé par qui que ce soit après une relance médiocre de Tiago, Gareth Bale fait une publicité vivante pour Pirelli. Puissant mais sans maîtrise, le Gallois oublie Benzema et Ronaldo et envoie une frappe sans conviction à droite du but de Courtois. La suite ? C’est le crash de San Iker.

La folie Sergio Ramos

Un duel de dragsters. En deuxième période, cette finale de Ligue des champions pourrait être diffusée sur AB Motors. À gauche, Ángel Di María, slalomeur de génie et semeur de zizanie au sein de la défense de l’Atlético. À droite, Adrian, entré en jeu à la place de Diego Costa, le fameux « mal pour un bien » . Totalement insaisissable sur son côté gauche, Adrian passe une bonne partie de sa seconde période à tabasser Carvajal. Toujours aussi à l’aise dans le domaine salaud de la « faute tactique » , les rouges et blancs n’hésitent pas à mettre le pied et un peu plus. Ancien sochalien et véritable taulier de cette défense, Miranda sèche Di María qui se lèvera avec des bleus ce dimanche, s’il parvient à dormir. Car Gareth Bale, toujours aussi maladroit, voit sa tentative du gauche passer une nouvelle fois à côté des buts du grand Courtois. Ronaldo a beau lever les yeux au ciel, ce samedi soir, le Dieu du football a choisi son camp à Madrid. Totalement invisible ce soir, Karim Benzema cède sa place à Morata, qui a lui aussi le privilège d’assister à un loupé de Bale. Malgré les petits ponts de Di María sur Miranda, la meilleure défense de la Ligue des champions tient bon. Même le contrôle porte-manteau d’Isco parfait dans la surface de réparation ne fait pas trembler les Colchoneros. Courtois est là. Godín est là. Tous les autres sont là. Même le corps arbitral, qui annonce cinq minutes de temps additionnel. Suffisant pour que Zinedine Zidane, agité comme une puce sur le bord du terrain, garde espoir. Suffisant pour que Luka Modrić dépose un corner parfait pour Sergio Ramos, qui envoie une tête parfaite dans le petit filet de Thibaut Courtois, qui ne peut rien malgré son double-mètre. Ivre de joie en tribunes, Xabi Alonso est au bord des larmes.

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