- Liga
- J8
- Atlético-Grenade (7-1)
L’Atlético gifle Grenade et reprend son trône
Menés rapidement au score, les joueurs de l’Atléti ont su renverser la tendance. Et de quelle manière. Avec notamment un Carrasco des grands soirs, auteur d’un triplé, l’Atlético a tout simplement inscrit sept pions. Dont cinq en seconde période. De quoi conserver le fauteuil de leader, évidemment.
Atlético de Madrid 7-1 Grenade CF
Buts : Carrasco (34e, 45e et 61e), Gaitán (63e et 81e), Correa (85e) et Tiago (87e) pour l’Atlético // Cuenca (18e) pour Grenade
Accroupi devant son banc, Diego Simeone se marre. L’air presque gêné. Derrière lui, les remplaçants et les membres du staff sont toutes dents dehors. De même que les joueurs sur la pelouse. Et pour cause, sur le terrain, Tiago est en train de célébrer un but. Le septième de la soirée pour les Madrilènes. Les tribunes de Vicente-Calderón n’en finissent plus de hurler. On a même du mal à croire que l’Atlético a été mené en début de match. Une rencontre maîtrisée. Des buts en pagaille. Des tribunes en liesse. Et une première place conservée haut la main. Oui, les Colchoneros vont passer un week-end ensoleillé plutôt agréable.
Carrasco voit double
Après avoir vu le FC Séville et le Barça s’imposer un peu plus tôt dans l’après-midi, les Madrilènes de l’Atlético se retrouvaient dans l’obligation de l’emporter, face à Grenade, pour récupérer leur fauteuil de leader. Rien de bien compliqué, en apparence, lorsque l’on affronte le dernier de Liga. Et pourtant, malgré un début de match plutôt favorable aux Colchoneros, ce sont bien les Andalous qui refroidissent le Vicente-Calderón peu après le quart d’heure de jeu. Le coupable ? Cuenca. Le crime ? Parfait. À savoir une sublime volée des vingt mètres qui vient chatouiller la lunette d’un Oblak impuissant. Pas de quoi, toutefois, éteindre l’ambiance bouillante de l’antre madrilène et encore moins faire douter les guerriers de Simeone. Ces derniers reprennent leur marche en avant dans la foulée et finissent, comme souvent, par briser les lignes ennemies. Si les GG flingueurs sont bien sur la pelouse, c’est toutefois Carrasco qui se charge, cette fois, de mener les troupes vers le succès. Une frappe puissante à la suite d’un cafouillage pour égaliser, puis une autre contrée juste avant la mi-temps pour définitivement remettre les siens sur le seul chemin qu’ils connaissent. Celui de la victoire.
Festival de buts
Les doutes madrilènes du premier quart d’heure semblent bien loin. Devant au tableau d’affichage, les Matelassiers maîtrisent désormais parfaitement la rencontre sans pour autant diminuer leur pressing. Sans doute histoire de faire le break le plus vite possible. Griezmann a compris le message et déboule à toute vitesse sur le côté droit avant de centrer en retrait dans la surface où Carrasco ne se refuse pas un petit triplé. Nous sommes à l’heure de jeu et la victoire est désormais acquise. D’autant que deux minutes plus tard, Gaitán vient inscrire son premier but en Liga, comme pour balayer de manière définitive les dernières illusions andalouses. Dans les tribunes, les supporters madrilènes célèbrent à merveille les cinquante ans de ce stade si particulier. Le début de soirée parfait pour Simeone et ses joueurs. À tel point que, pour rendre la fête encore plus belle, Gaitán s’offre un doublé d’une belle frappe du gauche. Avant que Correa ne vienne lui aussi participer au festival à cinq minutes de la fin du match. Tout comme Tiago peu après. 7-1, la messe est dite. Et il était difficile de ne pas l’entendre.
Résultats et classement de Liga Retrouvez toute l’actualité de la LigaPar Gaspard Manet