- C1
- 8es
- Bayer-Atlético (2-4)
L’Atlético empaille le Bayer
L'Atlético s'impose à la BayArena au terme d'un match très plaisant, au cours duquel la paire Griezmann-Gameiro s'est illustrée. Plus entreprenant en seconde période, le Bayer peut regretter de s'être réveillé trop tard.
Bayer 04 Leverkusen 2-4 Atlético de Madrid
Buts : Bellarabi (48e) et Savić (68e csc) pour le Werkself // Ñíguez (17e), Griezmann (25e), Gameiro (59e s.p.) et Torres (86e) pour les Colchoneros
Tout va de plus en plus vite dans le football. La moindre erreur peut se payer cash. Notamment en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le Bayer en a fait l’expérience ce soir : alors que son équipe est menée 1-0, Wendell délivre un centre horrible qui est contré par la défense de l’Atlético. Une chandelle foirée plus tard, Kevin Gameiro récupère le cuir et part en contre. Collé de près par Toprak, puis Dragović, le Français temporise et sert tranquillement Antoine Griezmann qui double la mise. Le genre de punition que l’on ramasse quand on est trop laxiste en phase à élimination directe.
Des courants d’air et une enroulée
D’entrée, ça ne sentait vraiment pas bon pour le Bayer. Dépassés, notamment sur les côtés, les hommes de Roger Schmidt ont offert des boulevards à ceux de Diego Simeone. Les Rojiblancos mettent le feu d’entrée, et ne sont pas loin d’ouvrir la marque à la douzième minute. Griezmann bute sur Leno, le ballon revient dans les pieds de l’Atlético, Filipe Luís est décalé, son centre est détourné par Wendell en corner… via la barre transversale. Le tout en l’espace de huit secondes. Ce n’est que partie remise. Quatre minutes après cette double action chaude, Saúl Ñíguez fait passer Wendell pour un débutant, ouvre tranquillement son pied et envoie une praline dans la lucarne opposée de Leno (17e). La défense est en galère, et, hormis quelques banderilles de Kampl, l’attaque ne voit pas le jour. Bref, Leverkusen est hors sujet.
Une révolte en partie réprimée
Pourtant, le Bayer décide de sonner la révolte. Quelques minutes après le début de la seconde période, Bellarabi reprend un centre à ras de terre de Henrichs et réduit la marque (48e). L’Atlético ne panique pas pour autant, et attend tranquillement les errements défensifs de son hôte du soir. Ça ne rate pas : vexé d’avoir pris un petit pont de Gameiro, Dragović escorte son adversaire dans la surface en lui tenant le bras. Pénalty, que le Français transforme sans sourciller (59e). On se dit alors que c’est fini, que le Bayer est KO debout. Eh bien non. Le B04 semble même libéré d’avoir pris ce troisième but, et attaque à tout-va. À la suite d’un centre de Wendell, Savić se retrouve contraint de marquer contre son camp (68e). Le match s’emballe, le public pousse son équipe, qui n’est pas loin d’égaliser sur un nouveau centre vicieux – qui cette fois ne trouve que le petit filet de Moyá. La folie atteint son paroxysme quand Chicharito est sur le point de marquer ce fameux but du 3-3, mais Filipe Luís sauve sur sa ligne (81e). L’euphorie passée, les joueurs du Werkself redescendent sur terre, tandis que Torres s’élève légèrement pour mettre le but du 2-4. Une fois de plus, le chemin du Bayer Leverkusen s’arrêtera probablement en huitièmes de finale. Dommage, car si les hommes de Schmidt avaient joué deux mi-temps, le résultat aurait peut-être été différent.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Ali Farhat