- Liga
- J18
- Eibar-Atlético de Madrid (0-2)
L’Atlético l’emporte dans la douleur
Sur un terrain pourri et soumis à une température glaciale, les Colchoneros ont assuré le minimum en battant Eibar dans la difficulté. Mais ce fut plus que laborieux.
Eibar 0-2 Atlético de Madrid
Buts : Ñíguez (54e) et Griezmann (73e) pour l’Atleti
La température glaciale. L’environnement hostile. L’adversaire coriace. Le terrain lamentable. Le début d’année post-fêtes. Le manque de rythme. Voilà une partie de la liste non exhaustive des difficultés auxquelles devait faire face l’Atlético de Madrid lors de cette 17e journée disputée à Eibar. Un souci pour les Colchoneros ? C’est mal connaître la nature même du club champion d’Espagne 2014, qui se complaît dans la souffrance. En s’en sortant quasiment toujours, qu’importe la manière. Sa victoire de ce samedi en est une nouvelle preuve.
Le froid comme excuse
Avec Torres et sans Gameiro au coup d’envoi, l’Atlético n’a pas trop le choix. Classés à une inhabituelle sixième place, les Madrilènes doivent l’emporter pour mener à bien leur mission Europe. Problème : Eibar est en forme, et sa pelouse est dans un état lamentable, une partie étant même carrément gelée. Difficile, donc, de jouer au ballon dans ce contexte spécial. Malgré les efforts de Torres, les occasions sont invisibles et les spectateurs n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, même si Eibar propose quelques mouvements collectifs intéressants. Ce qui est sûr, c’est que les deux équipes défendent bien, si l’on oublie la fébrilité de Vrsaljko. Du coup, le tableau d’affichage reste totalement bloqué à zéro. Que c’est compliqué !
Un but à l’arrache, un autre de Grizou, et on remballe
Pour faire la différence, Griezmann et ses potes ne peuvent visiblement compter que sur les coups de pied arrêtés. Mais même sur ces phases de jeu, les hommes de Simeone ne sont pas inspirés. En vérité, le match nul paraît presque bien payé pour eux, tant Eibar ne fait aucun complexe et vend chèrement sa peau. Évidemment pas content, le Cholo procède à un premier changement dès la pause, avec l’entrée de Juanfran. C’est dire si l’Atlético ne convainc pas. A-t-il seulement la force de faire la différence, ne serait-ce qu’une seule et unique fois ? Rien n’est moins sûr.
Alors, les Madrilènes reviennent aux fondamentaux : sur un corner joué à deux, la tête de Ñíguez, en légère position de hors-jeu, trouve la faille. Dur pour les locaux, qui n’avaient jusque-là subi aucune secousse, qui semblaient supérieurs et qui continueront de pousser jusqu’au coup de sifflet final sans obtenir l’égalisation. C’est au contraire Griezmann qui doublera la mise, après un bon relais avec Gameiro, tout juste entré en jeu. Preuve que gagner dans la douleur en frustrant le camp d’en face reste la marque de fabrique de l’Atlético. Qui en doutait encore ?
Résultats et classement de Liga Retrouvez toute l’actualité de la LigaPar Florian Cadu