- Liga
- J38
- Valladolid-Atlético (1-2)
L’Atlético de Madrid sacré champion d’Espagne !
Longtemps mené lors de cette ultime journée de Liga, l'Atlético de Madrid a renversé Valladolid en deuxième période grâce à des réalisations et s'offre le onzième titre de son histoire. Le premier depuis 2014.
Real Valladolid 1-2 Atlético de Madrid
Buts : Plano (18e) pour le Real Valladolid // Correa (57e) et Suárez (67e) pour l’Atlético de Madrid
CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES, CAMPEONES! Ce fut dur, ce fut intense, ce fut dingue, ce fut serré, ce fut fou, ce fut compliqué, ce fut difficile, ce fut même parfois laborieux, mais c’est finalement mérité : au terme de la 38e et dernière journée de Liga 2020-2021, l’Atlético de Madrid est couronné champion d’Espagne pour la onzième fois de son histoire (et pour la première fois depuis 2014) ! Pourtant, la mission n’a pas été simple sur le terrain d’un Valladolid cruellement relégué qui a longtemps mené avant d’être renversé en deuxième période par des buts de Correa et du revanchard Suárez. Frileux en début de rencontre, les Colchoneros ont donc refait le coup de la journée précédente. C’est maintenant l’heure de soulever la coupe !
Madrid sous pression
Dix-huitième minute, au stade José-Zorrilla. Alors que le Real n’est pas encore mené par Villarreal, l’Atlético met sa place de leader en grand danger. La faute à Plano, qui donne l’avantage à Valladolid en achevant un contre éclair. Juste après, le voisin et concurrent pour le titre de champion encaisse lui aussi un but et offre un peu d’air aux Matelassiers. Lesquels ont du mal à maîtriser leur adversaire du jour, dangereux devant Oblak avec une occasion pour Toni et déterminé derrière malgré les assauts des Colchoneros (opportunités pour Giménez du crâne sur corner, Llorente ou Suárez par deux fois). Et même si El-Yamiq est à quelques centimètres de marquer contre son camp, les locaux tiennent. Si bien que le favori pour le titre commence à flipper, un succès des Merengues les privant de trophée en cas de défaite ou même de match nul. C’est dire s’il y a urgence, les 60 % de possession de balle ne suffisant pas à mettre à l’abri la formation de Simeone. D’autant qu’Oblak doit s’employer face à la tête de Weissman pour éviter le break, juste avant la pause.
Suárez, la revanche entérinée
À la mi-temps, l’Atlético n’a d’ailleurs cadré qu’une seule frappe et aucune dans le jeu. Mais tant que le Real ne remonte pas son retard, l’essentiel est sauf. Il faut également noter que Valladolid, pas encore sauvé avant cette ultime journée, se bat pour son maintien. Reste que Suárez ne compte pas jouer plus longtemps avec le feu, son coup de casque étant cependant renvoyé par l’arrière-garde. Dominateurs, les Colchoneros continuent ainsi de chercher la faille. À l’image de Giménez, encore présent offensivement sur coup de pied arrêté. Puis, aux alentours de l’heure de jeu et alors que le dauphin croit planter par Benzema (but finalement refusé par la VAR) contre Villarreal, Correa égalise enfin d’un exploit personnel magnifié par un pointu gagnant. Dix minutes plus tard, et après un sauvetage d’Oblak devant Olaza suivi d’un raté de Weissman, l’inévitable Suárez donne les trois points aux siens (une bonne idée, le Real s’imposant finalement). Comme un symbole, et comme il y a une semaine au bout du même scénario. Son entraîneur parlait de « zone Suárez », c’est désormais la zone champions (tandis que Valladolid est relégué, malgré une dernière possibilité pour Guardiola). Applaudissements.
Real Valladolid (4-4-2) : Masip – Janko (Hervias, 80e), Kiko, El-Yamiq, Olaza – Mesa (Herrero, 62e), Toni (Jota, 64e), Fede (Pérez, 82e), Plano – André (Guardiola, 63e), Weissman. Entraîneur : Sergio.
Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – Trippier, Felipe, Giménez, Hermoso (Lodi, 62e) – Llorente, Koke, Saúl (Félix, 62e), Carrasco (Kondogbia, 79e) – Correa (Herrera, 85e), Suárez. Entraîneur : Simeone.
Résultats et classement de LigaPar Florian Manceau